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Chez nous ils ne comptent pas dans nos effectifs pour les ouvertures/fermetures.

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Il y a 22 heures, blacknader a dit :

bonjour, 

nous avons une ulis sur l'école avec nos 4 classes ordinaires. Beaucoup d'enfants sont en attente d'Ime. 

Nous avons toujours accepté les inclusions mais cette année toute l'école a vraiment des classes très difficiles et chargées (car les ulis ne comptent pas dans les effectifs, sinon on aurait une 5eme classe ordinaire).

Nous incluons des élèves dans nos classes mais il y a vraiment des domaines où ça ne pas de sens pour les élèves, où on du mal à travailler avec la classe entière. Du coup tout le monde trinque - les élèves des classes ordinaires et les élèves de la classe ulis pour qui le temps d'inclusion est trop long. 

J'en ai parlé avec ma collègue d'ulis en lui disant que j'attendais les vacances de la toussaint pour voir si ça évolue sinon il faudrait revoir les inclusions. Elle me répond que de toute façon les élèves doivent être inclus.

Concrètement qu'est-ce que vous feriez ? Je subis et je fais subir les élèves car sur le papier, en ulis il faut inclure et c'est tout ?! 

Je te comprends tout à fait.Je suis en décharge de direction sur un ce1 très fragile , gros problèmes d'attention et de comportement. L' inclusion de 3 ULIS  c'est vraiment la cerise sur le gâteau et cela amplifie les difficultés de la classe. Je ferai le point avec la collègue d'ULIS avant la Toussaint .Fais-en de même .Si le bilan est négatif , il faut trouver une alternative adaptée.

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Chez nous non plus, ils ne comptent pas pour l'ouverture (on a eu le problème l'année dernière) même s'ils sont dans nos listes, une sorte d'élèves fantômes qui pourtant nous demandent du temps et de l'énergie... (attention, je n'ai rien contre les inclusions, c'est toujours un plaisir pour moi mais parce que le travail en relation avec le coordonnateur se passe bien )

 

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Il y a 6 heures, Bubble a dit :

Je ne suis jamais sans élèves. Je suis parfois à 3 ou à 4.  Si j'étais sans, j'interviendrai en co-intervention dans une des classes de référence de mes élèves.

On n'a pas le droit d'inclure des élèves des classes ordinaires dans les classes d'Ulis.

C'est la première fois que j'entends ça et je connais plusieurs écoles dans lesquelles ça se passe.

Je pense que d'une part, c'est bénéfique pour certains élèves et d'une autre que ... refiler des élèves à ses collègues déjà chargés sans en retour en prendre ... euh ... il y a comme un malaise ! Et c'est très certainement là que le bât blesse et non à cause de la mauvaise volonté des collègues de classe banale non formés et qui ont déjà une classe bien remplie !

Jusqu'à quand va-t-on continuer ce scandale ?

Sinon, jamais entendu parler de coordonnateur d'ULIS, juste du risque que les enseignants de ces classes deviennent des sortes de conseillers pédagogiques qui viennent aider leurs collègues à avaler leurs boas ...

Dans ma circonscription, la plupart des ULIS sont tenues par des collègues n'ayant jamais eu de classe banale auparavant. Je prendrais vraiment très mal qu'ils me refilent définitivement leurs élèves (ayant le plus souvent davantage des profils d'ITEP ou d'IME) et qu'en plus, ils viennent m'expliquer comment me dém... avec voire m'imposer des réunions de blabla pédagogo supplémentaires !

Je précise, comme j'ai déjà eu l'occasion de le faire, que j'ai toujours travaillé avec les collègues des Perfs, Adapts et autres Clis puis Ulis, que j'ai connu de belles réussites et que j'y prends du plaisir ... quand il s'agit d'un échange !

Posté(e)
Il y a 2 heures, machin-pichou a dit :

Je te comprends tout à fait.Je suis en décharge de direction sur un ce1 très fragile , gros problèmes d'attention et de comportement. L' inclusion de 3 ULIS  c'est vraiment la cerise sur le gâteau et cela amplifie les difficultés de la classe. Je ferai le point avec la collègue d'ULIS avant la Toussaint .Fais-en de même .Si le bilan est négatif , il faut trouver une alternative adaptée.

C'est un peu ça, on a des classes chargées et difficiles cette année, c'est vraiment galère, les ulis se rejoutant c'est limite ingérable pour certains temps d'inclusion.

J'adore les élèves d'ulis mais j'ai vraiment de la frustration à ne pas pouvoir leur accorder plus de temps et pas assez accorder du temps à mes élèves. Je ferais effectivement le point avec la collègue même si elle ne veut pas en discuter, c'est nécessaire pour le bien être de ses élèves aussi.

Posté(e)
il y a 30 minutes, Goëllette a dit :

C'est la première fois que j'entends ça et je connais plusieurs écoles dans lesquelles ça se passe.

Je pense que d'une part, c'est bénéfique pour certains élèves et d'une autre que ... refiler des élèves à ses collègues déjà chargés sans en retour en prendre ... euh ... il y a comme un malaise ! Et c'est très certainement là que le bât blesse et non à cause de la mauvaise volonté des collègues de classe banale non formés et qui ont déjà une classe bien remplie !

Jusqu'à quand va-t-on continuer ce scandale ?

Ce mot , inclusion , à la  portée symbolique  chargée de magie  auto-réalisatrice , est intentionnellement choisi par l'institution ...En son nom , on doit tout accepter  car si tu n' inclus pas , tu exclus : tu es donc une grosse vilaine qui doit se sentir coupable ! Ou un gros vilain !

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C'est ça !

Remarque, avant, on intégrait ou ... on désintégrait ! 🤪

 

Mais bon, c'était plus digeste et certainement moins démago, le mieux étant les décloisonnements, ces moments magiques où tout le monde est mélangé, où on ne sait plus qui a quel niveau, qui est en ULIS et qui n'y est pas. Là c'est profitable réellement pour tout le monde et en plus, ça allège un peu les groupes.

 

Posté(e)

Décloisonnement oui , mais avec temps de concertation indispensable et compris dans les ORS , ce qui ne va plus être possible avec les nouvelles animations pédagogiques obligatoires à la sauce Blanquer , bref , sur la pente de la régression et à fond !

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Il y a 15 heures, Bubble a dit :

Les élèves d'Ulis sont bien inscrit dans leur classe de référence dans les registres et sur onde. Nous les coordonnateur Ulis nous n'avons plus de classe car c'est un dispositif.  Ca ce sont les textes.

En pratique, Il  y a des élèves qui ne mettent jamais les pieds dans leur classe de référence : j'en ai 3 sur 13. Il  y en a un qui ne va qu'en sport.  Quand aux autres, on a travaillé ensemble avec mon directeur pour voir les inclusions possibles pour les élèves et pour les collègues. On a pris en compte les profils des élèves et les profils des classes de référence. Tout se fait petit à petit. Par exemple, une de mes élèves a été inclus en anglais et pour les rituels du matin, pour le sport et puis on l'a inclus en français pour les dictées. Petit à petit on va lui ajouter des inclusions.  SI on sent avec l'enseignante de la classe que cela ne fonctionne plus, je la récupérerai. On se pose la question pour certains si cela leur apporte vraiment quelque chose et ce n'est que l'anglais et les rituels du matin (quoi de neuf et revue de presse)  On va faire un bilan avant les vacances de la Toussaint.

En général, ils sont inclus avec l'AVS co pour ne pas les mettre en difficultés.

Je ne suis jamais sans élèves. Je suis parfois à 3 ou à 4.  Si j'étais sans, j'interviendrai en co-intervention dans une des classes de référence de mes élèves.

On n'a pas le droit d'inclure des élèves des classes ordinaires dans les classes d'Ulis.

Qui dit qu'on a pas le droit ?

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Papillon, on peut faire des inclusions inversées, mais cela doit passer par une réunion(type équipe éducative), où les parents sont mis au courant de ces inclusions.
Blacknader, je suis dans le cas de l'enseignante d'ULIS qui met en place des inclusions dans une petite école.. Et clairement, je comprends ta position mais aussi celle de l'enseignante de l'ULIS. Dans mon cas, j'essaie de limiter au maximum les inclusions qui chargeraient les autres classes..Clairement, je me vois mal ajouter 3 élèves en CP, alors que je n'en ai que 12 et que la collègue en a 25...  Par contre, ne serait il pas possible d'envisager les inclusions différemment dans votre école ? Pourquoi pas mettre des ateliers décloisonnés (par exemple entre l'ULIS et les CP / CE1 ) ? Cela allégerait à la fois les effectifs de vos classes, les élèves de l'ULIS seraient inclus, et en plus ils seraient moins stigmatisés. 

 

Posté(e)
Il y a 1 heure, acrobate a dit :

Papillon, on peut faire des inclusions inversées, mais cela doit passer par une réunion(type équipe éducative), où les parents sont mis au courant de ces inclusions.
Blacknader, je suis dans le cas de l'enseignante d'ULIS qui met en place des inclusions dans une petite école.. Et clairement, je comprends ta position mais aussi celle de l'enseignante de l'ULIS. Dans mon cas, j'essaie de limiter au maximum les inclusions qui chargeraient les autres classes..Clairement, je me vois mal ajouter 3 élèves en CP, alors que je n'en ai que 12 et que la collègue en a 25...  Par contre, ne serait il pas possible d'envisager les inclusions différemment dans votre école ? Pourquoi pas mettre des ateliers décloisonnés (par exemple entre l'ULIS et les CP / CE1 ) ? Cela allégerait à la fois les effectifs de vos classes, les élèves de l'ULIS seraient inclus, et en plus ils seraient moins stigmatisés. 

 

Qui dit ça ? Est-ce à dire que les parents pourraient refuser ? Combien de "réunions" ça représenterait ?

Doit-on informer les parents lors de réunions dédiées qu'on travaille en petits groupes, en atelier,  qu'on fait des décloisonnements ?

Ma position est qu'il y a des élèves handicapés dans toutes les écoles, les élèves non-handicapés sont susceptibles de travailler avec eux, point. Si une Ulis est dans l'école, l'équipe informe au début d'année comment ça va s'organiser, de façon générale, et c'est tout.

Posté(e) (modifié)

La circulaire concernant les ULIS (1er et 2nd degré, pour les lycée pro, il y en a une spécifique) est claire : circulaire n° 2015-129 du 21-8-2015

"Les élèves orientés en Ulis sont ceux qui, en plus des aménagements et adaptations pédagogiques et des mesures de compensation mis en œuvre par les équipes éducatives, nécessitent un enseignement adapté dans le cadre de regroupements." :  c'est la CDAPH qui oriente les élèves, ce ne sont pas des élèves en difficulté au sein de l'école qui en bénéficient (les élèves doivent avoir un dossier MDPH avec reconnaissance de handicap, orientation en ULIS,le PPS précisant les adaptations)

"Les Ulis constituent un dispositif " : ce n'est pas une classe, mais un dispositif, les élèves sont inscrits dans des classes de référence

"L'enseignant affecté sur le dispositif est nommé coordonnateur de l'Ulis. [...] L'action du coordonnateur s'organise autour de 3 axes :

- l'enseignement aux élèves lors des temps de regroupement au sein de l'Ulis ;

- la coordination de l'Ulis et les relations avec les partenaires extérieurs ;

- le conseil à la communauté éducative en qualité de personne ressource"

Donc oui, le coordo a peu d'élèves voire parfois pas mais il fait ses heures face élèves (que ce soit sur des temps de regroupement/classe de référence) + la coordo avec les partenaires extérieurs (SESSAD IDE, SESSAD ITEP, UMPEA, enseignant référent...) + la rédaction des PPI + le soutien aux équipes pour l'adaptation + les cours pour les temps de regroupement. Ce n'est pas un enseignant qui "refile ses élèves".

Je suis coordo en collège, je fais 21h en regroupement car les élèves qui bénéficient du dispo n'ont pas eu la chance d'aller en anglais, histoire, science... en primaire. Je ne peux donc pas soutenir l'équipe enseignante et proposer des outils d'adaptation (car je ne peux pas aller en classe de référence).

Le problème n'est pas de savoir si les élèves doivent être inclus ou non : ils doivent être inclus, c'est la loi. Un handicap ne doit pas empêcher une scolarisation.

Après, le fait qu'il y ait des troubles du comportement, troubles des fonctions cognitives, c'est surtout une souffrance pour eux et la famille. Je comprends les collègues pour qui cela est difficile, mais on est enseignant pour tous et pas une catégorie d'enfants. Par contre, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs, que les classes soient surchargées, que les collègues n'aient pas de formation/accompagnement adéquat,... c'est surtout cela le problème....enfin, de mon point de vue...

 

Modifié par woopiti

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