Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Non je ne suis pas en rep +. Mais j'ai tendance à penser que c'est plus une histoire de personnalité et de la manière dont on voit la fonction que lié au fait d'avoir un statut. Même dans des coins plus tranquilles il y a des collègues qui jouent à l'IEN directeur ou pas d'ailleurs.

Alors j'imagine ben qu'en REP la pression de la hiérarchie pour que les collègues participent aux projets du réseau est plus forte. Mais pour autant imposer aux collègues ce n'est pas notre rôle et c'est contre-productif à mon avis. Bosser sur des projets avec des collègues qui traînent la patte, c'est double dose pour moi.

Posté(e)

Tout à fait d'accord avec Natoo !

Posté(e)
Il y a 5 heures, natoo a dit :

Non je ne suis pas en rep +. Mais j'ai tendance à penser que c'est plus une histoire de personnalité et de la manière dont on voit la fonction que lié au fait d'avoir un statut. Même dans des coins plus tranquilles il y a des collègues qui jouent à l'IEN directeur ou pas d'ailleurs.

Alors j'imagine ben qu'en REP la pression de la hiérarchie pour que les collègues participent aux projets du réseau est plus forte. Mais pour autant imposer aux collègues ce n'est pas notre rôle et c'est contre-productif à mon avis. Bosser sur des projets avec des collègues qui traînent la patte, c'est double dose pour moi.

Un projet c'est un engagement. Soit on le fait à fond soit on ne le fait pas... C'est comme dans la vie ou dans le sport par exemple.

Quant aux directeurs, leur rôle est encadré par un texte réglementaire, en cas de conflit, il vaut mieux le maîtriser...

Posté(e)
Il y a 6 heures, natoo a dit :

Non je ne suis pas en rep +. Mais j'ai tendance à penser que c'est plus une histoire de personnalité et de la manière dont on voit la fonction que lié au fait d'avoir un statut. Même dans des coins plus tranquilles il y a des collègues qui jouent à l'IEN directeur ou pas d'ailleurs.

Alors j'imagine ben qu'en REP la pression de la hiérarchie pour que les collègues participent aux projets du réseau est plus forte. Mais pour autant imposer aux collègues ce n'est pas notre rôle et c'est contre-productif à mon avis. Bosser sur des projets avec des collègues qui traînent la patte, c'est double dose pour moi.

+1

il y a 44 minutes, Dantès a dit :

Quant aux directeurs, leur rôle est encadré par un texte réglementaire, en cas de conflit, il vaut mieux le maîtriser...

mais certains enseignants font mine de ne pas le connaître ou bien de jouer sur "l'habitude" et cela génère des conflits. Aussi des IEN garde le flou sur les prérogatives réelles des directeurs pour jouer de leur influence (répartition en particulier). Il faudrait qu'une note de service rappelle chaque année les responsabilités de chacun et les instances consultatives mobilisables pour une prise de décision.

Posté(e)

Certains d'entre nous laisse des habitudes s'installer, par confort ou par facilité, bref ils ont de leurs raisons. Je crois que quand on arrive dans une équipe déjà constituée depuis plusieurs années, il faut aussi accepter de ne pas mettre un cou de pied dans la fourmilière et déboussoler tout le monde. Tout ce qui concerne la sécurité et la responsabilité, ne se discute pas de mon point de vue. Pour le reste il faut accepter que ça prenne du temps. 

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 2 heures, natoo a dit :

Tout ce qui concerne la sécurité et la responsabilité, ne se discute pas de mon point de vue.

Et pourtant, c'est bien souvent sur ces sujets que certains directeurs sont mis en difficulté et perdent la santé parce qu'un ou plusieurs de leurs "collègues" remettent en cause toutes leurs demandes, y compris celles émanant au départ de la DSDEN ou l'IEN ...

Posté(e)

Les Dsden et les ien sont loin. Nous non !

 

Posté(e)
Il y a 13 heures, Goëllette a dit :

Et pourtant, c'est bien souvent sur ces sujets que certains directeurs sont mis en difficulté et perdent la santé parce qu'un ou plusieurs de leurs "collègues" remettent en cause toutes leurs demandes, y compris celles émanant au départ de la DSDEN ou l'IEN ...

Il y a des demandes règlementaires où le collègue s'expose juridiquement et les demandes pédagogiques où nous avons encore heureux la liberté de dire non.

Mais ne vous inquiétez braves gens avec la rupture conventionnelle vous pourrez faire de la délation pour vous débarrasser définitivement des récalcitrants.

Posté(e)
il y a 13 minutes, Dantès a dit :

Mais ne vous inquiétez braves gens avec la rupture conventionnelle vous pourrez faire de la délation pour vous débarrasser définitivement des récalcitrants.

J'ai lu, très étonnée, quelque chose d'étonnant du SNE qui présente cette rupture de façon "avancée", avec, comme risque, que ça coûte cher à l'Etat ...

https://www.sne-csen.net/rupture-conventionnelle

Citation
LA RUPTURE CONVENTIONNELLE
Une porte de sortie pour les enseignants ?

Les enseignants en souffrance sont de plus en plus nombreux. La démission était pour nombre d’entre eux la seule échappatoire. Il s’en suivait trop souvent des blocages insupportables. La rupture conventionnelle permet de mettre fin à des fonctions d’agent public par un simple accord entre un enseignant et l’administration. La boîte de Pandore a été ouverte par la publication des décrets n°2019-1593 (à lire ici) et n°2019-1596 (à lire ici) du 31 décembre 2019 au JO du 01/01/20.

La rupture conventionnelle, dans la fonction publique, demeure un dispositif expérimental. Il n’est proposé que jusqu'au 31 décembre 2025.

Se révélera-t-il une avancée majeure pour tous ceux qui désirent quitter l’Éducation nationale ?

Qui peut demander une rupture conventionnelle ?

La rupture conventionnelle est ouverte aux fonctionnaires titulaires et aux contractuels en CDI. Elle ne s’applique ni aux fonctionnaires en situation de détachement en qualité d'agent contractuel ni aux fonctionnaires de 62 ans ou plus qui ont droit à une pension de retraite à taux plein.

La rupture conventionnelle est un dispositif amiable. Elle « ne peut être imposée par l’une ou l’autre des parties ». Elle est demandée par le fonctionnaire ou par l’administration. Dans ce dernier cas, il sera très avisé de recourir à l’assistance d’un conseiller syndical.

Les modalités de la demande

La demande de rupture conventionnelle par un enseignant se fait à la direction des ressources humaines, par courrier recommandé avec accusé de réception ou par remise en mains propres. (art. 2 du décret 2019-1593)

La formalisation de la rupture

Un entretien préalable est organisé par l'administration au moins 10 jours francs après la réception de la demande. Lors de cet entretien, fonctionnaire et administration doivent essayer de s'accorder sur le principe de rupture conventionnelle.

Pour éviter tout abus, le fonctionnaire peut être assisté durant toute la procédure par un conseiller syndical d’une organisation représentative (le SNE par exemple) ou, à défaut, par un représentant syndical de son choix (art. 3 du décret 2019-1593)

Au moins 15 jours après le dernier entretien, une convention est signée entre l’administration et l’agent. Elle prévoit la date de la rupture, le montant de l’indemnité et les conséquences de la cessation définitive des fonctions. (art. 5 du décret 2019-1593).

Le fonctionnaire comme l’administration disposent de 15 jours pour se rétracter, délai qui court un jour franc après la signature.

L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle

Cette indemnité est une obligation à laquelle l’administration ne peut se soustraire.  La loi en fixe un montant minimum qui varie en fonction du nombre d'années d'ancienneté :

Moins de 10 ans d'ancienneté : 1/4 de mois de rémunération brute par année d'ancienneté

  • De 10 à 15 ans d'ancienneté : 2/5e de mois de rémunération brute par année d'ancienneté

  • De 15 à 20 ans d'ancienneté : 1/2 mois de rémunération brute par année d'ancienneté

  • De 20 à 24 ans d'ancienneté : 3/5e de mois de rémunération brute par année d'ancienneté

La loi en fixe aussi un montant maximum : un douzième de la rémunération brute annuelle par année d’ancienneté, dans la limite de vingt-quatre ans d’ancienneté.

Tous les éléments de rémunération ne sont pas pris en compte dans le calcul. L’indemnité versée est exonérée d’impôt sur le revenu  et de CSG, dans certaines limites. Contactez le SNE pour plus de détails.

Les effets de la rupture

La rupture entraîne la radiation des cadres et la perte de la qualité de fonctionnaire. L'agent peut éventuellement bénéficier du régime d’assurance chômage des agents publics.

Si un enseignant est à nouveau recruté au sein de la fonction publique d’État dans les 6 ans qui suivent la rupture conventionnelle, il devra rembourser l’indemnité au plus tard dans les 2 ans qui suivent le nouveau recrutement.

La rupture conventionnelle : un outil bénéfique ou pas ?

Ce qui est certain c’est que ce nouveau dispositif est moderne et financièrement alléchant. Il offre au domaine public une des possibilités du privé.

Les bénéfices envisageables :

La rupture conventionnelle est ouverte presque jusqu'à la toute fin de carrière. Elle permet de quitter l’Éducation nationale et surtout de toucher une indemnité dans de plus nombreux cas qu’aujourd’hui. Jusqu’à présent, seuls les agents concernés par une mesure de carte scolaire ou ceux qui créent ou reprennent une entreprise peuvent bénéficier d’une IDV (Indemnité de Départ Volontaire). La perspective d’un pécule pourrait permettre aux collègues qui désirent plus que tout quitter leurs fonctions de franchir le pas plus sereinement.

Les risques encourus :

Rappelons que l’accord des deux parties est nécessaire à la conclusion d’une rupture conventionnelle, ce qui limite de risque de voir l'administration tenter de se délester de fonctionnaires qui lui poseraient problème. En revanche, le risque le plus important pour le PE est de se voir essuyer un refus suite à sa demande "pour nécessités de service", argument qui est donné de façon quasi systématique pour les demandes de temps partiel ou de mise en disponibilité...

Vos délégués du SNE seront là pour appuyer votre demande et vous conseiller tout au long de vos démarches.

La question du caractère bénéfique ou pas de la rupture conventionnelle ne pourra donc être tranchée que par la pratique.

Pour l’instant, on peut tout de même se demander comment l’administration va s’emparer d’un dispositif dont un large succès pourrait lui coûter fort cher et provoquer une certaine hémorragie d’enseignants alors qu'elle en manque déjà et que notre métier attire de moins en moins.

 

Posté(e)
Il y a 5 heures, Goëllette a dit :

J'ai lu, très étonnée, quelque chose d'étonnant du SNE qui présente cette rupture de façon "avancée", avec, comme risque, que ça coûte cher à l'Etat ...

https://www.sne-csen.net/rupture-conventionnelle

 

Rappelons que l’accord des deux parties est nécessaire à la conclusion d’une rupture conventionnelle, ce qui limite de risque de voir l'administration tenter de se délester de fonctionnaires qui lui poseraient problème.

Quelle naïveté! "Monsieur dans le cadre de la carte scolaire la fermeture de votre classe entraine une convocation...Ou monsieur suite au RDV de carrière et votre appréciation ...etc" Voici un courrier que bien des collègues pourraient recevoir dans l'avenir. Que dira l'administration "c'est soit une rupture conventionnelle soit le poste Y à Tataouine les oies, soit le poste en établissement fermé...Vous choisissez quoi?"

Les CAP n'ont pas été supprimées pour rien...Tout cela est un processus sournois pour dégraisser le mammouth et dégager gentiment du fonctionnaire. La même stratégie a déjà été utilisé dans d'autres administrations devenues depuis des entreprises privées. Cela coule de source.

 

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 4 heures, Dantès a dit :

Rappelons que l’accord des deux parties est nécessaire à la conclusion d’une rupture conventionnelle, ce qui limite de risque de voir l'administration tenter de se délester de fonctionnaires qui lui poseraient problème.

Quelle naïveté! "Monsieur dans le cadre de la carte scolaire la fermeture de votre classe entraine une convocation...Ou monsieur suite au RDV de carrière et votre appréciation ...etc" Voici un courrier que bien des collègues pourraient recevoir dans l'avenir. Que dira l'administration "c'est soit une rupture conventionnelle soit le poste Y à Tataouine les oies, soit le poste en établissement fermé...Vous choisissez quoi?"

Les CAP n'ont pas été supprimées pour rien...Tout cela est un processus sournois pour dégraisser le mammouth et dégager gentiment du fonctionnaire. La même stratégie a déjà été utilisé dans d'autres administrations devenues depuis des entreprises privées. Cela coule de source.

 

Tout à fait. Les profs pensent que seuls les mauvais profs seront pénalisés, surtout pas eux : ils sont protégés  car ce sont des bons profs EUX ! 

Cela permet surtout d être une variable d ajustement budgétaire surtout ... pour embaucher des contractuels, moins bien payés, plus fragile de façon statutaire ...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...