Goëllette Posté(e) 16 janvier 2020 Posté(e) 16 janvier 2020 Dans certains départements, ils commencent même à faire des attributions de postes en amont du mouvement et même de la carte scolaire (classes dédoublées en éducation prioritaire, notamment), donnant des priorités à des collègues nommés provisoirement sur des postes créés après le mouvement donc qui n'y sont jamais passés. Et ça passe comme dans du beurre. Pourtant, quand ça a été discuté, les CAPD existaient encore, mais rien n'a filtré ! Comme si ce n'était pas un problème ! Exactement comme la non-défense des TR, qui vont (ou sont) peu à peu être ... remplacés par des contractuels dans l'indifférence générale. Exactement comme la multiplication des enseignants privés (engagés par des associations) pour intervenir ponctuellement ou régulièrement auprès d'élèves handicapés alors qu'on pourrait créer une spécialisation et former des enseignants du public pour ces missions. Jusqu'ici, même si son poste était supprimé, on savait qu'on allait nous en attribuer un autre. Avec ce texte, j'ai comme un doute ...
André Jorge Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 Sur l'évolution du métier de directeur, il n'y a pas grand chose finalement, non ? Citation RESPONSABILITÉS DU DIRECTEUR D’ÉCOLE : ENFIN DES ACTES… À VENIR Après l’analyse des réponses au questionnaire national, un nouveau groupe de travail s’est réuni au ministère le mardi 28 janvier 2020 sur les responsabilités du directeur. Maintes choses déjà maintes fois énumérées ont été redites par les organisations syndicales présentes. Et mis à part concernant les élections de parents d’élèves et le statut (souhaité par seulement 11% des directeurs, rappelons-le, et la DGRH préférant parler d’aspects statutaires), il y avait évidemment consensus sur les pistes d’amélioration des conditions de travail. Le ministère a souhaité partir du Référentiel métier. Voici les premières et principales pistes d’allègements proposées : https://www.snalc06-ecoles.info/responsabilites-du-directeur-decole-enfin-des-actes-a-venir/?unapproved=8934&moderation-hash=716bfa9582794fed1a8ba413468cc5e7&fbclid=IwAR2yiwFvepP62jRinw6gtyr_8_Tt6XSQ9let-_VWZ0afhOE5ERaAGetwsQI#comment-8934
montagny Posté(e) 19 février 2020 Posté(e) 19 février 2020 https://www.linkedin.com/pulse/direction-d%C3%A9cole-sortir-de-limpasse-cecile-roaux?fbclid=IwAR2j6Zi0WZnn3CzNtI71DNbHALLfGmOYeFJwIdeb-qZwdtt6w4A0UvAGpCY Il conviendrait que dans les équipes, comme dans les formations et les réflexions actuelles soit clarifié le « pouvoir » (c’est-à-dire les interactions entre les différents acteurs) nécessaire dans les écoles et sur la manière de l’exercer en évitant le mythe du spontanéisme collectif qui régulerait miraculeusement les relations comme en échappant au piège d’un autoritarisme borné dont les directeurs eux-mêmes ne veulent d’ailleurs pas, ou encore du charisme ou du leadership. C’est le prix à payer pour une reconnaissance respectueuse du travail de chacun.
bab33 Posté(e) 19 février 2020 Posté(e) 19 février 2020 Non tu ne nous relanceras pas sur un énième débat émis que par ton manque de pouvoir . 1
montagny Posté(e) 19 février 2020 Posté(e) 19 février 2020 il y a 30 minutes, bab33 a dit : manque de pouvoir . si tu lis, tu verras qu'il n'est pas question de cela.... Ainsi, penser que tout acteur en charge d’une école est forcément un « petit chef », un « renégat », ou un « planqué » et de toute manière le cantonner à une responsabilité jugée d’essence inférieure – un « sale boulot » comme on dit – est une véritable violence symbolique. Cette violence s’exerce de manière insidieuse, souvent inconsciente : bruits de couloir, refus de participer aux réunions, oppositions aux demandes réglementaires… On ne peut aujourd’hui que répondre par la négative à cette question cruciale et il en sera ainsi tant que le mot pouvoir sera, dans cette institution, tabou parce que finalement il n’est pas compris et vient « percuter » le sacro-sainte autonomie d’acteurs qui ne veulent à aucun prix y renoncer.
Dantès Posté(e) 20 février 2020 Posté(e) 20 février 2020 De toute façon on y viendra. Pour gérer toute une armée de contractuels non formés, dont ce travail ne sera qu'alimentaire et non une fonction de service public il faudra de la poigne et de la motivation... Il faudra aussi réaliser les entretiens d'embauche, les contrats, gèrer l'incompétence généralisée...Atteindre les "objectifs" du toujours "plus" avec moins. Cette voie fait franchement rêver... 1
Clap Posté(e) 5 avril 2020 Posté(e) 5 avril 2020 Merci pour cette information sur la rupture conventionnelle. Elle a retenu toute mon attention. Bloqué à 600 km de ma famille par un département qui ne lâche rien, gêné par une surdité de plus en plus handicapante et effondré par la retraite qui s'éloigne chaque fois que j'en approche, cette solution pourrait m'être salvatrice. Quant à devenir directeur : non. Je trouve que je passe déjà bien trop de temps à colorier la girafe en étant un simple adjoint ...
Clap Posté(e) 6 avril 2020 Posté(e) 6 avril 2020 Un point cependant me freine : qu'adviendra-t-il de la retraite de la fonction publique que m'ouvrirait mes 28 années passées dans l'éducation nationale ?
Clap Posté(e) 21 avril 2020 Posté(e) 21 avril 2020 Bonjour, Les directives concernant la fiche navette sont arrivées. Elle est maintenue. Mais il n'y aura pas de redoublements. Mais on va quand même la faire circuler malgré le risque de contamination. J'exerce en Seine Saint Denis. Il n'y a pas de cas qui le nécessitent dans ma classe. Tout au plus la nécessité de présenter les élèves fragiles à leurs futurs enseignants. Alors je compte leur annoncer par mail que, à mon avis, il n'y a pas de nécessité de redoublement. Que s'ils reçoivent la fiche et ne la renvoient pas , cela tient pour accord tacite. Que si malgré tout, ils pensent que c'est nécessaire, ils peuvent la renvoyer pour contester la décision de passage en cm1 (fin de cycle, redoublement possible). Qu' au vu de la situation actuelle, l'année scolaire suivante tiendra compte de ce deuxième semestre perturbé par l'épidémie. Par contre, chez des élèves un peu juste, j'ai peur que ça soit un : "Ouf, on laisse tout tomber. La continuité pédagogique, on verra l'année prochaine..." Des avis ?
Clap Posté(e) 22 avril 2020 Posté(e) 22 avril 2020 Super, Je ne sais pas si c'est suite à ma suggestion, mais les familles recevront l'avis de passage de leur enfant demain, et s'"il ne conteste pas, ils gardent leur feuille et le passage sera validé. S'ils le contestent, dans ce cas ils renvoient la fiche transmise en pdf. A la limite, en la mettant en fichier image, il y aurait même possibilité de la compléter via paint et de la retourner par mail..
Clap Posté(e) 23 avril 2020 Posté(e) 23 avril 2020 "Bonjour, Bonne nouvelle. Tous les élèves de la classe passent en cm1. Même si certains ont des difficultés, elles ne sont pas à mon avis suffisantes pour espérer un bénéfice en redoublant. Je compte sur tous les élèves pour continuer leur travail, l'année n'est pas terminée. Toutefois, redoubler n'est pas une punition, c'est un droit. Le ce2 est en fin de cycle. C'est l'occasion pour vous de faire valoir ce droit si vous le pensez nécessaire. Cordialement"
montagny Posté(e) 12 mai 2020 Posté(e) 12 mai 2020 http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2020/05/12052020Article637248579147820153.aspx Cette dyarchie, accentuée en période de crise, est un poison pour les acteurs locaux. Car le principal niveau, le plus vivant, le plus concret, c’est celui de l’école primaire, du quartier, du village. C’est là que le problème est le plus ancien et le plus profond. La dyarchie est celle que compose l’IEN et la directrice ou le directeur d’école. Rappelons au préalable que ce dernier n’est pas un chef d’établissement : il n’a guère d’autorité sur ses collègues (appelés d’ailleurs traditionnellement ses « adjoints » ; ces derniers sont surtout enclins à reconnaître sa fonction éminente quand la photocopieuse est en panne ou les toilettes bouchées, rarement pour animer un travail pédagogique collectif), il doit très majoritairement faire classe une bonne partie de son service et il n’a aucun collaborateur pour l’assister dans la multiplicité de ses tâches, contrairement au principal du collège voisin qui, même si celui-ci a moins d’élèves dans son établissement qu’une grosse école, peut s’appuyer sur un CPE et des surveillants, une secrétaire, un gestionnaire, même à temps partiel, et souvent un adjoint. Rappelons aussi que les contrats aidés faisant office de secrétariat à l’école primaire (bien utiles pour la gestion des courriers et, à toute heure, celle du téléphone mais aussi de l’ouverture du portail aux fournisseurs et aux parents retardataires, etc.) ont été supprimés par le ministre actuel, toujours visionnaire, et par son gouvernement. Le règne du "débrouillez-vous" Or, la tendance, datant de plusieurs années, mais renforcée sous le ministère de Jean-Michel Blanquer, est de s’adresser aux directeurs comme aux chefs d’établissement et de leur demander la même chose, alors qu’ils n’en ont pas du tout les mêmes moyens. Et le recteur de faire de plus en plus de même, shuntant DASEN et IEN. De ce fait, la directrice ou le directeur se retrouve de plus en plus entre le marteau (sa hiérarchie, IEN, DASEN, recteur ou ministre) et les enclumes que constituent ses collègues, les familles et la mairie, dont les désirs convergent rarement.
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