nonau Posté(e) 5 septembre 2018 Posté(e) 5 septembre 2018 - Une prime conséquente pour chaque enfant en inclusion dans une classe + une prime pour les collègues qui bossent dans des écoles où sont implantées des ULIS. Car ils ont vraiment du mérite de subir cette loi sans moyen ni formation avec des effectifs pléthoriques. D'ailleurs il faudrait aussi limiter à 12 les classes qui accueillent des inclusions! 1
ChanCeC Posté(e) 6 septembre 2018 Posté(e) 6 septembre 2018 ça fait 15 ans que ces politiques ont flingué l'école et ça continue de la ramener pour du prof bashing ! MARRE !
nonau Posté(e) 7 septembre 2018 Posté(e) 7 septembre 2018 Il y a 19 heures, Chan29 a dit : ça fait 15 ans que ces politiques ont flingué l'école et ça continue de la ramener pour du prof bashing ! MARRE ! 15 ans je dirai 30 ans depuis la loi d'orientation de Jospin de 1989... 3
C’est un message populaire. Melendil Posté(e) 7 septembre 2018 C’est un message populaire. Posté(e) 7 septembre 2018 Le 04/09/2018 à 22:59, André Jorge a dit : On ne fait pas le même travail : j'en vois qui arrivent à l'école tous les jours les mains dans les poches, en ne sachant pas ce qu'ils vont faire en classe et envoient au CP des élèves en échec, quand d'autres s'investissent au quotidien pour la réussite de leurs élèves, avec succès. Et pourtant tous touchent la même paye. Ce n'est pas normal. Je dirais même que c'est immoral. La paye au mérite, je suis pour à 200%. Ça fait un moment qu'on en entend parler et il est grand temps que cela se mette en place. Un meilleur salaire pour ceux qui travaillent plus et pour ceux qui travaillent mieux, c'est normal. Je vous renvoie à la question du journaliste : comment et sur quels critères un enseignant peut il être jugé? Parce que bizarrement Benjamin Griveaux botte en touche. D'un point de vue théorique on peut être d'accord avec vous. Mois aussi je souhaite qu'on soit rémunéré à sa juste valeur. Que celui qui n'en branle pas une, n'ait pas le même salaire que celui qui se défonce pour ses élèves. Mais la réalité du terrain est tout autre. Après 20 ans de métier des gars qui arrivaient les mains dans les poches je n'en ai pas croisé beaucoup: 5 ou 10 collègues sur 100 collègues tout au plus. Il est facile de distinguer les extrêmes mais finalement ils sont minoritaires. Entre le prof exceptionnel et le mec dangereux ou fainéant, la grande majorité des PE ont un niveau relativement homogène. Dans mon école nous sommes 7, je suis dans l'incapacité de vous dire si je suis meilleur qu'eux ou pas. Alors trouvez moi des critères objectifs qui vont prouver que je suis meilleur ou moins bon que mon voisin de classe. Lorsqu'on sait qu'on peut avoir des résultats très différents selon la cohorte d'élèves, selon le quartier, selon les critères de notation, selon l'enseignant qui vous précède, selon un seul élève qui peut vous pourrir une classe, selon ... On peut aussi bosser 20 heures par semaine et être moins efficace qu'un gars qui travaille 15 heures. Alors si vous me trouvez des critères objectifs (autre que pour les cas extrêmes) pourquoi pas? Mais jusqu'à présent face à la réalité du terrain et à la majorité des PE qui s'investissent je pense que la paye au mérite c'est diviser pour mieux régner, se rajouter une pression inutile et surtout casser des équipes avec une ambiance de merde. Pas besoin de paye au mérite. Qu'on vire les incapables et les dangereux qui sont minoritaires et qu'on paye mieux les gens qui bossent dans les quartiers difficiles et les directeurs qui font un boulot de dingue pour une indemnité de misère. Et puis merde ... qu'on paye mieux les professeurs des écoles tout court ou au moins au même niveau que les autres pays de l'OCDE. Parce que la paye au mérite dans l'éducation nationale c'est surtout une façon de faire croire qu'on peut augmenter les gens tout en ne mettant pas d'argent en plus sur la table. Quand on sait que la majorité des gens pensent être bon dans leur boulot on se dit forcément qu'au mérite on gagnerait plus. 4 6 3
HappyPomme Posté(e) 8 septembre 2018 Posté(e) 8 septembre 2018 Le 04/09/2018 à 10:13, isabelle478 a dit : Interrogé sur le salaire au mérite à l'Education nationale sur Europe 1 le 2 septembre, le porte parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a fini par dévoiler la pensée gouvernementale. Après avoir remarqué qu'on ne peut "être aveugle sur la politique la plus importante du pays" et que les enseignants sont heureux de voir arriver "la culture de l'évaluation", il remarque qu'il est "légitime de récompenser ceux qui vont enseigner dans les quartiers difficiles". Quand on lui demande "Comment un professeur peut-il être jugé ?" , Benjamin Griveaux répond : "A force de ne pas les juger (les profs) ça fait 15 ans qu'on flingue 20% d'une génération. C'est criminel ! Rien ne doit être mis hors de la table pour des conservatismes". http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/09/04092018Article636716436663358657.aspx http://www.europe1.fr/emissions/le-grand-rendez-vous/le-grand-rendez-vous-benjamin-griveaux-02092018-3745547 Par fjarraud , le mardi 04 septembre 2018 Ah ? Il a vu ça où ? Mais bien sûr...
nonau Posté(e) 8 septembre 2018 Posté(e) 8 septembre 2018 On appelle ça un Blaireau ! On n'a pas de chance on en trouve dans toutes les strates du pouvoir. Mais quelle arrogance qui rappelle un autre temps...
jeanounette Posté(e) 11 septembre 2018 Posté(e) 11 septembre 2018 A écouter d'urgence : https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/quand-des-fonds-d-investissement-americains-rachetent-des-ecoles-francaises Citation ... un nouvel acteur a fait irruption dans ce qui est devenu un véritable marché de l’éducation : des fonds d’investissement américains. Ces fonds rachètent certaines écoles privées, dont les enseignants restent payés par l’Éducation nationale, dans le but de réaliser une plus-value en les revendant quelques années plus tard. Laura Raim a enquêté sur cette privatisation croissante du secteur de l’éducation.
électron déchaîné Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 Je viens du monde du privé et la paye au mérite j'en ai un mauvais souvenir. Il y a du subjectif dans l'évaluation. Si tu es à la botte du patron ça peut marcher...même si tu ne fous rien. A l'époque je gérais jusqu'à 8 dossiers, j'avais accepté la mobilité européenne, j'étais très autonome dans mon travail et je n'ai jamais eu d'augmentation de salaire car " pas assez méritante ". La réunion a chaque fin d'année pour réévaluation du salaire était juste l'occasion pour mon patron de me rajouter des tâches et me faire croire que l'année d'après j'aurai une augmentation...Ma situation a été dénoncée au conseil d'administration par un collègue...et j'ai été fortement augmentée parce que à l'année, j'étais dans le trio de tête de ceux qui rapportaient le plus d'argent...Mon patron s'est opposé à cette augmentation ! La paie au mérite je n'y crois pas. A titre personnel le PPCR me déçoit. Je me suis penchée dessus et me suis rendue compte que je n'aurai peut être jamais accès à la hors classe car j'ai déjà une vie professionnelle avant l'éducation nationale (12 ans dans le privé). Finalement je peux arriver les mains dans les poches et limite faire un doigt d'honneur le jour de la visite de l'inspecteur, de toutes façons que je me donne à fond ou pas je n'aurai jamais le Graal de la hors classe.
ColdTurkey Posté(e) 6 octobre 2018 Posté(e) 6 octobre 2018 Exercice du jour : A vous de placer au bon endroit les mots : - enseignant de base - accès à la hors classe - éducation nationale (Il est possible de remplacer "accès à la hors classe" par un certain nombre d'autres mots...)
nonau Posté(e) 6 octobre 2018 Posté(e) 6 octobre 2018 Il y a 19 heures, électron-enchaîné a dit : Je viens du monde du privé et la paye au mérite j'en ai un mauvais souvenir. Il y a du subjectif dans l'évaluation. Si tu es à la botte du patron ça peut marcher...même si tu ne fous rien. A l'époque je gérais jusqu'à 8 dossiers, j'avais accepté la mobilité européenne, j'étais très autonome dans mon travail et je n'ai jamais eu d'augmentation de salaire car " pas assez méritante ". La réunion a chaque fin d'année pour réévaluation du salaire était juste l'occasion pour mon patron de me rajouter des tâches et me faire croire que l'année d'après j'aurai une augmentation...Ma situation a été dénoncée au conseil d'administration par un collègue...et j'ai été fortement augmentée parce que à l'année, j'étais dans le trio de tête de ceux qui rapportaient le plus d'argent...Mon patron s'est opposé à cette augmentation ! La paie au mérite je n'y crois pas. A titre personnel le PPCR me déçoit. Je me suis penchée dessus et me suis rendue compte que je n'aurai peut être jamais accès à la hors classe car j'ai déjà une vie professionnelle avant l'éducation nationale (12 ans dans le privé). Finalement je peux arriver les mains dans les poches et limite faire un doigt d'honneur le jour de la visite de l'inspecteur, de toutes façons que je me donne à fond ou pas je n'aurai jamais le Graal de la hors classe. C'est marrant l'Unsa par chez moi dit à tous les collègues que PPCR permet un passage à la HC pour tous... Et non tu n'as pas lu PPCR...On peux te coller "un accompagnement obligatoire, avec "formations stages de rééducation" si "on" considère que tu es en difficulté dans les items. Ce que je vois arriver, vraiment gros comme une maison, dans quelques années, ce sont les licenciements de plus en plus fréquents pour "insuffisance professionnelle". Quand un fonctionnaire aura trop de cases de compétences "insuffisantes", plusieurs années de suite, mise en route de la procédure disciplinaire, et la porte (mais heureusement il faudra juste traverser la rue pour retrouver un travail, hein,...). Cette insécurité de l'emploi sera la première étape de la suppression du statut ou sa conséquence (cap22).
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