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Posté(e)

Le truc c'est que dans le système éducatif français on ne fonctionne presque que par dogmatisme et axiome. Le travail en équipe c'est bien. Le frontal c'est mal. Il faut innover. Le par cœur nuit à l'intelligence. Etc etc. 

  • J'adhère 1
Posté(e)
il y a 39 minutes, Cordelia a dit :

La baisse de niveau s'était plus ou moins stabilisée entre 1999 et 2007, puis elle a bien repris entre 2007 et 2017.

Je vais regarder ton document, mais une chose est sûre, pour la période de "stabilisation", c'est qu'il y a eu les programmes de 2002 qui étaient tellement vides au niveau des connaissances et de la rigueur que je me demande si ta stabilisation, ce n'est pas juste le fait que l'évaluation a été moins exigeante. Les programmes de 2008 ayant remis un peu de cadre, il est probable que la baisse du niveau des élèves (pas forcément due à l'école) ait été plus voyante ...

Posté(e)

Ce constat-là est également très parlant :

Citation

La baisse des performances des élèves en retard scolaire, moins nombreux en 2017 qu’en 1987, est plus marquée que celle des élèves « à l’heure 

En plus de 30 ans, on a fait régresser l'ensemble des élèves soi-disant pour lutter contre l'échec scolaire, et malgré tout, l'écart s'est agrandi !

On aurait mieux fait de continuer à avoir des programmes exigeants et de s'attaquer réellement aux causes de l'échec scolaire !

Posté(e)

Le dogme, encore le dogme. Dès fois j'ai l'impression d'être rentré dans une secte.

Posté(e)

Tiens, ça me rappelle une scène vécue. Une cpc avec les dents qui rayaient le parquet en train de dire avec un ton particulièrement agressif pendant une animation à une équipe d'école faisant de la résistance critique "mais vous voulez pas bouger ou quoi ?" et juste derrière elle le paper board sur lequel elle avait elle même écrit et encadré le mot "bienveillance" en début d'animation. Elle est IEN aujourd'hui.

Posté(e)

Pour moi il y a des problèmes à plusieurs niveaux:

- la génération dirigeante actuellement ( ministres, Dasen, IEn etc) a enseigné (ou pas) dans une réalité qui a largement évoluée ces 20 dernières années.

La grande majorité des enseignants ne PEUT plus penser didactique tout simplement parce que la priorité est au pédagogique avec les profils de nos élèves. Cela nous bouffe , tête dans le guidon notre priorité absolue étant de garantir un climat de classe vivable au quotidien.

Comment penser didactique quand on est littéralement bouffé par une journée de classe?

C est toute la problématique.

 

  • J'adhère 4
Posté(e)
il y a 17 minutes, pimouss690 a dit :

Pour moi il y a des problèmes à plusieurs niveaux:

- la génération dirigeante actuellement ( ministres, Dasen, IEn etc) a enseigné (ou pas) dans une réalité qui a largement évoluée ces 20 dernières années.

La grande majorité des enseignants ne PEUT plus penser didactique tout simplement parce que la priorité est au pédagogique avec les profils de nos élèves. Cela nous bouffe , tête dans le guidon notre priorité absolue étant de garantir un climat de classe vivable au quotidien.

Comment penser didactique quand on est littéralement bouffé par une journée de classe?

C est toute la problématique.

 

C'est dommage, il y a eu, l'an dernier un "Grenelle" de l'enseignement mais aucun enseignant de terrain n'a été convié... Comment interpréter cet état de fait? 

Des chefs d'entreprises, des anciens rugbymen, des neuroscientifiques "moitié gourou moitié idéologue", des politiques mais aucun enseignant... C'est ballot.  

DAns la police, la justice ou toutes autres conférences de cette importance dans n'importe quel domaine d'activité, il y a TOUJOURS des travailleurs du terrain. 

 

  • Haha 1
Posté(e)
il y a une heure, nonau a dit :

aucun enseignant... C'est ballot.  

donc d'après toi les représentants syndicaux ne sont pas des gens de terrain....?

 

Posté(e)

Ils n'ont absolument pas été écouté, ce que tous les syndicats ont dénoncé. C'est sûr que le medef ou les anciens deuxième ligne du XV de France savent bien ce qu'il faut à l'école.

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 2 heures, nonau a dit :

C'est dommage, il y a eu, l'an dernier un "Grenelle" de l'enseignement mais aucun enseignant de terrain n'a été convié... Comment interpréter cet état de fait? 

Des chefs d'entreprises, des anciens rugbymen, des neuroscientifiques "moitié gourou moitié idéologue", des politiques mais aucun enseignant... C'est ballot.  

DAns la police, la justice ou toutes autres conférences de cette importance dans n'importe quel domaine d'activité, il y a TOUJOURS des travailleurs du terrain. 

 

Alors, si tu regardes les réactions aux assises de la justice tu verras que c'est le même délire que pour nous...

Posté(e)
Il y a 22 heures, montagny a dit :

donc d'après toi les représentants syndicaux ne sont pas des gens de terrain....?

 

Citez moi les noms des "enseignants (ça devrait être vite fait) syndicaux" qui étaient été conviés et je te dirai. 

Posté(e)

Mais on le sait que dans le secondaire on est mieux traité qu'au primaire ....

Sans parler des récrés, des 10 minutes avant les cours, les formations hors temps scolaire....

Donc pourquoi en serait-il différemment des Perdir face aux directeurs.

C'est un leurre cette nouvelle loi.

En ce qui concerne le baisse de niveau, de formation, on en parle des constellations......

Que de temps perdu franchement une honte cette soi-disant formation.

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