Torque Posté(e) 22 octobre 2019 Posté(e) 22 octobre 2019 il y a 2 minutes, ronin a dit : Aujourd’hui il n'y a plus personne dans les syndicats donc tout va bien. Normal, quand Mitterrand a accédé au pouvoir les syndicats se sont couchés devant toutes les agressions du nouveau système car "de gauche". Depuis les colères ont été récupérées par des collectifs corporatifs ( ce n'est pas une critique !), au coup par coup. La société s'est alors organisée en communautés d'intérêt défendant parfois des exigences contradictoires, ce qui arrange bien le système qui nous renvoie les uns contre les autres en comptant les points. Chaque décision économique catastrophique pour la vie de tout un chacun est aussitôt cachée par la mise en avant d'un problème sociétal qui mobilise l'attention du Peuple et ainsi on peut tranquillement satisfaire les plus riches, l'UE et la finance internationale qui gère tout ça. Elle est pas belle la vie ?
ronin Posté(e) 22 octobre 2019 Posté(e) 22 octobre 2019 Y a un peu de ça. Mais rien n'empêche de reconstruire des syndicats combatifs.
Torque Posté(e) 22 octobre 2019 Posté(e) 22 octobre 2019 il y a 7 minutes, ronin a dit : Y a un peu de ça. Mais rien n'empêche de reconstruire des syndicats combatifs. Pour être combatif il faut d'abord savoir ce que l'on veut combattre. Or, depuis que la gauche au pouvoir arrive à faire pire que la droite qu'elle combattait, le logiciel a complètement changé (Macron vient de Hollande, qui vient de la Gauche..). Maintenant le combat se situe entre les tenants de la France et ceux de l'UE, les patriotes souverainistes qui veulent redonner au pays son indépendance ( comme 95% des pays du monde) et les mondialistes qui pensent qu'il faut abolir les frontières et les spécificités nationales en s'ouvrant au monde entier. Bon, ces derniers sont traités d'islamo-collabos par ceux à qui ils reprochent d'être des fachos racistes. On n'est donc pas sorti de l'auberge. Gros pataquès donc, qui arrange bien le système et empêche les gens de s'unir. Cela dit l'expérience "Gilets Jaunes" nous montre que certains comptent bien échapper à ce piège mais leur problème est qu'ils refusent de se fédérer autour d'un porte-parole, d'un leader quoi. Mélenchon a d'ailleurs d'abord vu dans ce grand mouvement de révolte une horde de fachos, avant de tenter de le récupérer et d'ainsi causer sa propre perte. Aucune mesure, aucune sagesse et pas la moindre lucidité, donc. On n'est plus dans une opposition droite-gauche mais dans un affrontement français-français. Alors les syndicats là-dedans...
ronin Posté(e) 22 octobre 2019 Posté(e) 22 octobre 2019 Désolé mais je ne vais pas me mettre la tête dans le sable. Je préfère crever en essayant de me défendre que de faire partie de l'immense masse qui se plaint sans jamais agir ou arrête au premier obstacle. C'est d'ailleurs pour cela que l'on en est là.
Torque Posté(e) 22 octobre 2019 Posté(e) 22 octobre 2019 à l’instant, ronin a dit : Désolé mais je ne vais pas me mettre la tête dans le sable. Je préfère crever en essayant de me défendre que de faire partie de l'immense masse qui se plaint sans jamais agir ou arrête au premier obstacle. C'est d'ailleurs pour cela que l'on en est là. Je suis bien d'accord.
nonau Posté(e) 23 octobre 2019 Posté(e) 23 octobre 2019 Il y a 16 heures, Torque a dit : Mais bon sang Fredo, qu'as-tu à craindre en tant qu'adjoint, d'un statut pour les dirlos ? As-tu peur qu'ils t'imposent des choses, qu'ils te rendent la vie impossible ? Qui te dit qu'ils deviendraient subitement des flics installés dans ta classe ? Ne leur prêterais-tu pas simplement des intentions que toi tu pourrais avoir si on t'accordait un quelconque "pouvoir" ? En quoi une définition claire et nette du métier de directeur te ferait-elle courir un quelconque risque ? Ton rejet quasi hystérique de l'idée même d'un statut pour les dirlos montre juste qu'il serait en effet souhaitable qu'un hypothétique pouvoir ne soit pas accordé à n'importe qui. Mais bon, détends-toi, statut ne veut dire ni pouvoir de coercition ni volonté de te nuire, il s'agit juste d'une base écrite opposable au besoin aux dérives de l'administration. Comme Fredo je pense que Blanquer profitera de la situation pour faire passer le reste de ses idées libérales. Quant aux syndicats, je pense qu'il faudrait rendre obligatoire la syndicalisation dans notre corporation. Certains travailleurs indépendants sont obligés d'être syndiqué pour rentrer dans la corporation. C'est pour cela qu'ils pèsent bien plus au niveau lobbying que nous autres qui sommes pourtant plus de 800 000...
Frédo45 Posté(e) 23 octobre 2019 Posté(e) 23 octobre 2019 Le 22/10/2019 à 16:13, Torque a dit : Mais bon sang Fredo, qu'as-tu à craindre en tant qu'adjoint, d'un statut pour les dirlos ? As-tu peur qu'ils t'imposent des choses, qu'ils te rendent la vie impossible ? Qui te dit qu'ils deviendraient subitement des flics installés dans ta classe ? Ne leur prêterais-tu pas simplement des intentions que toi tu pourrais avoir si on t'accordait un quelconque "pouvoir" ? En quoi une définition claire et nette du métier de directeur te ferait-elle courir un quelconque risque ? Ton rejet quasi hystérique de l'idée même d'un statut pour les dirlos montre juste qu'il serait en effet souhaitable qu'un hypothétique pouvoir ne soit pas accordé à n'importe qui. Mais bon, détends-toi, statut ne veut dire ni pouvoir de coercition ni volonté de te nuire, il s'agit juste d'une base écrite opposable au besoin aux dérives de l'administration. 1) Je ne vois pas l'intérêt d'ajouter une strate supplémentaire dans l'organigramme de l'EN qui est déjà bien trop pyramidal. 2) Il y a déjà des directeurs qui se comportent ainsi sans statut et font vivre un enfer à leurs collègues. Je n'ose imaginer ce que ce sera avec un statut. 3) Un statut, ça crée une différence entre l'enseignant et l'enseignant-directeur (qui enseigne de moins en moins) alors que je reste persuadé qu'un directeur doit être un enseignant au même titre que les autres pour appréhender les difficultés de ce métier. Je pense d'ailleurs la même chose des CPC qui devraient avoir un lien avec les élèves (y compris en tant que maître sup). 4) A force d'accepter des tâches supplémentaires sans rechigner, voilà à quoi on arrive. 5) Si vraiment je le désirais, ça ferait longtemps que je serais directeur. Ca ne m'intéresse pas. Et oui, je n'ai pas envie d'avoir un petit toutou au service de la DSDEN sur mes pieds tous les jours. Je le reconnais. 6) Quand j'entends certains directeurs ou anciens directeurs parler de leurs adjoints et de la nécessité de les mettre au pas, ça ne me rassure pas. 7) Aucune hystérie chez moi. Juste un combat et des convictions. L'hystérie je la laisse à d'autres, ambitieux et mal dans leur peau. 1
Frédo45 Posté(e) 23 octobre 2019 Posté(e) 23 octobre 2019 Il y a 19 heures, natoo a dit : Je suis assez d'accord avec ce que dit Torque. Je suis de nouveau dirlette depuis la rentrée, par chance mes collègues sont sympas et font le boulot. Mais je sais aussi que dans certaines écoles c'est moins réjouissant en terme de fonctionnement d'équipe. Et puis le pouvoir c'est quand même un drôle de truc, si c'est avoir l'ascendant sur mes collègues ça ne m'intéresse pas. En revanche si c'est pouvoir prendre des décisions qui sont bonnes pour la collectivité que je pilote dans des situations de crise, ben j'en veux bien. Comme Torque et d'autres je me demande bien ce que les adjoints peuvent bien voir à craindre du statut des dirlos. Certains me répondront qu'il y a des tordus partout, et ils ont raison. Mais certainement pas plus chez les dirlos qu'ailleurs. C'est un peu comme "l'obligation" de se syndiquer quand on entre à l'EN, parce que forcément notre "patron" va nous la faire à l'envers. Partir du principe que ça va mal se passer, c'est une drôle d'idée je trouve. Désolé mais je n'ai jamais vu une situation de crise qui se réglait grâce aux décisions autoritaires d'une seule personne. Quant à partir du principe que ça va mal se passer, disons que quand on a quelques années d'expérience dans l'EN, on s'y fait...
Frédo45 Posté(e) 23 octobre 2019 Posté(e) 23 octobre 2019 Il y a 19 heures, ronin a dit : Ah bon on est obligé de se syndiquer ? Oui, c'est nouveau, ça vient de sortir...
Frédo45 Posté(e) 23 octobre 2019 Posté(e) 23 octobre 2019 Il y a 19 heures, Torque a dit : A mon époque (), le SNI mettait la pression dès l'Ecole Normale sur les élèves-maîtres. Le non syndiqué était perçu comme un jaune, un facho, un traître à la cause. Il reste encore de vieilles habitudes dans certains esprits... De nos jours encore, où de plus en plus de problèmes remontent à l'inspection, j'ai pu remarquer de nombreuses fois que les syndicats défendent rapidement un adhérent de chez eux pour peu qu'il porte la bonne parole dans son école et que cela fait reculer certains IEN. J'ai énormément de mal à le dire mais il faut bien constater qu'actuellement ne pas être syndiqué fait courir un gros risque en cas de souci. Reste à trouver le "bon" syndicat.. Que c'est ridicule ! Les non-syndiqués peuvent être accompagnés par un syndicat s'ils le désirent. Lors des opérations du mouvement ou de l'avancement, ils sont défendus s'ils sont lésés comme tout enseignant. Alors, bien sûr que les syndicats défendent avec plus de force leurs syndiqués ! On ne va pas leur reprocher ça aussi ? Franchement, on touche le fond, là. 1
Adan Posté(e) 23 octobre 2019 Posté(e) 23 octobre 2019 il y a 5 minutes, Frédo45 a dit : Que c'est ridicule ! Les non-syndiqués peuvent être accompagnés par un syndicat s'ils le désirent. Lors des opérations du mouvement ou de l'avancement, ils sont défendus s'ils sont lésés comme tout enseignant. Alors, bien sûr que les syndicats défendent avec plus de force leurs syndiqués ! On ne va pas leur reprocher ça aussi ? Franchement, on touche le fond, là. Et tu es bien patient de répondre. Certains s ennuient et d autres ne changeront pas d avis. Si après pour dire c était mieux avant. Quand le directeur sera recruté en privé ( puisque les textes le permettent pour les chefs d établissements) et que les enseignants se verront écartes et subiront ces nouveaux chefs. Ils diront c était mieux avant. Une amie, qui ne jurait que par le statut de psychologue, s en mord les doigts ! Et pourtant elle a porté la réforme car elle est représentant syndical. 2
Torque Posté(e) 23 octobre 2019 Posté(e) 23 octobre 2019 Je te le dis comme ça Fredo et tu en fais ce que tu veux, mais tes insultes, invectives et autres termes relevant du mépris envers tes interlocuteurs ou leurs propos, ne renforce en rien le fond de tes raisonnements. Pour moi ça montre juste une crainte et un refus d'entendre l'autre, voire exprime un mal-être issu de mauvaises expériences passées, mais en aucun cas ça ne peut servir d'argument. Enfin, tu fais comme tu le sens hein. Un débat qui pourrait être constructif se transforme en affrontement permanent, c'est bien dommage. 1 1
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