Nanours25 Posté(e) 4 octobre 2018 Posté(e) 4 octobre 2018 Une ULIS est un dispositif et non une classe. Les élèves qui en bénéficient sont orientés par une commission c'est pourquoi les élèves en difficultés de l'école ne peuvent pas être suivis par ce dispositif. Les élèves bénéficiant de l'ULIS sont compris dans les effectifs des classes, ils comptent pour les ouvertures et ce depuis la rentrée 2018. Si l'école est trop petite et que cela pose un problème récurrent il faut revoir l'implantation de cette ULIS. Quand la répartition des classes se fait il faut prendre en compte les élèves d'ULIS et faire de telle sorte qu'on ne dise plus j'ai 27 élèves plus 3 ULIS mais j'ai 25 élèves dont 3 ULIS.
Goëllette Posté(e) 4 octobre 2018 Posté(e) 4 octobre 2018 Il y a 5 heures, Nanours25 a dit : Une ULIS est un dispositif et non une classe. Ils sont bien là le scandale et la tromperie ! Aux dépens des collègues et des autres élèves ... Il y a 12 heures, acrobate a dit : Par contre, ne serait il pas possible d'envisager les inclusions différemment dans votre école ? Pourquoi pas mettre des ateliers décloisonnés (par exemple entre l'ULIS et les CP / CE1 ) ? Cela allégerait à la fois les effectifs de vos classes, les élèves de l'ULIS seraient inclus, et en plus ils seraient moins stigmatisés. C'est ce que j'évoquais plus haut. Il y a 5 heures, woopiti a dit : Donc oui, le coordo a peu d'élèves voire parfois pas mais il fait ses heures face élèves (que ce soit sur des temps de regroupement/classe de référence) + la coordo avec les partenaires extérieurs (SESSAD IDE, SESSAD ITEP, UMPEA, enseignant référent...) + la rédaction des PPI + le soutien aux équipes pour l'adaptation + les cours pour les temps de regroupement. Ce n'est pas un enseignant qui "refile ses élèves". Faire ses heures sans élèves quand il les a refilés aux copains qui ont déjà les leurs, je comprends qu'il défende son bifteck. Et en primaire, les collègues "banaux" ont également une foultitude de partenaires à rencontrer, de dossiers à rédiger et de réunions auxquelles assister ... Citation Je suis coordo en collège, je fais 21h en regroupement car les élèves qui bénéficient du dispo n'ont pas eu la chance d'aller en anglais, histoire, science... en primaire. Je ne peux donc pas soutenir l'équipe enseignante et proposer des outils d'adaptation (car je ne peux pas aller en classe de référence). Je ne vois pas très bien le rapport entre ce qui s'est passé en primaire et l'aide que tu ne pourrais pas apporter à tes collègues en secondaire ... Quelle meilleure aide que d'assurer la classe toi-même ou en décloisonnant avec ces collègues pendant ces temps pour alléger les effectifs ? Pourquoi ne peux-tu pas aller en classe de référence ? Que veux-tu y faire ? Prendre un groupe d'élèves ou expliquer au spécialiste comment il doit s'y prendre pour inclure tes élèves dans sa classe déjà chargée ? Il faut être raisonnable ... Citation Le problème n'est pas de savoir si les élèves doivent être inclus ou non : ils doivent être inclus, c'est la loi. Un handicap ne doit pas empêcher une scolarisation. Scolarisation qui pourrait se faire dans des conditions moins démagos. Et il y a handicap et handicap ... Citation Après, le fait qu'il y ait des troubles du comportement, troubles des fonctions cognitives, c'est surtout une souffrance pour eux et la famille. Je comprends les collègues pour qui cela est difficile, mais on est enseignant pour tous et pas une catégorie d'enfants. Par contre, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs, que les classes soient surchargées, que les collègues n'aient pas de formation/accompagnement adéquat,... c'est surtout cela le problème....enfin, de mon point de vue... Il n'y a pas que ça. Il y a l'intérêt réel pour tous les élèves. Est-ce toujours réellement profitable ? Mets-toi à la place de tes collègues qui voient débarquer des élèves à des années lumières du niveau des leurs déjà très hétérogène ! Mets-toi à la place de leurs élèves dont l'avancée dans le programme est forcément ralentie. Admettrais-tu cela pour tes propres enfants ?
acrobate Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 Woopiti, pour information, la loi dit qu'il est interdit de porter des pantalons, de s'embrasser sur les quais d'une gare et d'appeler son cochon Napoléon.. Il y a certes la loi, et ensuite, il me semble qu'il faut s'adapter aux situations réelles. Certains collègues ne se sentent pas prêts à inclure des élèves dans leur classe, d'autres n'ont pas d'emplois du temps, ou encore ont déjà un sacré paquet d'élèves en difficultés dans leurs classes. Certains élèves ne peuvent être inclus, je pense à ceux qui sont en attente d'IME ou autres. Et dans ces cas, je trouve que l'inclusion est une forme de violence pour les élèves. Alors, inclure, oui, mais en prenant en compte toutes les difficultés qui peuvent se poser lors des inclusions. Enfin, tant que les élèves d'Ulis ne seront pas inclus dans les effectifs de l'école, les inclusions ne pas pourront, d'après moi, être la norme. 1
woopiti Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 (modifié) supprimé Modifié 23 avril 2019 par woopiti
Goëllette Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 Parce que ton opinion serait différente s'il n'en avait pas ? Il est en classe banale ?
woopiti Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 (modifié) supprimé Modifié 23 avril 2019 par woopiti
papillon2704 Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 Très malvenu, je suis d'accord, c'est un autre mot qui m'est venu à l'esprit, mais bon. 1
Goëllette Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 Je ne juge personne. Je décris une situation depuis le point de vue de l'inclusion qu'on oublie trop souvent et qui explique les réticences de certains collègues (pour ma part, j'ai toujours accueilli les élèves porteurs de handicaps, bien avant que ça ne soit même suggéré). Quant à aller dans la classe du collègue, en co-intervention, en quelque sorte, cela peut également être mal vécu par le collègue "banal". Ceci dit, si j'ai bien compris, tu n'y vas pas.
léontiine Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 Comme souvent, Goëllette dit tout haut ce que pas mal de monde pense tout bas... J'ai cette année une classe très nombreuse et difficile. J'ai plusieurs élèves qui pourraient relever de la MDPH si quelqu'un s'en était préoccupé. Je ne vois pas comment je pourrais en plus inclure des élèves en situation de handicap. On est déjà bien trop monopolisé par ceux qui ont des difficultés massives. Qui pense aux élèves "ordinaires" ? Sans parler des très bons, qui vont finir par se lasser... J'ai l'impression qu'on nous demande l'impossible. 2
Invité Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 Ici on a des classes difficiles equivalents rep, mais les inclusions se passent bien, car ils sont inclus dans les domaines qu'ils peuvent suivre : sport, art, anglais, sciences e priorité, parfois plus s'ils le peuvent. Du coup celà ne ralentit pas "l'avancée du programme ". Nos collègues d'ulis ne peuvent pas accueillir dans leurs classes des élèves ne relevant pas de la mdph, mais sur certains créneaux où ils ont peu d'élèves ils vont en cointervention, et là du coup ils peuvent s'occuper d'un groupe. Echanger avec eux c'est toujours interessant car les méthodes qu'ils utilisent nous aide aussi du coup pour nos élèves en difficulté ( Lectorino, scriptum, picot, singpaour... ils ont testé et adapté pas mal de choses)
borneo Posté(e) 5 octobre 2018 Posté(e) 5 octobre 2018 Encore faut-il avoir une table libre dans sa classe. Quand tu as 28 ou 29 élèves, tu n'arrives déjà pas à accueillir ceux des collègues absents quand on doit répartir...
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