Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Les témoignages sont identiques pour les collègues, pas besoin d être directeurs. Ils sont maltraités par l institution est la solution est encore plus de tâches à venir. Si vous voulez d un statut, acceptez un système moins horysontal où les profs et parents peuvent aussi juger votre gestion. Il y a des directeurs qui se plaignent et d autres qui le vivent très bien. Les collègues directeurs, ceux que je côtoies, tu vois je ne généralise, en ont assez de cette revendication du statut qu une partie veut et qui, selon eux, ne changera rien ! N écoute pas la base reste sur tes postions dans ton syndicat. Comme toi je connais bien les écoles à l étranger et ses travers ! Donc ce système c est une dégradation du système public et de nos conditions de boulot. 

  • Merci 1
  • J'adhère 2
Posté(e)
il y a 7 minutes, papillon2704 a dit :

Et alors ?

Tu penses que des témoignages similaires de PE non-directeurs n'existent pas ? Qu'un statut de chef changera quelque chose ?

Diviser pour mieux régner.

Merci .... 

Posté(e)
Il y a 15 heures, montagny a dit :

Un autre témoignage :

("Bonsoir tout le monde.
Je voudrais aller encore plus loin que ce qu'a écrit Pascal.)
Je suis directeur en REP+, 16 classes, un dispositif ULIS école, 310 élèves, 20 collègues, 2 EFS, 6 ATSEM, 5 AESH, 2 professeurs d'ELCO, 2 services civiques, 3 assistants pédagogiques et j'en passe… et j'ai une décharge totale de classe. Le privilège ultime… enfin c'est ce que je croyais avant d'avoir ce poste, quand j'avais 1 jour de décharge pendant 7 ans dans une école de 6 classes en RRS.
Loin de moi la volonté de me plaindre, j'ai choisi d'être directeur et ce métier m'apporte beaucoup de satisfactions. Mais je suis tombé dans le piège: je suis devenu directeur de mon école 24h sur 24. Je travaille tous les soirs chez moi jusqu'à 2; 1h pour répondre aux nombreuses commandes institutionnelles car il m'est impossible de le faire durant la journée (je sais, c'est difficile à croire, mais les sollicitations permanentes quand je suis dans mon bureau m'empêchent de rédiger par exemple des comptes-rendus de réunions). Il m'arrive fréquemment de me réveiller la nuit car je pense à des choses à ne pas oublier; je me lève et vais noter dans mon agenda. Personne ne le fait pour moi, je gère TOUT SEUL. J'ai la même charge de travail qu'un chef d'établissement mais je suis TOUT SEUL. Et toujours pas de statut...
J'invite n'importe quel planqué de délégué syndical à venir passer une semaine en immersion totale dans mon école.
En fait ils savent très bien..."

Ce témoignage est symptomatique. Donc, on a un collègue qui était déjà directeur, donc connaissait les problèmes, qui postule sur une école énorme, de celles qui représentent 0,3 % des écoles du pays, donc statistiquement non significatif, qui galère et veut un statut. Ok. Alors, déjà le collègue est volontaire, si c'est tellement l'horreur il faut muter. Ensuite, une école de cette taille c'est une hérésie et elle devrait être scindée en deux, avec deux directions. Enfin, plutôt que de militer pour que le pilotage du MEN change, il veut un statut mais ne remet pas en cause le délire administratif et vertical du MEN. Donc on traite les conséquences mais pas les causes. Je suis désolé mais c'est profondément stupide.

 

Mais surtout, tant que le ministère alourdira continuellement les tâches administratives, statut ou pas, la galère sera toujours là.

 

Et j'en donne un exemple. j'ai participé à une réunion avec l'administration et différents syndicats. S'y trouvait un représentant du Snpden-Unsa, le plus gros syndicat de chef d'établissement, archi-majoritaire avec 85 % des chefs d'établissements. Et celui-ci de dire à l'administration, texto :"il pleut, pardon, non, il neige des circulaires quotidiennement, parfois de plus de 50 pages. C'est intenable, nous n'avons pas le temps de les lire. Et, quand nous nous demandons quelque chose au DASEN nous avons l'obligation que soit ultra-synthétique c'est à dire une page au maximum. Plus d'une page ce n'est pas lu".

 

Alors, on a donc un cde qui a une secrétaire, un CPE, un adjoint, et qui pourtant déclare officiellement que ce n'est plus gérable à cause du pilotage vertical et bureaucratique du ministère. Et qu'il faut transformer tout cela. Donc on peut mettre un joli statut pour le directeurs, si on ne change pas le fonctionnement de notre ministère, ça ne changera rien ou à la marge et dans un an, deux ans, cinq ans on se retrouve au point de départ.

 

Pourtant, le CDE de l'Unsa là, il a un statut, un adjoint, une secrétaire, une grille de salaire plus avantageuse et il déclare officiellement que les CDE ne s'en sortent pas. Alors, on fait quoi ? Bien sûr qu'il faut augmenter les primes de direction, augmenter les décharges et redéfinir juridiquement ce qui relève du directeur et ce qui n'en relève pas. Et arrêter ces écoles-usines. Mais même avec un milliard pour les directeurs et un statut, on ne règlera rien tant que l'on ne changera pas totalement le fonctionnement du ministère.

 

Et au passage, les directeurs qui réclament officiellement qu'ils ne veulent pas travailler moins mais les moyens de faire ce que la hiérarchie leur demande creusent leur propre tombe. Mais peut-être qu'un certain syndicat archi-majoritaire chez les cde, les IEN, IPR et DASEN pourrait échanger en interne pour y réfléchir non ?

  • Merci 1
  • J'adhère 2
Posté(e)
il y a 27 minutes, ronin a dit :

Bien sûr qu'il faut augmenter les primes de direction, augmenter les décharges et redéfinir juridiquement ce qui relève du directeur et ce qui n'en relève pas.

c'est ce que nous mettons derrière le terme de statut. C'est vrai qu'il est difficile de faire comprendre que le statut demandé ne reprendrait que les prérogatives actuelles ave un définition et une DIFFUSION permettant une acception de tous.

il y a 33 minutes, ronin a dit :

ce n'est plus gérable à cause du pilotage vertical et bureaucratique du ministère.

+1

  • Haha 1
Posté(e)

Et pourtant ils ont un statut de chef 

  • J'aime 2
Posté(e)

:applause:

Il y a 2 heures, ronin a dit :

(...) plutôt que de militer pour que le pilotage du MEN change, il veut un statut mais ne remet pas en cause le délire administratif et vertical du MEN. Donc on traite les conséquences mais pas les causes. (...) Mais surtout, tant que le ministère alourdira continuellement les tâches administratives, statut ou pas, la galère sera toujours là. (...) Donc on peut mettre un joli statut pour le directeurs, si on ne change pas le fonctionnement de notre ministère, ça ne changera rien ou à la marge et dans un an, deux ans, cinq ans on se retrouve au point de départ. (...) Bien sûr qu'il faut augmenter les primes de direction, augmenter les décharges et redéfinir juridiquement ce qui relève du directeur et ce qui n'en relève pas. Et arrêter ces écoles-usines. Mais même avec un milliard pour les directeurs et un statut, on ne règlera rien tant que l'on ne changera pas totalement le fonctionnement du ministère. (...) Et au passage, les directeurs qui réclament officiellement qu'ils ne veulent pas travailler moins mais les moyens de faire ce que la hiérarchie leur demande creusent leur propre tombe.

Plutôt que d'entériner le fait que l'école a changé et qu'il faut s'adapter, il faudrait essayer de comprendre - à moins que l'on ne soit un adepte de la religion du Progrès dont le dogme est de croire aveuglément que "tout pas en avant est nécessairement un pas dans la bonne direction", dixit le philosophe Jean-Claude Michéa -, comment on en est arrivé, en une trentaine d'années, à rendre infernal un métier dans l'ensemble relativement tranquille et gratifiant - même si, bien sûr, il a toujours existé des situations difficiles -, non seulement pour les directeurs mais pour l'ensemble des enseignants.

  • J'aime 1
  • Merci 1
  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 22 heures, Nao a dit :

Mais de quoi parles-tu, là ? A quel moment a-t-il été question de moi en terme de directeur chefaillon ? On parle des missions intenables de directeur, ben voilà je les illustre de mon expérience. Je détaille aussi mon expérience d'adjointe, spectatrice ayant du mal à se contenir en CM où un ou deux collègues agressifs ont besoin de s'exprimer. C'est comme sur ce forum, certains discutent et d'autres cherchent la dispute. 

T'as pris du poids ? Peut être que tu n'en fais pas assez, va savoir. 

Bon, j'arrête la provoc, tu t'en sors très bien tout seul dans ce domaine. Les punch lines ça va 5 minutes. 

L'enfer, c'est les autres.

Ca vous va parfaitement...

Posté(e)
Il y a 20 heures, montagny a dit :

Un autre témoignage :

("Bonsoir tout le monde.
Je voudrais aller encore plus loin que ce qu'a écrit Pascal.)
Je suis directeur en REP+, 16 classes, un dispositif ULIS école, 310 élèves, 20 collègues, 2 EFS, 6 ATSEM, 5 AESH, 2 professeurs d'ELCO, 2 services civiques, 3 assistants pédagogiques et j'en passe… et j'ai une décharge totale de classe. Le privilège ultime… enfin c'est ce que je croyais avant d'avoir ce poste, quand j'avais 1 jour de décharge pendant 7 ans dans une école de 6 classes en RRS.
Loin de moi la volonté de me plaindre, j'ai choisi d'être directeur et ce métier m'apporte beaucoup de satisfactions. Mais je suis tombé dans le piège: je suis devenu directeur de mon école 24h sur 24. Je travaille tous les soirs chez moi jusqu'à 21h pour répondre aux nombreuses commandes institutionnelles car il m'est impossible de le faire durant la journée (je sais, c'est difficile à croire, mais les sollicitations permanentes quand je suis dans mon bureau m'empêchent de rédiger par exemple des comptes-rendus de réunions). Il m'arrive fréquemment de me réveiller la nuit car je pense à des choses à ne pas oublier; je me lève et vais noter dans mon agenda. Personne ne le fait pour moi, je gère TOUT SEUL. J'ai la même charge de travail qu'un chef d'établissement mais je suis TOUT SEUL. Et toujours pas de statut...
J'invite n'importe quel planqué de délégué syndical à venir passer une semaine en immersion totale dans mon école.
En fait ils savent très bien..."

Et ça n'arrive jamais aux adjoints, ça ! 😂

Et on en revient à la taille de ces écoles. Bien trop grande pour être gérée de cette façon.

On comprend pourquoi tu défends ces usines. Elle permettre de justifier la revendication d'un statut.

Et bien moi, je préfère qu'on ait des classes à taille humaine.

  • J'aime 2
Posté(e)
Il y a 13 heures, Stork a dit :

En effet :

1) Comme ce collègue l‘écrit lui-même, il a choisi d’être directeur. Personne ne l’a forcé et en plus il peut partir quand bon lui semble. Donc les lamentations, ça va un moment.

2) Traiter nos délégués syndicaux de planqués et donc les mépriser n’est pas la pensée la plus lumineuse que l‘on puisse avoir par les temps qui  courent. Surtout qu’on est toujours le planqué de quelqu’un et en tant que directeur 100 % déchargé, il est pourtant bien placé pour le savoir...

D'autant que je l'invite à son tour à prendre la place pendant une journée d'un délégué syndical. Entre les audiences, les collègues à accompagner, les mails et aux coups de fil auxquels il faut répondre, les plaintes et complaintes des collègues, leur mal-être qu'il faut entendre, les bulletins à compléter, les tournées d'école, les RIS à organiser, les manifestations à organiser, les intersyndicales... Si certains pensent que c'est le panard, qu'ils le fassent, les syndicats manquent de mains. C'est exactement le même argument que les réacs qui t'expliquent que nous sommes des privilégiés et qu'on devrait cesser de se plaindre. A ces gens, je leur dis de passer le concours.

  • J'aime 1
  • J'adhère 2
Posté(e)
30 minutes ago, Frédo45 said:

planqué de délégué syndical

tu vas un peu loin là.

Posté(e)
10 hours ago, montagny said:

Etant syndiqué

dans un syndicat mou du genou, c'est plus facile

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...