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Blocages de lycées et d'universités


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https://www.francetvinfo.fr/societe/education/blocage-de-lycees-et-d-universites-retrouvez-les-principaux-etablissements-touches-region-par-region_3087369.html

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Blocage de lycées et d'universités : retrouvez les principaux établissements touchés région par région


Pour la quatrième journée d'affilée, les lycéens manifestent dans plusieurs villes de France. 

300 lycées ont été perturbés en France jeudi 6 décembre, selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale, dont 80 ont été bloqués. Les élèves contestent la réforme du lycée, du bac et Parcoursup.

Auvergne-Rhône-Alpes

Dans la Loire, à Saint-Etienne, un grand feu a été allumé entre la mairie et la préfecture et des lycéens ont tenté de pénétrer dans la mairie, la situation devient difficilement contrôlable, rapporte France Bleu Saint-Etienne Loire. Feux de poubelles, abribus cassés, bagarre. Les différents rassemblements dans la ville dégénèrent. Plusieurs lycées ont été bloqués ce matin, et le trafic des tramways a été perturbé.

Dans le Puy-de-Dôme, à Clermont-Ferrand, des affrontements ont eu lieu entre les lycéens et les policiers. Quelques jeunes sont montés sur une voiture de police qui a ensuite démarré en trombe. Une interpellation a eu lieu, indique France Bleu Pays d'Auvergne. Le recteur de l'académie a appelé à la prudence sur France Bleu Pays d'Auvergne. "Nous avons un certain nombre d'élèves qui ont choisi d'aller dans la rue. Je veux dire aux familles que la sécurité de leurs enfants, qui sont nos élèves, est notre priorité. Cette sécurité est garantie à l'intérieur de l'établissement", a expliqué le recteur Benoît Delaunay. 

En Haute-Savoie, à Annecy, manifestation de lycéens dans le centre-ville. Deux voitures ont été retournées et une vitrine de magasin caillassée, indique France Bleu Pays de Savoie.

Dans le Rhône, à Lyon, des feux et des jets de pierres ont été signalés ce jeudi matin, 8h, devant le lycée Colbert dans le 8e arrondissement, indique France 3 Rhône-Alpes.

Bourgogne-Franche-Comté

Dans le Doubs, à Montbéliard, entre 150 et 200 élèves du lycée Cuvier étaient en train de manifester dans le centre-ville en milieu de matinée, a pu constater sur place un journaliste de France Bleu Belfort Montbéliard. Un cordon d'une vingtaine de policiers, avec casques et boucliers de maintien de l'ordre, a été mis en place pour contenir les manifestants sur le parvis de la gare SNCF. Les autorités souhaitent ainsi éviter que les jeunes se dirigent vers le marché de Noël de Montbéliard.

Cente-Val-de-Loire

En Indre-et-Loire, à Tours, près de 300 lycéens de Grandmont étaient jeudi matin devant l'entrée de leur établissement pour manifester. Ils sont encore une grosse centaine en cette mi-journée, contre l'état de l'internat qu'ils jugent "insalubre", indique France Bleu Touraine.

Corse

En Haute-Corse, 150 élèves bloquent le lycée agricole de Borgo, indique France 3 Corse.

Grand-Est

Dans le Haut-Rhin, à Mulhouse, les élèves du lycée Albert Schweitzer ont bloqué l'entrée de l'établissement et bloquent désormais la rue Gander avec des poubelles. A Colmar, près de 200 lycéens se sont rassemblés ce matin devant les grilles du lycée Blaise Pascal, annonce France 3 Grand Est.

Hauts-de-France

Dans le Nord, à Lille, des centaines de lycéens de la métropole lilloise manifestent depuis la République, ils sont passés par le centre-ville, avant de se rendre devant le rectorat. Les forces de l'ordre sont en train de les évacuer. Au moins quatre lycéens ont été interpellés, rapporte le journaliste de France Bleu Nord sur place. Une partie des lycéens s'est dirigée vers le vieux Lille.

Île-de-France 

A Paris, les universités sont touchées. Le bâtiment historique de la Sorbonne a été fermé après une tentative d'intrusion, a annoncé le rectorat. Les cours ont été annulés. A Tolbiac, la poursuite du blocage du site a été voté au moins jusqu'à vendredi. Des rassemblements ont également eu lieu à Paris 3-Censier.

A Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d'Oise, 100 élèves du lycée Simone de Beauvoir bloquent l'établissement en soutien à Issam, leur camarade blessé à la bouche mercredi 5 décembre par un tir de flashball, rapporte France Bleu Paris.

Nouvelle-Aquitaine

Dans les Pyrénées-Atlantiques, à Pau, un peu moins de 200 élèves du lycée Saint-Cricq se sont réunis devant les grilles du lycée Barthou vers 8h30, rapporte France Bleu Béarn. Ils ont jeté quelques pétards, un élève a tenté d'escalader la grille, mais les forces de l'ordre se tiennent pour l'instant à distance. Ils ont ensuite décidé de se rendre place Clemenceau, devant la mairie puis sur le boulevard des Pyrénées. Les élèves de Saint-John Perse sont eux aussi mobilisés, quelques pétards ont été lancés, mais la situation reste calme.


En Gironde, à Bordeaux, il y a eu de nouveaux feux de poubelle à la station Stalingrad sur la ligne A. Des jeunes manifestent, le trafic des bus et des tramways est interrompu, indique France 3 Aquitaine.

Normandie

En Seine-Maritime, près de Rouen, les élèves du lycée Cailly et du lycée professionnel Bernard Palissy de Maromme se sont rejoints ce matin avant d'aller à pied dans le centre-ville pour manifester, indique France 3 Normandie. Ils ont pour cela utilisé les voies de bus, escortés par deux motards et une voiture de police. Des élèves du collège-lycée Saint-Saëns de Rouen ont manifesté tôt ce matin devant leur établissement, sans toutefois en bloquer l'accès. 

Occitanie 

Dans l'Hérault, à Béziers, des incidents ont eu lieu pendant la manifestation des lycéens et plusieurs manifestants ont été interpellés. Des voitures ont été retournées et des poubelles incendiées, rapporte France Bleu Hérault. Les lycéens se sont regroupés devant la sous-préfecture. Les forces de l'ordre ont été attaquées par des jets de pierres et des tirs. Devant Auchan, des "gilets jaunes" demandent aux casseurs d'arrêter. 

En Haute-Garonne, à Toulouse, les lycéens sont arrivés à l'université Jean-Jaurès pour participer à l'assemblée générale des étudiants. Plus de 500 lycéens ont manifesté, rapporte France Bleu Occitanie. Des pierres ont été jetées sur des voitures et des abribus ont été saccagés. Les transports en commun sont très perturbés en raison des manifestations de lycéens, annonce France 3 Occitanie. Les lignes A et B du métro sont actuellement interrompues en totalité. La ligne de bus 14 est prolongée jusqu'à Balma Gramont. Le service tram fonctionne uniquement entre les stations Arènes et Aéroconstellation pour la ligne T1 et entre Arènes et Aéroport pour la ligne T2. Les bus sont fortement perturbés. Deux policiers ont été blessés et deux personnes ont été interpellées. Un journaliste de France 3 a également été "bousculé et son matériel dérobé", précise un communiqué commun du préfet de la région Occitanie et de la rectrice de l’académie de Toulouse qui appellent "à la plus grande prudence".

A 16h15 ce jeudi, des affrontements étaient encore en cours entre les forces de l’ordre et des manifestants lycéens et étudiants au niveau de la place Olivier entre le Pont-Neuf et la station de métro Saint-Cyprien, à Toulouse. Le dispositif policier est important.

Des abris bus ont été saccagés, des voitures abîmées, des poubelles incendiées, du mobilier urbain dégradé. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a jugé un peu plus tôt dans l’après-midi "ces débordements inacceptables" et appelle à "cesser" les dégradations dans la ville rose.

Pays de la Loire

En Loire-Atlantique, à Nantes, devant le lycée Camus, des lycéens ont créé une "zone pacifique" pour se faire entendre. Les casseurs sont arrivés. Ils sont au moins dix fois plus, des échauffourées ont lieu devant le lycée Monge la Chauvinière, indique France Bleu Loire Océan. Des élèves de l'établissement, et de lycées voisins, âgés de 15 à 17 ans, provoquent les forces de l'ordre. Des gaz lacrymogènes ont été jetés en retour. Devant le lycée la Colinière, environs 250 jeunes se sont regroupés et ont mis le feu à des poubelles. Les policiers les ont dispersés avec des gaz lacrymogènes. Le Campus du Tertre est fermé.

Dans la Sarthe, au Mans, 200 à 300 lycéens selon un premier comptage manifestent ce jeudi matin en centre-ville, rapporte France Bleu Maine. Ils viennent de plusieurs établissements, notamment du lycée Touchard-Washington où des feux de poubelle ont été allumés au départ du cortège ; un abribus a également été cassé. Rue de Bolton, une trentaine de personnes ont fait irruption dans le magasin Lacoste pour se servir dans les rayons. Le trafic du tramway est interrompu.

Provence-Alpes-Côte d'Azur 

Dans les Alpes-Maritimes, à Nice une dizaine de jeunes ont été interpellés, révèle France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur selon le procureur de la République. Ils ont été interpellés lors des actions menées notamment devant le lycée du Parc Impérial à Nice. Depuis ce jeudi matin, 8h00, les élèves bloquent le lycée Albert Calmette et manifestent devant le lycée Masséna. Des pétards et des fumigènes ont éclaté. Aucun parcours de manifestation n'a été décidé. Des centaines de lycéens sont également présents sur la Promenade des Anglais, indique France Bleu Azur.

À Marseille, 400 lycéens sont mobilisés, a pu constater une journaliste de France Bleu Provence à la mi-journée. Présents devant la gare et la faculté Saint-Charles, les CRS ont tenté de repoussé les manifestants avec des gaz lacrymogènes. En réponse, des pierres ont été jetées sur les policiers. Certains élèves ont également allumé des feux de poubelles.

 

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https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/05/blocages-perturbations-et-violences-dans-les-lycees-un-eleve-blesse-par-une-balle-de-defense_5393204_3224.html

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Deux élèves blessés au visage par des lanceurs de balles de défense lors de blocages de lycées

Tandis que la mobilisation des lycéens s’est poursuivie avec des dizaines d’établissements perturbés ou bloqués, mercredi 5 décembre, deux nouveaux blessés grave ont été recensés parmi les manifestants.

A Saint-Jean-de-Braye, une commune de la banlieue d’Orléans, un élève a été atteint, dans la matinée, devant le lycée Jacques-Monod, par un tir de lanceur de balle de défense (LBD), une arme que remplace le Flash-Ball dans l’équipement des policiers. Le procureur de la république d’Orléans, Nicolas Bessone, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) qu’un « certain nombre de jeunes était en train de commettre des dégradations devant le lycée Monod (…). Certains jeunes sont venus au contact, les policiers nationaux ont d’abord fait usage de gaz lacrymogène avant que l’un d’eux n’utilise son lanceur de balle de défense. Un jeune âgé de 16 ans a visiblement été touché au front et a chuté au sol. » Son pronostic vital n’est pas engagé.

Le magistrat a rapporté que le jeune homme avait été évacué vers le centre hospitalier régional (CHR) d’Orléans. Il a saisi mercredi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Un autre lycéen a été hospitalisé à la suite d’un tir de lanceur de balles de défense à Garges-les-Gonesse (Val-d’Oise), selon France Bleu Paris. L’élève de 17 ans a reçu le projectile au niveau du visage. [...]

 

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Ce système politique et économique commence a montré son vrai visage et il sent bon la France des années Pétain...

Je pense que la prochaine étape sera de tirer à balles réelles.

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Apparemment, ces jeunes ont tout cassé sur leur passage et ont été stoppés par des policiers en sous-nombre d'où cette technique "radicale". Que fallait-il faire ? les laisser "s'exprimer" ?

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Une lycéenne blessée par un tir de flash-ball à Grenoble : «Ma fille est défigurée»

« J’ai perdu deux dents et je risque d’en perdre d’autres. J’ai été opérée pendant quatre heures. Les médecins ont été obligés de reconstruire ma mâchoire inférieure avec des plaques, des vis, des élastiques », confie, sur son lit d’hôpital, Doriana, 16 ans. Cette élève d’un lycée professionnel de Grenoble (Isère) a été grièvement blessée par un tir de flash-ball mardi, lors d’une manifestation en centre-ville, en marge du mouvement de contestation lycéen et des Gilets jaunes.

Comme elle, au moins trois autres adolescents ont été touchés par ce type d’arme depuis le début de la semaine dans le département. [...]

Doriana, l’ado de Grenoble, assure qu’elle n’a lancé aucun projectile contre les forces de l’ordre. « Ils se sont mis à charger. Et j’ai ressenti un grand coup dans ma bouche. C’était une balle de flash-ball. Ils ont tiré alors qu’ils n’étaient qu’à 4 ou 5 m. » La jeune fille s’est réfugiée dans un restaurant. « J’étais en sang. Lorsque je me suis regardée dans le miroir, c’était affreux. J’avais un grand trou dans le menton par lequel je pouvais respirer, même avec la bouche fermée. »

http://www.leparisien.fr/societe/une-lyceenne-blessee-par-un-tir-de-flash-ball-a-grenoble-ma-fille-est-defiguree-06-12-2018-7962729.php

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Il y a 12 heures, cchampagne a dit :

Apparemment, ces jeunes ont tout cassé sur leur passage et ont été stoppés par des policiers en sous-nombre d'où cette technique "radicale". Que fallait-il faire ? les laisser "s'exprimer" ?

Et Macron ils ne cassent pas tout? Va vivre dans ces quartiers et on en reparle...Dans la vie on récolte ce que l'on sème. Ce système préfère fermer des écoles et ouvrir des prisons....

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https://www.alternatives-economiques.fr/trois-professeurs-de-lycee-interpellent-gouvernement-violences-polic/00087326?fbclid=IwAR0l2TMHu85hqQzsUJ3V5VKK-03UlaScQWjxbe4xhPvehiJ7e2lvij3B9OM

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La première violence à laquelle nos élèves sont confrontés est celle du milieu dans lequel ils et elles vivent. Ce n’est pas un hasard si les blocages d’établissement affectent d’abord les banlieues et les quartiers avant de s’étendre. La violence c’est celle de leur quotidien, suspectés parce que jeunes, parce que noirs ou basanés, parce que socialement abandonnés. Dans bien des banlieues, la principale institution qui crée encore du lien social est l’école. Mais là encore, la violence est de plus en plus présente : élèves parqués dans des classes à fort effectif, en grande difficulté scolaire et à qui on ne donne aucun moyen pour pallier ces difficultés : manque de profs, de personnels, surtout de conseillers d’orientation-psychologues (actuellement psychologues de l’Education nationale), pour les aider, les guider dans leurs choix.

Aujourd’hui, on impose à ces élèves des parcours de sélection de plus en plus brutaux : Parcoursup qui enlève tout droit à l’erreur et rejette une partie de la jeunesse, en particulier des établissements de banlieue, et demain un baccalauréat s’appuyant sur la multiplication d’épreuves locales et un contrôle continu plus important. Plus que jamais, le bac de Vitry ne vaudra pas celui de Saint-Louis.

 

 

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