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Posté(e)
Le 23/06/2018 à 17:04, jeanounette a dit :

oui car les ministres changent mais les technocrates restent.

L'expérimentation a commencé sous Hollande mais là c'est une incitation très forte voire une obligation d'après les témoignages des collègues !

Donc il aurait été possible de ce battre sous Hollande !

Pourquoi ne pas l'avoir fait et se réveiller maintenant ? Politique politicienne ?

Posté(e)
Il y a 4 heures, Goëllette a dit :

Donc il aurait été possible de se battre sous Hollande !

Pourquoi ne pas l'avoir fait et se réveiller maintenant ? Politique politicienne ?

Parce que certains syndicats ne sont justement pas indépendants ! Le SE était une succursale du PS ! D'ailleurs on peut se demander s'il ne va pas à nouveau exploser car je me doute qu'il y a maintenant beaucoup de pro-Macron en son sein ! :)

  • Merci 1
Posté(e)

C'est toujours le même truc, quand le PS est au pouvoir, même si les réformes sont catastrophiques, les syndicats ont le pied sur le frein pour "ne pas faire le jeu de la droite" et c'est comme cela que l'on se fait encore plus avoir sous la gauche mais que l'on ose rien dire. Mais c'est pas grave, tout le monde revotera pareil en décembre. 

Posté(e)
Il y a 4 heures, ronin a dit :

C'est toujours le même truc, quand le PS est au pouvoir, même si les réformes sont catastrophiques, les syndicats ont le pied sur le frein pour "ne pas faire le jeu de la droite" et c'est comme cela que l'on se fait encore plus avoir sous la gauche mais que l'on ose rien dire. Mais c'est pas grave, tout le monde revotera pareil en décembre. 

"Les syndicats', je dirai plutôt, certains syndicats...

Posté(e)

Oui, tu as raison. Je ne parle pas du Sgen et du SE, c'est tellement évident que bon...mais même la FSU entre la réforme des rythmes et la réforme des collèges n'a pas montré l'opposition que l'on était en droit d'attendre. Je n'ose imaginer une réforme comme celle du collège qui n'est ni plus ni moins que le copier-coller de la réforme du lycée Châtel proposée par la droite, l'opposition aurait été plus forte. 

 

Ceci étant, aux réponses de la ministre et de la Dgesco, on a bien vu le respect et la considération pour les enseignants. Si avec ça on continue à fonctionner de la même manière, c'est que nous méritons vraiment d'être traités en esclaves.

 

On va voir avec la nouvelle polémique sur les vacances scolaires ce que défendent les syndicats...

Posté(e)
Il y a 2 heures, ronin a dit :

Oui, tu as raison. Je ne parle pas du Sgen et du SE, c'est tellement évident que bon...mais même la FSU entre la réforme des rythmes et la réforme des collèges n'a pas montré l'opposition que l'on était en droit d'attendre. Je n'ose imaginer une réforme comme celle du collège qui n'est ni plus ni moins que le copier-coller de la réforme du lycée Châtel proposée par la droite, l'opposition aurait été plus forte. 

 

Ceci étant, aux réponses de la ministre et de la Dgesco, on a bien vu le respect et la considération pour les enseignants. Si avec ça on continue à fonctionner de la même manière, c'est que nous méritons vraiment d'être traités en esclaves.

 

On va voir avec la nouvelle polémique sur les vacances scolaires ce que défendent les syndicats...

Fo défend 36 semaines à 4 jours pour tous sur toute la France. La République "une et indivisible"...

  • Merci 1
Posté(e)

Combien on parie que deux syndicats vont proposer de réduire les vacances ?

Posté(e)
Il y a 12 heures, ronin a dit :

Combien on parie que deux syndicats vont proposer de réduire les vacances ?

Non cette année est une année d'élection...Par contre sur CAP22 on en reparlera...

Posté(e)

Parmi les partenaires, nous retrouvons les fondations Total, Bettancourt-schueller, HSBC, mais aussi AXA, le groupe Dassault et la Société Générale. De grands courants pédagogiques, de renom international, quoi...
Parmi les publications de cette association, nous pouvons voir le livre de Jean-Michel Blanquer : « L’école de demain ». Dans ce livre, notre ministre nous livre sa vision de l’école et les aspirations qu’il a pour elle. (Ne serions nous pas face à un petit conflit d'intérêt??)

 Quatre principes fondent son projet pour l’école : l’autorité émanerait des directeurs et directrices et chef.fe.s d’établissement transformé.e.s en supérieur.e.s hiérarchiques ; l’autonomie accrue des établissements permettraient à ces chef.fe.s de décider des dotations horaires entre les disciplines et du recrutement (ah tiens 2 concepts défendus par le Se unsa et le sgen CFDT...) ; la focalisation sur les « fondamentaux », c’est-à-dire un enseignement quasi exclusif de maths et de français ; et enfin, un tri et une professionnalisation précoce des élèves.

........................

Si Mr Blanquer veut s’appuyer sur des études ou des pratiques innovantes, pourquoi n’a t-il pas pris celle réalisée aux Etats-Unis qui montre que la diminution du nombre d’élèves par classe est un facteur durablement déterminant pour la réussite des élèves ? (Il ne connait sans doute pas l'étude STAR ou Piketty).
Pourquoi ne parle-t-il pas du nombre d’heures annuelles de formation des enseignant.e.s de Singapour (100 par an, quand pour nous, c’est 18 heures ? )
Pourquoi ne parle-t-il pas de la corrélation qui existe entre les salaires des enseignant.e.s et la réussite des élèves ? (Préconisation de l'OCDE)
Pourquoi ne parle -t-il pas des RASED, de la généralisation des postes de PMQC ?
Bref, ils essaient de nous vendre une « méthode miraculeuse » à moindre coût (quelques photocopies) quand il faudrait commencer par donner plus de moyens à notre système scolaire.
Peut-être que nos enseignements pourraient être plus efficaces, mais cela doit passer par des temps de formation variés, conséquents et de qualité, tout comme il est essentiel de maintenir la diversité de nos pratiques pédagogiques.

Posté(e)

Le projet Céline Alvarez a aussi été financé par cette association !

Citation

Pour cause, le nouveau ministre de l’Education est un fidèle du think tank depuis de nombreuses années. Il a participé à plusieurs de ses rapports et appartient au comité directeur Agir pour l’école depuis sa création. Cette organisation, présidée par Bigorgne, est un satellite de «Montaigne». Dédié à l’école élémentaire, il multiplie les expériences depuis plusieurs années pour mettre en œuvre ses idées dans le domaine de l’éducation. C’est par exemple grâce à cette structure hébergée dans les mêmes locaux que l’Institut Montaigne que Céline Alvarez a pu lancer une expérimentation mêlant la méthode d’apprentissage Montessori et les neurosciences, narrée dans son best-seller, les Lois naturelles de l’enfant. A l’époque Jean-Michel Blanquer est directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco) au côté du ministre de droite Luc Chatel (de 2009 à 2012). Blanquer va soutenir le projet d’Alvarez et lui permettre de franchir les portes de l’enseignement public de 2011 à 2014. Agir pour l’école lui apporte de son côté un soutien financier pour équiper sa classe et rémunérer partiellement une assistante pour «environ 20 000 euros», précise Laurent Cros qui dirige ce satellite de l’Institut Montaigne.

😱😨

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)
Le 24/06/2018 à 23:45, Goëllette a dit :

Pourquoi ne pas l'avoir fait et se réveiller maintenant ?

La guerre n'est pas perdue...

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