Goëllette Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 il y a 20 minutes, prof désécol a dit : plutôt que de dénoncer les adjoints exigeants Exigeant n'est pas l'adjectif qui convient.
Frédo45 Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 Le 09/10/2019 à 18:40, montagny a dit : tu juges sans connaître. Un a priori de plus. Quand sur 18 enseignants, plus de 65% sont là depuis plus de 8 ans et 80% depuis plus de 5 ans, c'est que la qualité de vie au travail est bonne.... Des remplaçants qui viennent à reculons et qui demande un poste au mouvement aussi est un signe.... C'est sûr il y a beaucoup de monde mais les conditions d'enseignement sont bonnes avec des moyens et des locaux adaptés. Pourquoi le tun over sur les écoles de petite taille est-il énorme ? Mais oui, je ne connais pas. Tu es le seul à savoir. Je suis opposé aux écoles mini-collèges. Ce sont des usines. Est-ce que tous les enseignants connaissent tous les élèves dans ton école ? J'ai travaillé dans une école à 10 classes. Ce n'était déjà pas le cas. Alors 18 enseignants. Un enfant, ce n'est pas un produit manufacturable. Et si le turn-over sur les petites écoles est important - ce n'est pas le cas partout - c'est parce qu'elles sont en zone rurale et que, comme le reste de la population, beaucoup d'enseignants vivent en zone urbaine. Rien de plus.
Frédo45 Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 Le 11/10/2019 à 22:18, Yuuko a dit : C'est vrai que les a prioris c'est pas le genre de la maison … On a des chiffres autres que celles de ton école ? 4 enseignantes chez moi : 21 ans d'ancienneté dans l'école pour la dirlette sur l'école, 10 ans pour la suivante, 8 ans pour moi et 7 ans pour la dernière collègue La seule raison qui ferait fuir ma dirlette de son poste ? Un statut hiérarchique du directeur (mais ça c'est peut-être parce qu'on sait toutes ouvrir des portes et répondre au téléphone ) Et sur mon RPI, 4 classes. J'y suis depuis 15 ans, mes deux collègues de maternelle étaient là avant moi et mon directeur est ici depuis 6 ans. Les collègues qui sont partis l'ont fait pour de multiples raisons : - se rapprocher d'Orléans pour certains, - fermeture de postes - suivre son époux dans un autre département...
Frédo45 Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 Le 11/10/2019 à 22:53, Goëllette a dit : Parce qu'elle a de la chance d'avoir des collègues qui la soutiennent et ne passent pas leur temps à chercher la bébête et à la contredire quand elle essaie de faire appliquer les textes. Parce qu'il est là, le principal problème des directeurs : leurs collègues. Donc je ne suis pas pour un statut hiérarchique, mais je pense qu'il est urgentissime de conforter la place du directeur par un statut ... non hiérarchique, mais qui précise qui fait quoi, qui est responsable de quoi, qui ne fait pas quoi et qui n'est pas responsable de quoi. Ça fait longtemps que je ne suis plus directrice (et ça ne me manque pas) et, avec l'évolution des mentalités, mon avis sur le sujet a un peu évolué. J'enseigne en REP+ et dans la mienne et celle d'à côté, tous les directeurs d'élémentaire sont totalement déchargés (et presque que des hommes, tiens-tiens ...), avec une charge à peu près équivalente de travail. Pourtant, ils ne vivent pas la situation de la même façon. L'un aurait aimé conserver une classe et prend des groupes d'élèves en décloisonnement. Celui de l'école à côté se dit si débordé qu'il communique avec ses collègues de l'étage par texto, parce qu'il n'a pas le temps de sortir de son bureau ... Là n'est donc pas l'unique problème ... On n'a pas le droit de contredire son directeur ? Ah ! On voit ce qu'apporterait un statut... Et les collègues sont le principale problème des directeurs ? Pas la surcharge de paperasse ? Pas la hiérarchie ? C'est sûr que si tu te comportes en cheffe scout, les collègues ne risquent pas d'apprécier. Et si on se dit que les collègues sont les principaux problèmes des directeurs, ne pourrait-on pas dire l'inverse ? 1 1
Frédo45 Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 Le 12/10/2019 à 08:22, Nao a dit : Bien entendu. Mais bon, des collègues ch****, punaise ça n'aide pas. Des directeurs cass-c**** aussi. 1 1
Frédo45 Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 Le 12/10/2019 à 08:30, Goëllette a dit : Non, parce que j'écris "le principal", et non l'unique. Et ces forums sont les témoins de ce que j'explique, notamment ce sujet. Et tu es à te lire, on a la preuve de ce que peut penser un directeur de ses adjoints et comment ils les considèrent. Et ça ne donne pas envie de leur procurer un statut. 1
Savane Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 il y a 15 minutes, Frédo45 a dit : Et tu es à te lire, on a la preuve de ce que peut penser un directeur de ses adjoints et comment ils les considèrent. Et ça ne donne pas envie de leur procurer un statut. +1000 le genre de personne avec qui je détesterais travailler ! 1
Nao Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 il y a une heure, Frédo45 a dit : Mais oui, je ne connais pas. Tu es le seul à savoir. Je suis opposé aux écoles mini-collèges. Ce sont des usines. Est-ce que tous les enseignants connaissent tous les élèves dans ton école ? J'ai travaillé dans une école à 10 classes. Ce n'était déjà pas le cas. Alors 18 enseignants. Un enfant, ce n'est pas un produit manufacturable. Et si le turn-over sur les petites écoles est important - ce n'est pas le cas partout - c'est parce qu'elles sont en zone rurale et que, comme le reste de la population, beaucoup d'enseignants vivent en zone urbaine. Rien de plus. Et aussi parce que dans les petites écoles, l'administratif est le même que dans les grandes écoles avec, en plus, un multiple niveau, un temps de décharge réduit à peau de chagrin, un relationnel aux élus pas toujours facile.... Donc le turn over, il est aussi lié à l'épuisement pur et simple. Je regrette mon ancienne école de RPI pour tout un tas de raisons, mais je suis bien contente d'avoir repris les 8 kg que j'y avais perdu et le temps perdu à passer auprès de mes enfants à moi. 1
Nao Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 il y a une heure, Frédo45 a dit : Des directeurs cass-c**** aussi. mais bien entendu !!!!! j'ai l'impression que lorsque je parle des quelques adjoints pénibles, je transgresse un tabou. On peut encore écrire ici sans passer pour le dernier des imbéciles ou des fachos, tout de même, non ? 1
Nao Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 Il y a 1 heure, prof désécol a dit : Et donc -au risque de se répéter- plutôt que de dénoncer les adjoints exigeants (exigeants, mais leurs exigences sont-elles raisonnables ?) qui ont toujours existé, peut être faudrait-il s'insurger contre l'évolution stupide de l’École qui a inutilement placé peu à peu les directeurs dans une posture inconfortable (on est d'accord) : - avec son projet d'école artificiel dont on s'interroge toujours sur son utilité et que les directeurs doivent encadrer - ses conseils d'école qui ont fait rentrer les parents dans l'école (souvent bien plus pénibles que certains adjoints...) que les directeurs doivent animer - la mise en place des 108 heures et ses APC et concertations creuses que les directeurs doivent "piloter" - la multiplication d'intervenants adultes -liée notamment à la très discutable inclusion scolaire généralisée- et de réunions que les directeurs doivent gérer - la généralisation de tableaux aussi nombreux qu'inutiles que les directeurs doivent remplir et je laisse à d'autres le soin de continuer la liste. Alors, oui, "c'est pénible mais c'est comme ça", mais se focaliser sur certains adjoints permettra simplement aux gouvernements actuels et à venir de charger encore un peu plus la mule avec le genre de machins que je viens d'évoquer en nous regardant nous diviser. Tout comme se focaliser sur les parents pénibles à qui les évolutions de l'Ecole ont donné un blanc seing.
Floredelouest Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 Il y a 14 heures, Nao a dit : mais bien entendu !!!!! j'ai l'impression que lorsque je parle des quelques adjoints pénibles, je transgresse un tabou. On peut encore écrire ici sans passer pour le dernier des imbéciles ou des fachos, tout de même, non ? Je rappelle que la discussion de départ partait du fait que goellette généralisait en indiquant que le principal problème directeurs était leurs adjoints. Des adjoints il y en a des très pénibles, qui bouffent la vie des directeurs. Des directeurs, il y en a des très pénibles qui bouffent le vie des adjoints. Il ne s'agit pas de nier vos expériences, loin de là, mais il y a aussi des gens très bien des deux côtés qui s'entraident et se tiennent les coudes en cas de grand vent. De ma petite expérience, c'est la majorité des cas. 3 1
prof désécol Posté(e) 13 octobre 2019 Posté(e) 13 octobre 2019 il y a 20 minutes, Nao a dit : Tout comme se focaliser sur les parents pénibles à qui les évolutions de l'Ecole ont donné un blanc seing. Je ne me focalise pas sur eux ; j'ai d'ailleurs pris soin de mettre en plus petit mon commentaire les concernant. Et là, c'est plus largement l'abandon par l’État de la défense de ses agents qui est en question.
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