dameoiselle Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 J'ai trouvé cet article très intéressant: quelques journalistes tentent de comprendre et d'expliquer les raisons de leur impopularité et des réactions vives à leur égard dans les dernières manifestations. https://www.liberation.fr/apps/2019/01/medias-examen-confiance/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nonau Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 C’est surprenant, mais les intéressés eux-mêmes peuvent être d’accord. Natacha Polony, directrice de Marianne, qu’on voit et entend plusieurs fois par semaine dans les médias : «Beaucoup de journalistes considèrent que leur rôle est de dire le bien et le mal, comment il faut penser. Les gens ont l’impression d’avoir des curés en face d’eux.» La tentation du commentaire est-elle réservée aux vedettes de l’analyse télévisuelle vite troussée ? C’est l’avis de Brice Couturier, chroniqueur sur France Culture : «Avant, nous avions le monopole de l’information. Désormais, l’information nous devance sur les réseaux sociaux. Nous avons réagi en idéologisant à mort, en devenant des directeurs de conscience. Mais en réalité, un journaliste a peu de compétences, il est généraliste, car on n’approfondit pas les sujets en école de journalisme. Au lieu d’expliquer, on souffle sur des clivages idéologiques faciles. Les gens l’ont très bien compris, et ça les énerve.» Dans un contexte de main mise des grands groupes et de la finance sur les médias il ne faut pas venir pleurer...Les médias sont devenus le bras armé de la finance et du système. Ils ne nous rendent pas compte de faits mais recherchent un effet qui favorise leur doxa libérale. Comme traiter de faits divers en ouverture de journal réveillent des instincts primitifs et activent notre zone du cerveau reptilien bien pratique pour faire passer certaines lois liberticides. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
André Jorge Posté(e) 21 janvier 2019 Partager Posté(e) 21 janvier 2019 Il y a une forte contradiction entre ce qui se lit, se voit, s'entend sur les réseaux sociaux et ce qui est rapporté par ces journalistes dans les médias traditionnels. La conviction que ces médias sont "aux ordres du gouvernement", est également largement diffusée et entretenue par les réseaux sociaux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nonau Posté(e) 22 janvier 2019 Partager Posté(e) 22 janvier 2019 Il n'y qu'à observer le poster publié par la monde diplomatique sur qui possède quoi en matière de média... aucun besoin d'un long discours ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
chableu Posté(e) 22 janvier 2019 Partager Posté(e) 22 janvier 2019 je ne sais pas si cela vous rappelle quelque chose.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
dameoiselle Posté(e) 24 janvier 2019 Auteur Partager Posté(e) 24 janvier 2019 https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/24/la-confiance-dans-les-medias-est-au-plus-bas_5413777_3234.html Le niveau de confiance des médias est au plus bas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Ljub Posté(e) 24 janvier 2019 Partager Posté(e) 24 janvier 2019 Le 20/01/2019 à 09:47, nonau a dit : C’est surprenant, mais les intéressés eux-mêmes peuvent être d’accord. Natacha Polony, directrice de Marianne, qu’on voit et entend plusieurs fois par semaine dans les médias : «Beaucoup de journalistes considèrent que leur rôle est de dire le bien et le mal, comment il faut penser. Les gens ont l’impression d’avoir des curés en face d’eux.» La tentation du commentaire est-elle réservée aux vedettes de l’analyse télévisuelle vite troussée ? C’est l’avis de Brice Couturier, chroniqueur sur France Culture : «Avant, nous avions le monopole de l’information. Désormais, l’information nous devance sur les réseaux sociaux. Nous avons réagi en idéologisant à mort, en devenant des directeurs de conscience. Mais en réalité, un journaliste a peu de compétences, il est généraliste, car on n’approfondit pas les sujets en école de journalisme. Au lieu d’expliquer, on souffle sur des clivages idéologiques faciles. Les gens l’ont très bien compris, et ça les énerve.» Dans un contexte de main mise des grands groupes et de la finance sur les médias il ne faut pas venir pleurer...Les médias sont devenus le bras armé de la finance et du système. Ils ne nous rendent pas compte de faits mais recherchent un effet qui favorise leur doxa libérale. Comme traiter de faits divers en ouverture de journal réveillent des instincts primitifs et activent notre zone du cerveau reptilien bien pratique pour faire passer certaines lois liberticides. Il y a aussi la notion de carriérisme qui entre en jeu : ils savent que pour aller loin, il faut brosser le système dans le sens du poil, afin d'avoir accès à toutes les passerelles menant aux différents média (d'ailleurs, Natacha Polony en est un exemple, puisqu'elle a entre autres travaillé à France 2, au Figaro et à Marianne). Je serais curieux de savoir si cette lâcheté est inculquée en école de journalisme ou si cela se fait naturellement, par faiblesse humaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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