lilaloula Posté(e) 25 décembre 2018 Posté(e) 25 décembre 2018 Sans compter que très peu de gens autrefois savaient lire ou même déchiffrer les mots et pourtant prononçaient correctement ces mots (selon leur région bien sûr). N'aurait-on pas trouvé a posteriori une "raison" à cette prononciation ?
borneo Posté(e) 25 décembre 2018 Posté(e) 25 décembre 2018 On cherche des règles pour tout et n'importe quoi. Ce n'est pas l'écrit qui conditionne l'oral, mais l'inverse.
lilaloula Posté(e) 26 décembre 2018 Posté(e) 26 décembre 2018 Il y a 14 heures, borneo a dit : On cherche des règles pour tout et n'importe quoi. Ce n'est pas l'écrit qui conditionne l'oral, mais l'inverse. C'est ce que je voulais exprimer !
*Random* Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 Il y a des gens qui ne font même pas la différence entre [é] et [è], et ce quelle que soit leur région. Dans ce que tu décris, il y a trois règles distinctes : - "les", "des", "mes", "tes", "ses", "ces", "est"... qui sont des cas à part à connaître. - la graphie "et" qui se prononce [é] ou [è] selon les régions, les mots et les personnes. On pourrait en faire tout un sujet de recherche. - le "e" qui se prononce [è] quand il est suivi d'une consonne (non muette) dans la même syllabe. Pour expliquer cette règle à mes élèves, je commence par leur apprendre à segmenter les syllabes à l'écrit : quand il y a deux consonnes identiques, on coupe au milieu. Ex : ma/rel/le, le "e" est suivi du "l" qui l'aide à chanter [è], ce n'est pas le cas dans vi/pè/re, là le "e" a besoin d'un accent grave car il est seul à la fin de la syllabe. C'est comme ça que j'ai appris étant jeune et cette règle m'a toujours sauvé.
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