GdM Posté(e) 8 août 2018 Posté(e) 8 août 2018 Je pense que la taille n'est pas forcément un critère objectif : tout dépend du "pilotage" qui est fait et des membres de l'équipe. J'ai déjà vu de très grandes écoles où les équipes travaillaient ensemble avec une vraiment bonne ambiance et a contrario des petites écoles où l'ambiance était bof bof, chacun dans son coin... Désolé de le dire, mais souvent quand, il n'y a pas d'homme dans les équipes, c'est là où c'est le moins bien ! Pour moi, tout est question de caractère et d'équilibre. J'ai aussi vu des écoles mater et élém où ça se passait bien (projet commun, salle des maitres commune...) et des écoles ou les "deux mondes" étaient dans leur coin. Là encore, c'est la façon dont est piloté l'avion qui engendre entente ou scission.
Goëllette Posté(e) 8 août 2018 Posté(e) 8 août 2018 Il y a 14 heures, Pascal Oudot a dit : Pourquoi devraient-ils être "mieux" dans une petite école ? Nous nous plaignons souvent d'un certain isolement, les synergies créées dans une structure plus grande permettent plus facilement discussion, remises en question, idées, partages, projets... C'est dynamisant, ça facilite le transfert de compétences... Entre des petites écoles et des usines, il y a une marge ! 10-15 classes élémentaires, 6-7 classes maternelles, c'est largement suffisant ! Il y a 11 heures, GdM a dit : Je pense que la taille n'est pas forcément un critère objectif : tout dépend du "pilotage" qui est fait et des membres de l'équipe. J'ai déjà vu de très grandes écoles où les équipes travaillaient ensemble avec une vraiment bonne ambiance et a contrario des petites écoles où l'ambiance était bof bof, chacun dans son coin... Je ne suis pas persuadées que les écoles où on fait des "grand'messes" pédagogiques soient celles où le travail soit plus efficaces et les élèves plus épanouis que dans celles où, en apparence, les enseignants sont "chacun dans leur coin". L'essentiel, c'est la qualité de leur travail dans leur classe, et le temps passé à blablater serait bien souvent plus utile à chaque collègue, dans sa classe, pour préparer et corriger, recevoir les familles ! Et les rois du bluff pédagogique en réunion ne sont pas toujours non plus ceux qui sont les meilleurs enseignants et les plus bienveillants avec tous leurs élèves. Plus on est nombreux à une réunion et plus certains sont silencieux, plus il y a de chances que l'un tape du poing sur la table et fasse subir aux autres ses lubies du moment.
GdM Posté(e) 8 août 2018 Posté(e) 8 août 2018 il y a une heure, Goëllette a dit : Je ne suis pas persuadées que les écoles où on fait des "grand'messes" pédagogiques soient celles où le travail soit plus efficaces et les élèves plus épanouis que dans celles où, en apparence, les enseignants sont "chacun dans leur coin". L'essentiel, c'est la qualité de leur travail dans leur classe, et le temps passé à blablater serait bien souvent plus utile à chaque collègue, dans sa classe, pour préparer et corriger, recevoir les familles ! Et les rois du bluff pédagogique en réunion ne sont pas toujours non plus ceux qui sont les meilleurs enseignants et les plus bienveillants avec tous leurs élèves. Plus on est nombreux à une réunion et plus certains sont silencieux, plus il y a de chances que l'un tape du poing sur la table et fasse subir aux autres ses lubies du moment. Non non... je ne parle pas forcément de grandes réunions interminables ! On peut très bien travailler chacun de son côté où en binôme ou par groupe de 3/4 ! Mais on peut aussi être une équipe solidaire sans forcément parler boulot à chaque fois qu’on se croise !
Goëllette Posté(e) 9 août 2018 Posté(e) 9 août 2018 Exactement ! Mais les usines à mômes favorisent ces "grand'messes" où la plupart des collègues ne s'exprime pas et où les plus forts en profitent pour imposer des fonctionnements (fêtes, décloisonnements, méthodes, ...) et en interdire d'autres.
montagny Posté(e) 9 août 2018 Auteur Posté(e) 9 août 2018 Il y a 14 heures, GdM a dit : Non non... je ne parle pas forcément de grandes réunions interminables ! On peut très bien travailler chacun de son côté où en binôme ou par groupe de 3/4 ! Mais on peut aussi être une équipe solidaire sans forcément parler boulot à chaque fois qu’on se croise ! +1 avec 15 classes on fait 1h30 de conseil de maîtres par mois, après ce ne sont que des groupes de travail avec des CR mis en ligne sur un espace numérique partagé.
dada Posté(e) 9 août 2018 Posté(e) 9 août 2018 Dirlette d'une petite école, je trouve mieux qu'il y ait au moins 5 classes mais je n'aime pas les gros groupes scolaires de plus de 15 classes, je pense que personne ne s'y retrouve, dirlo, collègues, élèves , familles.... Après systématiquement regrouper maternelle et élémentaire, pour ma part, j'ai vraiment peur que la maternelle devienne le parent pauvre. Quand je vois qu'en réunion de directeurs, on passe 2h sur les directives de l'élémentaire et 15 mn sur celles de la maternelle, franchement .... Bref il n'y pas de solutions idéales mais attention à la généralisation et aux usines à élèves.... 2 2
nonau Posté(e) 14 août 2018 Posté(e) 14 août 2018 Et il y a besoin d'un nouveau statut pour ça ? Laissez moi sourire quand j'entends ce gouvernement être dans l'écoute des directeurs en surcharge de travail alors qu'ils ont supprimé les emplois aidés ! Ce nouveau statut, c'est dans le livre de Blanquer, c'est surtout pour créer un supérieur hiérarchique évaluateur et recruteur dans le cadre de la destruction de la Fonction publique et Cap 22. Le new management à la sauce EN arrive...Le reste n'est que littérature. 1
montagny Posté(e) 14 août 2018 Auteur Posté(e) 14 août 2018 A l'heure actuelle, la fonction n'est pas attractive et les directeurs n'ont pas les moyens d'assurer leurs responsabilités. Donc un statut est indispensable. Avec le transfert de la compétence scolaire aux comcom, il est nécessaire d'avoir un statut pour l'école et pour le directeur afin de répondre aux nouvelles relations qui vont se mettre en place.
nonau Posté(e) 14 août 2018 Posté(e) 14 août 2018 il y a une heure, montagny a dit : A l'heure actuelle, la fonction n'est pas attractive et les directeurs n'ont pas les moyens d'assurer leurs responsabilités. Donc un statut est indispensable. Avec le transfert de la compétence scolaire aux comcom, il est nécessaire d'avoir un statut pour l'école et pour le directeur afin de répondre aux nouvelles relations qui vont se mettre en place. Revaloriser, décharger, mettre en place une vraie vie scolaire ne nécessite pas un nouveau statut! C'est marrant quand j'évoquais la territorialisation de l'école, la création des Agences Régionales de l'Education, les PEDT, tu disais que je criais au loup et là tu sembles frapper par une forme de vérité lol 1
montagny Posté(e) 14 août 2018 Auteur Posté(e) 14 août 2018 il y a 13 minutes, nonau a dit : Revaloriser, décharger, mettre en place une vraie vie scolaire ne nécessite pas un nouveau statut! C'est marrant quand j'évoquais la territorialisation de l'école, la création des Agences Régionales de l'Education, les PEDT, tu disais que je criais au loup et là tu sembles frapper par une forme de vérité lol je n'ai pas dit que tu criais au loup quant à la création mais par rapport à l'interprétation que tu en faisais. Ce transfert vers les comcom est connu depuis longtemps.
Goëllette Posté(e) 14 août 2018 Posté(e) 14 août 2018 Des communes vers les agglos ou de l'Etat vers les agglos ?
montagny Posté(e) 14 août 2018 Auteur Posté(e) 14 août 2018 à l’instant, Goëllette a dit : Des communes vers les agglos ou de l'Etat vers les agglos ? Des communes vers les comcom
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