ronin Posté(e) 4 décembre 2021 Posté(e) 4 décembre 2021 Pas tout de suite. Les groupes de travail n'ont pas encore commencé. C'est politique. Soit Blanquer veut boucler vite et c'est plié début mars. Soit, j'y crois moins mais c'est possible, il a peur que ça lui joue un tour et laisse ça à son successeur.
Goëllette Posté(e) 4 décembre 2021 Posté(e) 4 décembre 2021 il y a 39 minutes, ronin a dit : Pas tout de suite. Les groupes de travail n'ont pas encore commencé. C'est politique. Soit Blanquer veut boucler vite et c'est plié début mars. Soit, j'y crois moins mais c'est possible, il a peur que ça lui joue un tour et laisse ça à son successeur. Je croyais que c'était entériné lundi ...
ronin Posté(e) 4 décembre 2021 Posté(e) 4 décembre 2021 La loi dit peu de choses, volontairement. Ce sont les textes réglementaires qui seront décisifs. C'était le but, une ouverture pour que Blanquer puisse faire ce qu'il veut. 1
nonau Posté(e) 5 décembre 2021 Posté(e) 5 décembre 2021 il y a une heure, Mathilde_ a dit : Merci pour votre réponse. Mes connaissances en droit étant très faibles, je me demandais si c'était le cas pour toutes les lois ou si c'est une spécificité pour celle de Rilhac? Et sinon avis personnel, ils sont trop forts au gouvernement. Aucun moyen supplémentaire pour les directeurs mais un nouveau statut bien flou avec les futurs emmerdes qui vont aller avec. Pour le coup les directeurs vont bien être entre l'enclume et le marteau et sûrement avoir encore un peu plus de boulot. Lors de ma carrière, j'ai constaté que les différents directeurs que j'ai rencontré, avaient un boulot et une pression de dingue pour une paye de merde. Je ne suis pas certain qu'il existe d'autres métiers ou le surplus de boulot et de pression se traduit par une prime si faible. Souvent la décharge était la compensation et justifiait de se lancer dans l'aventure. Au lieu d'augmenter leur temps de décharge ou leur prime, on augmente leur responsabilité. On les coupera un peu plus de leur base. Déjà que la fonction de directeur avait tendance à isoler ( pas pour tous). Ils sont trop forts la haut ou on est tellement passifs qu'ils s'en donnent à cœur joie. Couper de la base pour passer en mode management. Avec à coup sûr une plus value pour le niveau des élèves... 😆 Concernant les décrets d'application, il suffit de relire les conclusions du Grenelle ou les bouquins de Blanquer (🤢) pour les connaître... 1
Goëllette Posté(e) 5 décembre 2021 Posté(e) 5 décembre 2021 Il y a 1 heure, Mathilde_ a dit : Ils sont trop forts la haut ou on est tellement passifs qu'ils s'en donnent à cœur joie. Mais la profession va quand même revoter pour lui des deux mains !
ronin Posté(e) 5 décembre 2021 Posté(e) 5 décembre 2021 Il y a 2 heures, Mathilde_ a dit : Merci pour votre réponse. Mes connaissances en droit étant très faibles, je me demandais si c'était le cas pour toutes les lois ou si c'est une spécificité pour celle de Rilhac? Et sinon avis personnel, ils sont trop forts au gouvernement. Aucun moyen supplémentaire pour les directeurs mais un nouveau statut bien flou avec les futurs emmerdes qui vont aller avec. Pour le coup les directeurs vont bien être entre l'enclume et le marteau et sûrement avoir encore un peu plus de boulot. Lors de ma carrière, j'ai constaté que les différents directeurs que j'ai rencontré, avaient un boulot et une pression de dingue pour une paye de merde. Je ne suis pas certain qu'il existe d'autres métiers ou le surplus de boulot et de pression se traduit par une prime si faible. Souvent la décharge était la compensation et justifiait de se lancer dans l'aventure. Au lieu d'augmenter leur temps de décharge ou leur prime, on augmente leur responsabilité. On les coupera un peu plus de leur base. Déjà que la fonction de directeur avait tendance à isoler ( pas pour tous). Ils sont trop forts la haut ou on est tellement passifs qu'ils s'en donnent à cœur joie. En fait c'est facile à comprendre. La loi est votée par le Parlement et s'applique à tous. Il lui faut des décrets d'application pour préciser en détail comment l'appliquer. Les textes réglementaires, de valeur inférieure à la loi, sont du ressort de l'exécutif. Décret pour le président ou le premier ministre quand ça concerne plusieurs ministères, arrêtés quand un ministre organise sa propre administration. Donc pour la direction c'est interne à l'EN. Il y a longtemps que les ministres successifs auraient pu agir. Mais pas de volonté politique et pas de volonté d'y mettre de l'argent. Là où Blanquer est malin c'est que la loi Rihlac, très courte, quasi vide, n'est qu'un cadre général, une enveloppe vide. Donc, encore plus qu'une autre elle renvoie tous aux textes réglementaires donc au ministre. C'était évidemment le but. Un affichage politique pour dire qu'une large majorité a agi et soutient cette loi, ils s'attendaient à soutien unanime de la majorité et de la droit, et on fait la passe au ministre qui a la main pour agir et faire ce qu'il veut à partir d'une loi voté avec une très large majorité. Le sénat, de droite, a un peu résisté et s'est opposé au seul truc bien de cette loi qui était que les municipalités devaient mettre des moyens à disposition. Le sénat a changé ça en "peut" mettre des moyens. Loi votée, la balle est dans le camp du ministre. Le truc c'est qu'il n'a pas et ne veut pas mettre le fric nécessaire pour augmenter les décharges et l'indemnité de direction. Et, d'un autre côté, ils ne veulent pas alléger réellement la charge de travail administratif parce que c'est le fonctionnement de l'administration depuis toujours. Ce qui leur permet de contrôler le système et de justifier leur fonctionnement. Donc, les directeurs auront des clopinettes en terme de décharges et d'indemnité. La question est, jusqu'où le ministère va donner du pouvoir hiérarchique et des missions d'IEN aux directeurs. Le ministère (et les inspecteurs) vont essayer que ce soit le plus possible. Le SNUIPP, le SNALC, FO, la CGT, vont essayer que ce soit le moins possible. Le ministre va y aller à fond, retirer deux ou trois bricoles pour dire qu'il a écouté les revendications et qu'il a fait preuve de diplomatie. Deux syndicats diront que c'est grâce à eux et leur stratégie de négociation exigeante. Tout le monde sera perdant, à part peut-être les IEN et les directeurs totalement déchargés. La majorité pourra pavoiser d'avoir réglé un problème qui traîne depuis trente ans. 1 1
nonau Posté(e) 14 décembre 2021 Posté(e) 14 décembre 2021 Ça y est la loi scélérate est passée hier... La Cour des Comptes de Pierre Moscovici (14500 euros par mois) montre désormais les perspectives...Les lendemains seront réjouissants.
nonau Posté(e) 15 décembre 2021 Posté(e) 15 décembre 2021 Oui, encore un effort et on passera derrière la Hongrie de Orban et l'Estonie...
montagny Posté(e) 15 décembre 2021 Posté(e) 15 décembre 2021 Scénario retenue par le MEN : 13 classes : passage de 75 % à 100 % de décharge 12 classes : Passage d'une demi-décharge à une décharge complète 7 classes : passage de 25 % à 33 % de décharge 6 classes : Passage de 25 % à 33 % de décharge.
André Jorge Posté(e) 15 décembre 2021 Posté(e) 15 décembre 2021 Ils ne font aucune différence entre maternelle et élémentaire ? Donc, avec 8 classes en maternelle, je reste à 33% de décharge. Aucune amélioration sur ce point.
IsaG Posté(e) 15 décembre 2021 Posté(e) 15 décembre 2021 Et rien pour les écoles en dessous de 6 classes J'ai 4 classes et j'arrête pas, plein d'IP, de EE, d'élèves DYS, d'élèves avec troubles graves du comportement... (comme dans beaucoup d'écoles je sais). Je pense qu'il faut valoriser aussi les décharges des "petites" écoles.
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