montagny Posté(e) 14 octobre 2019 Posté(e) 14 octobre 2019 il y a 1 minute, Frédo45 a dit : Et ce que tu décris, c'est ton désir de mise au pas des adjoints. tu fantasmes un peu trop Fredo, t'as besoin de vacances.... Jamais il n'a été demandé une telle chose
Frédo45 Posté(e) 14 octobre 2019 Posté(e) 14 octobre 2019 Le 13/10/2019 à 18:51, montagny a dit : en tant que pédagogue, j'ai appris à répéter pour que la consigne passe bien même face à des esprits récalcitrants....😁 https://www.marianne.net/debattons/forum/snuipp-15-mesures-au-millimetre-rien-pour-les-directions-d-ecole?fbclid=IwAR1PrCnvx2yqmA0OSkdSoOTdHwnjCtX2HqMDgWZqUHYXriLFQ2_Z59F1SwQ Les “15 mesures d’urgence pour la direction d’école“ proposées par le SNUipp sont plus “étroites“ que la “lecture du Ministre“ (vos termes).. Une partie de ces mesures sont totalement déconnectées de ce qu’est le pilotage d’une école et d’une équipe (3, 3, 5, 6…) ; Déjà, nous, le pilotage est un terme que l'on réfute. C'est du faux new management mais surtout un vrai flicage. Et je ne vois pas en quoi le directeur est apte à mieux piloter que moi ? Il a un brevet de pilotage. Et qu'on ne me parle pas de l'aptitude qui est une vaste fumisterie, avec certains qui passent un entretien, d'autres non, d'autres qui font fonction puis qui se font bananer mais qu'on maintient en fonction... une autre partie méconnait sciemment la réalité des situations familiales personnalisées (4 par ex quant aux dossiers d’entrée en 6ème) ; d’autres encore sont déjà de mise dans la plupart des circonscriptions de France… On peut en discuter “mesure“ par “mesure“... On a vraiment l’impression que l’écriture de ces 15 mesures (dont toutes ne sont pas d’urgence, la 15ème par exemple concerne principalement la rentrée !) correspond à une volonté d’occuper le terrain “revendicatif“ sans avoir tenu compte des réalités de notre métier ! Comment pouvez-vous écrire "Pour le SNUipp-FSU, un statut de chef d’établissement du 1er degré serait une réponse inappropriée et de nature à aggraver les conditions de travail des directeurs et des directrices. Aucun statut ne leur permettra de répondre aux multiples sollicitations qui sont les leurs, ni à l’empilement des tâches et à la complexification de leurs missions. Pire, cela les éloignerait de leurs équipes, alors même que l’isolement aggrave les problèmes.“ ??? La véritable question est ce que vous mettez derrière le terme “chef d’établissement“ ! Et le statut d’emploi fonctionnel, vous y avez pensé ? Bah un chef d'établissement, c'est un chef d'établissement. Vous avez besoin d'un glossaire ? Comment un statut permettant de reconnaitre notre métier pourrait “aggraver les conditions de travail" des dirlo-lettes ??? Comment un statut qui permettrait donc une revalorisation salariale STATUTAIRE, une aide administrative pérenne STATUTAIRE, une décharge de direction (en fonction des situations) STATUTAIRE, pourrait « aggraver » nos conditions de travail ??? Parce qu'avec un statut, la pression serait encore plus grande. Qui peut croire que les IEN ne sont pas mis sous pression ? Le GDID seulement. Je ne vais pas commenter la suite qui n'est qu'affirmations péremptoires et fantasmes.
Frédo45 Posté(e) 14 octobre 2019 Posté(e) 14 octobre 2019 il y a 5 minutes, montagny a dit : tu fantasmes un peu trop Fredo, t'as besoin de vacances.... Jamais il n'a été demandé une telle chose "on gagnera du temps au lieu de sans cesse devoir parlementer ou argumenter sur des règles et textes officiels que certains rechignent à appliquer...." Garde à vous ! Vous allez me les passer ces évaluations et vous allez me le planter dans votre classe le drapeau. Mais à part, jamais tu ne demandes ce genre de choses... 1
Nao Posté(e) 14 octobre 2019 Posté(e) 14 octobre 2019 il y a 37 minutes, Frédo45 a dit : Et peut-être que les 10 % focalisent sur toi aussi. Ton côté colérique peut-être... Mais de quoi parles-tu, là ? A quel moment a-t-il été question de moi en terme de directeur chefaillon ? On parle des missions intenables de directeur, ben voilà je les illustre de mon expérience. Je détaille aussi mon expérience d'adjointe, spectatrice ayant du mal à se contenir en CM où un ou deux collègues agressifs ont besoin de s'exprimer. C'est comme sur ce forum, certains discutent et d'autres cherchent la dispute. T'as pris du poids ? Peut être que tu n'en fais pas assez, va savoir. Bon, j'arrête la provoc, tu t'en sors très bien tout seul dans ce domaine. Les punch lines ça va 5 minutes. 1
montagny Posté(e) 14 octobre 2019 Posté(e) 14 octobre 2019 Un autre témoignage : ("Bonsoir tout le monde. Je voudrais aller encore plus loin que ce qu'a écrit Pascal.) Je suis directeur en REP+, 16 classes, un dispositif ULIS école, 310 élèves, 20 collègues, 2 EFS, 6 ATSEM, 5 AESH, 2 professeurs d'ELCO, 2 services civiques, 3 assistants pédagogiques et j'en passe… et j'ai une décharge totale de classe. Le privilège ultime… enfin c'est ce que je croyais avant d'avoir ce poste, quand j'avais 1 jour de décharge pendant 7 ans dans une école de 6 classes en RRS. Loin de moi la volonté de me plaindre, j'ai choisi d'être directeur et ce métier m'apporte beaucoup de satisfactions. Mais je suis tombé dans le piège: je suis devenu directeur de mon école 24h sur 24. Je travaille tous les soirs chez moi jusqu'à 21h pour répondre aux nombreuses commandes institutionnelles car il m'est impossible de le faire durant la journée (je sais, c'est difficile à croire, mais les sollicitations permanentes quand je suis dans mon bureau m'empêchent de rédiger par exemple des comptes-rendus de réunions). Il m'arrive fréquemment de me réveiller la nuit car je pense à des choses à ne pas oublier; je me lève et vais noter dans mon agenda. Personne ne le fait pour moi, je gère TOUT SEUL. J'ai la même charge de travail qu'un chef d'établissement mais je suis TOUT SEUL. Et toujours pas de statut... J'invite n'importe quel planqué de délégué syndical à venir passer une semaine en immersion totale dans mon école. En fait ils savent très bien..."
nonau Posté(e) 14 octobre 2019 Posté(e) 14 octobre 2019 il y a 26 minutes, montagny a dit : Un autre témoignage : ("Bonsoir tout le monde. Je voudrais aller encore plus loin que ce qu'a écrit Pascal.) Je suis directeur en REP+, 16 classes, un dispositif ULIS école, 310 élèves, 20 collègues, 2 EFS, 6 ATSEM, 5 AESH, 2 professeurs d'ELCO, 2 services civiques, 3 assistants pédagogiques et j'en passe… et j'ai une décharge totale de classe. Le privilège ultime… enfin c'est ce que je croyais avant d'avoir ce poste, quand j'avais 1 jour de décharge pendant 7 ans dans une école de 6 classes en RRS. Loin de moi la volonté de me plaindre, j'ai choisi d'être directeur et ce métier m'apporte beaucoup de satisfactions. Mais je suis tombé dans le piège: je suis devenu directeur de mon école 24h sur 24. Je travaille tous les soirs chez moi jusqu'à 21h pour répondre aux nombreuses commandes institutionnelles car il m'est impossible de le faire durant la journée (je sais, c'est difficile à croire, mais les sollicitations permanentes quand je suis dans mon bureau m'empêchent de rédiger par exemple des comptes-rendus de réunions). Il m'arrive fréquemment de me réveiller la nuit car je pense à des choses à ne pas oublier; je me lève et vais noter dans mon agenda. Personne ne le fait pour moi, je gère TOUT SEUL. J'ai la même charge de travail qu'un chef d'établissement mais je suis TOUT SEUL. Et toujours pas de statut... J'invite n'importe quel planqué de délégué syndical à venir passer une semaine en immersion totale dans mon école. En fait ils savent très bien..." Ces gens là sont à côté de la plaque! Vous êtes à côté de la plaque! Une demande corporatiste, réactionnaire et affligeante. Jai honte d'être prof quand j'entends ce genre de sortie. Montons encore les gens les uns contre les autres les lendemains risquent fort d'être très douloureux.
blacknader Posté(e) 14 octobre 2019 Posté(e) 14 octobre 2019 il y a 24 minutes, montagny a dit : Un autre témoignage : ("Bonsoir tout le monde. Je voudrais aller encore plus loin que ce qu'a écrit Pascal.) Je suis directeur en REP+, 16 classes, un dispositif ULIS école, 310 élèves, 20 collègues, 2 EFS, 6 ATSEM, 5 AESH, 2 professeurs d'ELCO, 2 services civiques, 3 assistants pédagogiques et j'en passe… et j'ai une décharge totale de classe. Le privilège ultime… enfin c'est ce que je croyais avant d'avoir ce poste, quand j'avais 1 jour de décharge pendant 7 ans dans une école de 6 classes en RRS. Loin de moi la volonté de me plaindre, j'ai choisi d'être directeur et ce métier m'apporte beaucoup de satisfactions. Mais je suis tombé dans le piège: je suis devenu directeur de mon école 24h sur 24. Je travaille tous les soirs chez moi jusqu'à 21h pour répondre aux nombreuses commandes institutionnelles car il m'est impossible de le faire durant la journée (je sais, c'est difficile à croire, mais les sollicitations permanentes quand je suis dans mon bureau m'empêchent de rédiger par exemple des comptes-rendus de réunions). Il m'arrive fréquemment de me réveiller la nuit car je pense à des choses à ne pas oublier; je me lève et vais noter dans mon agenda. Personne ne le fait pour moi, je gère TOUT SEUL. J'ai la même charge de travail qu'un chef d'établissement mais je suis TOUT SEUL. Et toujours pas de statut... J'invite n'importe quel planqué de délégué syndical à venir passer une semaine en immersion totale dans mon école. En fait ils savent très bien..." c'est quoi les assistants pédagogiques ? Il cite le "privilège ultime" de la décharge totale de classe. A titre personnel, jamais je ne voudrais cela, hors de question de quitter une classe, hors de question de demander une direction d'une école de la taille d'un collège sans aucun moyen humain. J'aurai l'impression d'être enfermée dans mon bureau, pressée de toute part tous les jours. Les partenaires sauraient que je suis à disposition car dans le bureau et passeraient leur temps à me solliciter. Bref, je ne sais pas d'autres rêvent de décharge totale, moi ça me repousse. Et en plus, il est en REP+, vive la réunionite ! vive la paperasse ! 1
nola Posté(e) 14 octobre 2019 Posté(e) 14 octobre 2019 il y a 56 minutes, montagny a dit : Un autre témoignage : ("Bonsoir tout le monde. Je voudrais aller encore plus loin que ce qu'a écrit Pascal.) Je suis directeur en REP+, 16 classes, un dispositif ULIS école, 310 élèves, 20 collègues, 2 EFS, 6 ATSEM, 5 AESH, 2 professeurs d'ELCO, 2 services civiques, 3 assistants pédagogiques et j'en passe… et j'ai une décharge totale de classe. Le privilège ultime… enfin c'est ce que je croyais avant d'avoir ce poste, quand j'avais 1 jour de décharge pendant 7 ans dans une école de 6 classes en RRS. Loin de moi la volonté de me plaindre, j'ai choisi d'être directeur et ce métier m'apporte beaucoup de satisfactions. Mais je suis tombé dans le piège: je suis devenu directeur de mon école 24h sur 24. Je travaille tous les soirs chez moi jusqu'à 21h pour répondre aux nombreuses commandes institutionnelles car il m'est impossible de le faire durant la journée (je sais, c'est difficile à croire, mais les sollicitations permanentes quand je suis dans mon bureau m'empêchent de rédiger par exemple des comptes-rendus de réunions). Il m'arrive fréquemment de me réveiller la nuit car je pense à des choses à ne pas oublier; je me lève et vais noter dans mon agenda. Personne ne le fait pour moi, je gère TOUT SEUL. J'ai la même charge de travail qu'un chef d'établissement mais je suis TOUT SEUL. Et toujours pas de statut... J'invite n'importe quel planqué de délégué syndical à venir passer une semaine en immersion totale dans mon école. En fait ils savent très bien..." Très bon texte, effectivement, qui montre bien tout ce qui ne va pas. Prenons nous en à ceux qui, bon an mal an, et malgré tous leurs défauts défendent encore les faibles, les malades, les marginaux, souvent au prix d'une carrière bousillée s'ils sont réellement combatifs, pour éviter de faire face aux harceleurs. Très instructif, effectivement. Merci Montagny. 1
dameoiselle Posté(e) 15 octobre 2019 Posté(e) 15 octobre 2019 Chez nous, un certain nombre de délégués syndicaux sont... directeurs d'école. Et pour un certain nombre ils ne demandent pas un statut hiérarchique mais une aide administrative. Je ne peux m'empêcher de noter qu'on est en train de rajouter des couches hiérarchiques et des outils de contrôle dans l' EN, quand les grandes entreprises se dirigent vers des organisations moins pyramidales avec plus d'autonomie et de prises de décisions des salariés. On nous réduit le choix de nos formations quand on les encourage à se former dans les domaines qui leurs semblent pertinents. La gestion du personnel à l'EN c'est vraiment lamentable. 3
papillon2704 Posté(e) 15 octobre 2019 Posté(e) 15 octobre 2019 Il y a 9 heures, montagny a dit : Un autre témoignage : ("Bonsoir tout le monde. Je voudrais aller encore plus loin que ce qu'a écrit Pascal.) Je suis directeur en REP+, 16 classes, un dispositif ULIS école, 310 élèves, 20 collègues, 2 EFS, 6 ATSEM, 5 AESH, 2 professeurs d'ELCO, 2 services civiques, 3 assistants pédagogiques et j'en passe… et j'ai une décharge totale de classe. Le privilège ultime… enfin c'est ce que je croyais avant d'avoir ce poste, quand j'avais 1 jour de décharge pendant 7 ans dans une école de 6 classes en RRS. Loin de moi la volonté de me plaindre, j'ai choisi d'être directeur et ce métier m'apporte beaucoup de satisfactions. Mais je suis tombé dans le piège: je suis devenu directeur de mon école 24h sur 24. Je travaille tous les soirs chez moi jusqu'à 21h pour répondre aux nombreuses commandes institutionnelles car il m'est impossible de le faire durant la journée (je sais, c'est difficile à croire, mais les sollicitations permanentes quand je suis dans mon bureau m'empêchent de rédiger par exemple des comptes-rendus de réunions). Il m'arrive fréquemment de me réveiller la nuit car je pense à des choses à ne pas oublier; je me lève et vais noter dans mon agenda. Personne ne le fait pour moi, je gère TOUT SEUL. J'ai la même charge de travail qu'un chef d'établissement mais je suis TOUT SEUL. Et toujours pas de statut... J'invite n'importe quel planqué de délégué syndical à venir passer une semaine en immersion totale dans mon école. En fait ils savent très bien..." Voilà, de mieux en mieux, plus ça va, plus tu t'enfonces, tu penses nous attendrir ou nous faire changer d'avis avec ce pseudo témoignage anti syndical ? Mais, c'est le contraire, tu ne fais que renforcer (nos) mes convictions. Quand cette personne aura un statut hiérarchique, moi je souhaite beaucoup de courage aux délégués syndicaux qui travailleront dans son école. 2
montagny Posté(e) 15 octobre 2019 Posté(e) 15 octobre 2019 il y a 14 minutes, papillon2704 a dit : Voilà, de mieux en mieux, plus ça va, plus tu t'enfonces, tu penses nous attendrir ou nous faire changer d'avis avec ce pseudo témoignage anti syndical ? je ne recherche rien sinon montrer le quotidien des directeurs.trices d'école. Etant syndiqué je me vois mal être anti syndical.. quelque autres témoignanges que le GDID reçoit par dizaine tous les jours : Les parenthèses indiquent une omission volontaire (texte trop long, indice trop flagrant...) : " '...) On s'épuise bien plus vite quand personne ne se rend compte (ou ne veut pas se rendre compte) des heures de travail invisible (combien de soirées devant mon ordinateur pendant que beaucoup d'autres sont devant leur télévision): les collègues ne se posent même pas la question, les parents ne peuvent pas le savoir et la hiérarchie fait semblant de ne pas s'en rendre compte (...)" "(...) la responsabilité qui à mon sens n’appartient qu’au seul système. Celui-là même qui détruit ceux qu’il est sensé protéger , qui isole et qui reste sourd à la souffrance de ses plus humbles et dévoués éléments. Alors stop au dévouement ,à l’humilité et à la culpabilité ! Il ne faut plus que de tels drames se passent (...)" "(...) toujours en convalescence suite à une succession de « burn-out » accumulés les dernières années de ma carrière (...), tenant difficilement le coup, mais restant debout grâce à une vie privée riche et chaleureuse, mais accumulant les problèmes de santé (bronchites, sinusites à répétition, pneumonie grave … ), retournant sans cesse au travail après un minimum de jours d’arrêt- maladie, et épuisement important qui a fait que depuis, mes paupières se ferment à tout moment pour m’obliger à me reposer et NE PLUS VOIR. (...)" "(...) Cette année je ne suis plus directrice, j'ai jeté mon tablier après plus de 20 ans de direction. C'était devenu trop difficile ces dernières années... (...)" "(...) ces beaux projets ces belles idées ne résistent pas aux contraintes du temps. Concilier le métier, l'engagement associatif ou participatif et la vie privée est compliqué. (...)" "(...) Pour une moyenne de 50 h par semaine, le nez dans le guidon, pendant toutes ces années, comment avons - nous pu le faire ? (...)" "(...) Jusqu’à quand notre investissement de chaque jour, notre envie de bien faire notre travail nous porteront sans que nous nous effondrions? Directrice (...) depuis 20 ans, je fais de mon mieux mais l’épuisement me gagne comme pour Christine que je ne connaissais pas personnellement mais que je comprends tellement ! Je ne tiens que parce que je pense aux collègues, à mes enfants, aux élèves et à leurs familles... (...)" "(...) J'ai été instit puis PE, douze ans directeur d'écoles parfois grosses... Et puis j'en ai eu marre ! Marre d'être méprisé, maltraité (à tous les sens du terme), d'exercer un métier fantôme ! (...) je n'ai rien vu changer, et (...) j'ai passé le concours de personnel de direction. Avec succès. J'ai laissé tomber l'école pour le collège, où tout n'est pas merveilleux mais où il y a un statut, un métier, une carrière. (...)" "(...) cette pauvre Christine Renon, qui à mes yeux, était évidemment une cheffe d'établissement ! (...)" "(...) Je suis directrice depuis plus de 15 ans, (...) et j’aime mon métier. Je n’ai jamais connu une rentrée comme celle-ci. Comme tous les ans, je ne pars jamais de l’école avant 18h (souvent vers 19h30), je déjeune en 15-20 min max pour travailler le midi, je suis à l’école tous les mercredis matins (4h au minimum) et tous les samedis ou dimanches matins (3h aussi minimum, souvent plus). Mais, contrairement à d’habitude, je suis loin d’avoir terminé. Je m’en vais donc (oui, j’ai des enfants que je tente de voir entre deux portes) en laissant tout un tas de trucs moins urgents sous la carpette et ma conscience professionnelle ne s’en accommode pas. Depuis plusieurs jours, j’ai une douleur dans la poitrine et je remarque que je suis stressée. (...)" "(...) Je suis directrice depuis 13 ans et les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. Je suis de ceux et de celles qui espèrent toujours que les choses évoluent dans le bon sens mais c’est de pire en pire. (...)" "(...) ... Au début, j'y arrivais à peu près, puis au fil des années j'ai senti la pression tomber sur la fonction (...) J'ai tenu bon jusque mon âge légal de retraite (...) Je suis partie épuisée sans avoir tous mes trimestres (...). Et je respire ! Le geste de Christine Renon m'a ébranlée et réveillé tous mes démons... D'autres avant elle se sont suicidées dont une directrice formidable à Belfort il y a quelques années, mais ce qui me touche, c'est le sacrifice de Christine qui très lucide quand elle a écrit toutes ses lettres qui sont autant de témoignages sur les conditions de travail des directeurs d'école : ce qu'aucun n'avait jamais osé faire, elle l'a fait ! (...)" "(...) les responsables on les connait. (...)" "(...) un syndicat en particulier parle du problème de la "direction d école" pour une nouvelle fois ne pas nous nommer. Honte à eux ! (...) "(...) ce qui me rend furieux, c'est la lamentable récupération qu'en font les syndicats alors qu'ils ont favorisé cet acte. Et tout bien réfléchi, ils sont même fautifs. (...)"
papillon2704 Posté(e) 15 octobre 2019 Posté(e) 15 octobre 2019 Et alors ? Tu penses que des témoignages similaires de PE non-directeurs n'existent pas ? Qu'un statut de chef changera quelque chose ? Diviser pour mieux régner. 3
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