Pixel Posté(e) 27 février 2019 Posté(e) 27 février 2019 Bonjour, La PE de mon fils (MS) lui a appris que la lettre G ne devait pas avoir "la petite barre" vers l'extérieur. Exemple en image : G << OK G << Interdit Plus généralement, pensez-vous qu'il y a une norme dans les glyphes ? En tant que PE, a-t-on un intérêt pédagogique à imposer une manière de faire le caractère pour l'apprentissage ? Quelles sont vos pratiques ? Merci pour votre retour. A bientôt.
GdM Posté(e) 27 février 2019 Posté(e) 27 février 2019 D'après les doc d'accompagnement, pour les lettres capitales, pas de "ductus" et qu'on peut les écrire n'importe comment, contrairement à la cursive !
Picasso59 Posté(e) 28 février 2019 Posté(e) 28 février 2019 Il y a 8 heures, GdM a dit : D'après les doc d'accompagnement, pour les lettres capitales, pas de "ductus" et qu'on peut les écrire n'importe comment, contrairement à la cursive ! C'est ce que je venais dire ! +1 J'essaie quand même de ne pas leur faire faire à l'envers...(le S début en haut, pas en bas) Ou n'importe comment...(le R, c'est pas un rond avec 2 jambes...)
Pepettebond Posté(e) 28 février 2019 Posté(e) 28 février 2019 Il y a 13 heures, Pixel a dit : Bonjour, La PE de mon fils (MS) lui a appris que la lettre G ne devait pas avoir "la petite barre" vers l'extérieur. Exemple en image : G << OK G << Interdit Plus généralement, pensez-vous qu'il y a une norme dans les glyphes ? En tant que PE, a-t-on un intérêt pédagogique à imposer une manière de faire le caractère pour l'apprentissage ? Quelles sont vos pratiques ? Merci pour votre retour. A bientôt. S'il y a une petite barre vers l'extérieur ce n'est pas un G? alors comment faire pour lire les journaux écrits en Times typographie normée la plus courante GROS GRANDS GRAIN D'ORGE ...... GGGGGGGRRRRRRRRR
Pixel Posté(e) 28 février 2019 Auteur Posté(e) 28 février 2019 Merci pour vos retours. Je suis allé voir les ressources Eduscol et effectivement : Citation Pour l’écriture en capitales, il n’est pas nécessaire d’imposer un ductus particulier, le plus important est que les lettres soient reconnaissables. Passage que vous retrouverez dans la ressource "L'écriture à l'école maternelle - La forme des lettres", que l'on peut trouver ici : http://eduscol.education.fr/cid91998/graphisme-et-ecriture.html On parle de ductus ici. Sauf erreur de ma part, ça ne concerne donc que l'ordre et la direction du tracé. Pas sa forme. Néanmoins, cette approche "libre" va dans le sens d'un format de glyphes libre aussi. Pour le moment, je vois un intérêt de refuser certaines formes de capitales dans l'objectif d'éviter les confusions des lettres entre elles (exemple, si la "canne" d'un R n'est pas suffisamment oblique, on pourrait le confondre avec un A). Pour ce qui est du "serif" du G, il faudra que je demande à la PE de mon fils pour comprendre ses objectifs. A bientôt.
Tinsel Posté(e) 28 février 2019 Posté(e) 28 février 2019 Communément j'ai l'impression qu'on fait plutôt dépasser la barre du G... Personnellement je le fais toujours, surtout dans le contexte scolaire. Je suis curieuse de savoir pourquoi la maîtresse a fait ce choix.
Goëllette Posté(e) 28 février 2019 Posté(e) 28 février 2019 Il y a 9 heures, Pixel a dit : Pour ce qui est du "serif" du G, il faudra que je demande à la PE de mon fils pour comprendre ses objectifs. Peut-être juste de se mettre d'accord (avec elle-même) pour choisir UNE façon de le tracer, de façon à être méthodique et ne pas embrouiller les élèves. Le plus important, d'après moi, est le sens de tracé, bien que celui-ci soit également discuté (pour le A par exemple).
clag Posté(e) 1 mars 2019 Posté(e) 1 mars 2019 Le 28/02/2019 à 15:12, Pixel a dit : Merci pour vos retours. Je suis allé voir les ressources Eduscol et effectivement : Passage que vous retrouverez dans la ressource "L'écriture à l'école maternelle - La forme des lettres", que l'on peut trouver ici : http://eduscol.education.fr/cid91998/graphisme-et-ecriture.html On parle de ductus ici. Sauf erreur de ma part, ça ne concerne donc que l'ordre et la direction du tracé. Pas sa forme. Néanmoins, cette approche "libre" va dans le sens d'un format de glyphes libre aussi. Pour le moment, je vois un intérêt de refuser certaines formes de capitales dans l'objectif d'éviter les confusions des lettres entre elles (exemple, si la "canne" d'un R n'est pas suffisamment oblique, on pourrait le confondre avec un A). Pour ce qui est du "serif" du G, il faudra que je demande à la PE de mon fils pour comprendre ses objectifs. A bientôt. C'est comme cela que j'apprenais à tracer le g majuscule script à mes MS , on s'étaient mis d'accord avec les autres collègues de l'école sur les graphies et le geste. Cela n'empêche pas d'apprendre à reconnaître les autres graphies du G. Et je t'avoue que je ne comprends pas ton intérêt d'aller lui demander son "intérêt" pédagogique ... Hormis montrer que tu es critique, que ton enfant se dise que son enseignant ne fait pas comme il faut.... Bref .... Pourquoi ne pas dire à ton enfant tout simplement qu'il y a différentes graphies qui existent mais que pour le tracer son enseignant en a choisi une qui est celle là. Imagine le bazar si chaque enfant fait à sa sauce... Chaque enfant va inventer sa lettre... Quand tu fais l'écriture d'une lettre en attachée tout le monde l'apprend de la même manière. Pourquoi pas en script majuscule ? J'ai beaucoup de mal avec cette habitude de systématiquement remettre en cause ce que font les enseignants de nos enfants... Pas de barre à l'extérieur du G? Est ce grave? N'y a-t-il pas plus important ? ... 1 3
Pixel Posté(e) 12 mars 2019 Auteur Posté(e) 12 mars 2019 Le 01/03/2019 à 20:46, clag a dit : Pas de barre à l'extérieur du G? Est ce grave? N'y a-t-il pas plus important ? Non ce n'est pas grave, de ton point de vue d'adulte. Mais les enfants peuvent avoir un autre degré de compréhension. Et dans ce cas, quand ton enfant te maintient qu'il est interdit de faire un G avec une "barre" qui dépasse parce que la maîtresse à dit que c'était interdit. Tu es en droit de vouloir lui éviter une fausse route de compréhension. De petites choses comme ça, peut-être que cela pourrait être "grave" à long terme dans sa compréhension de la langue. (Je suis plus à l'aise pour identifier ces petites épines en maths qu'en Français, mais vu l'impact que ca peut avoir en maths sur la compréhension des nombres et quantités, j'imagine qu'il peut y en avoir aussi en langue). Et comme l'idée c'est de ne pas contredire la maîtresse face à l'enfant, le mieux est de demander à la maîtresse ! Pour accorder les violons (je n'invente rien, ils appellent ça la coéducation parait-il). Pour donner une réponse à cette histoire, j'en ai parlé avec la maîtresse et il s'avère qu'elle l'avait fait dans un but pédagogique bien précis. C'était pour éviter à mon fils de faire "un boucle" au moment de revenir vers l'extérieur dans la barre du G. Car, parfois, le tracé était trop ouvert et cette boucle faisait ressembler le G à un 6 mal formé. Nous l'avons clairement expliqué dans ce sens à mon fils et tout est bien qui fini bien désormais. - La maîtresse à mis en place une remédiation efficace à un tracé qui n'était pas parfait. - L'élève à désormais compris que ce n'était pas "interdit" mais que c'était une technique pour faire mieux. -Les parents peuvent continuer à faire des G avec une barre sans se faire gronder par leur enfant Citation J'ai beaucoup de mal avec cette habitude de systématiquement remettre en cause ce que font les enseignants de nos enfants... Je pense qu'on a bien fait d'aller en parler. Et je pense que beaucoup de parents devraient aller voir le PE pour questionner ses pratiques car on ne doit pas être dans une relation de "dictateur de savoirs" et ca ne peut qu'enrichir le cadre éducatif familiale de l'enfant et même mieux, éclairer le PE sur son élève. Et si le PE est compétent, il n'aura jamais de problème à expliquer aux parents ses pratiques. Et si le PE est dans une démarche de formation continue, il devrait avoir conscience que sa pratique n'est pas absolue et qu'elle a besoin d'être confrontée par l'extérieur.
Goëllette Posté(e) 12 mars 2019 Posté(e) 12 mars 2019 Le problème n'est pas tant la possibilité, pour des parents, de demander des renseignements à l'enseignant de leur enfant sur ses choix pédagogiques mais plutôt la remise en cause (plus ou moins grande mais réelle) des choix de cet enseignant devant l'enfant. Rien qu'à vous lire, votre vision de cet enseignant n'est que critique (de sa compétence, de sa démarche, ...) et ça ne peut pas échapper à votre enfant, à qui ça fait forcément du tort (plus que de ne pas mettre la barre au G à l'endroit que vous pensez être le bon, ou de la mettre dans un sens en MS puis dans l'autre en GS ...). Qu'est-ce que ça va être quand il sera question de méthode de lecture, taille de cahier, de seyès ou double lignage ... !
clag Posté(e) 13 mars 2019 Posté(e) 13 mars 2019 Il y a 10 heures, Pixel a dit : Non ce n'est pas grave, de ton point de vue d'adulte. Mais les enfants peuvent avoir un autre degré de compréhension. Et dans ce cas, quand ton enfant te maintient qu'il est interdit de faire un G avec une "barre" qui dépasse parce que la maîtresse à dit que c'était interdit. Tu es en droit de vouloir lui éviter une fausse route de compréhension. De petites choses comme ça, peut-être que cela pourrait être "grave" à long terme dans sa compréhension de la langue. (Je suis plus à l'aise pour identifier ces petites épines en maths qu'en Français, mais vu l'impact que ca peut avoir en maths sur la compréhension des nombres et quantités, j'imagine qu'il peut y en avoir aussi en langue). Et comme l'idée c'est de ne pas contredire la maîtresse face à l'enfant, le mieux est de demander à la maîtresse ! Pour accorder les violons (je n'invente rien, ils appellent ça la coéducation parait-il). Pour donner une réponse à cette histoire, j'en ai parlé avec la maîtresse et il s'avère qu'elle l'avait fait dans un but pédagogique bien précis. C'était pour éviter à mon fils de faire "un boucle" au moment de revenir vers l'extérieur dans la barre du G. Car, parfois, le tracé était trop ouvert et cette boucle faisait ressembler le G à un 6 mal formé. Nous l'avons clairement expliqué dans ce sens à mon fils et tout est bien qui fini bien désormais. - La maîtresse à mis en place une remédiation efficace à un tracé qui n'était pas parfait. - L'élève à désormais compris que ce n'était pas "interdit" mais que c'était une technique pour faire mieux. -Les parents peuvent continuer à faire des G avec une barre sans se faire gronder par leur enfant Je pense qu'on a bien fait d'aller en parler. Et je pense que beaucoup de parents devraient aller voir le PE pour questionner ses pratiques car on ne doit pas être dans une relation de "dictateur de savoirs" et ca ne peut qu'enrichir le cadre éducatif familiale de l'enfant et même mieux, éclairer le PE sur son élève. Et si le PE est compétent, il n'aura jamais de problème à expliquer aux parents ses pratiques. Et si le PE est dans une démarche de formation continue, il devrait avoir conscience que sa pratique n'est pas absolue et qu'elle a besoin d'être confrontée par l'extérieur. Je te souhaite d'avoir 28 parents aussi curieux et qui te permettront autant de te former dans une démarche de formation continue lorsque tu auras 28 élèves et un double voir un triple niveau à préparer ... avec un ou deux enfants minimum qui auront besoin de différenciations importantes ... Je veux juste dire que tu sembles bien loin de la réalité du terrain ou parfois lors du travail en équipe tu dois faire des compromis afin d'avoir une manière d'expliquer +/- commune avec des enseignants n'ayant pas le même point de vue que toi ... car si tu regardes bien même les chercheurs en sciences de l'éducation ne sont pas d'accord entre eux ... Je ne rentrerai pas plus dans le débat , si tu es dans une démarche de formation continue repense à ce que j'ai écrit qd tu seras devant un double niveau au minimum et que tu courras partout en essayant de différencier pour ceux qui ne comprennent pas , plus les réunions et les APC et avoir du temps pour ton mari et tes enfants et dormir accessoirement ... et imagine toi avoir 2-3 parents (pas 28....heureusement) qui viennent te demander d'expliquer pourquoi tel choix en français ou mathématiques, pourquoi telle méthode, et la soustraction moi je n'avais pas appris pareil etc... Je pars juste du principe qu'on peut faire confiance à l'enseignant... et même parfois que comme il est humain il ne fasse pas parfaitement voir même fait des erreurs ... Je fais parfois des erreurs , ou alors je modifie ma façon d'expliquer ou d'enseigner avec la pratique...Je ne suis pas parfaite... Mes élèves savent que dans ma classe tout le monde à le droit de se tromper ... même la maitresse. 4
Pixel Posté(e) 18 mars 2019 Auteur Posté(e) 18 mars 2019 Le 12/03/2019 à 23:12, Goëllette a dit : Rien qu'à vous lire, votre vision de cet enseignant n'est que critique (de sa compétence, de sa démarche, ...) et ça ne peut pas échapper à votre enfant, à qui ça fait forcément du tort (plus que de ne pas mettre la barre au G à l'endroit que vous pensez être le bon, ou de la mettre dans un sens en MS puis dans l'autre en GS ...). Je suis d'accord qu'il ne faut surtout pas placer l'enseignant en défaut. C'est contre productif (et ça pourrait être catastrophique pour l'enfant). La question n'est pas de remettre en cause ce que dit ou fait l'enseignant. Plutôt d'être attentif à l'enfant. Si on remarque un problème, on en parle. Le 13/03/2019 à 09:42, clag a dit : Je pars juste du principe qu'on peut faire confiance à l'enseignant... et même parfois que comme il est humain il ne fasse pas parfaitement voir même fait des erreurs ... Je fais parfois des erreurs , ou alors je modifie ma façon d'expliquer ou d'enseigner avec la pratique...Je ne suis pas parfaite... Mes élèves savent que dans ma classe tout le monde à le droit de se tromper ... même la maîtresse. Nous sommes sur la même longueur d'onde. Donc pas de problème, si l'enseignant peut faire une erreur, de faire en sorte que ce soit corrigé au bénéfice de l'enfant. Pour ton exemple de 28 parents qui posent des questions sur les choix pédagogiques, effectivement si on raisonne dans les extrêmes (comme souvent) ça ne fonctionne pas. A l'inverse, ce que je défends, c'est qu'il ne faut pas non plus raisonner dans l'extrême en se fermant à 2 ou 3 parents qui auraient identifiés un problème pour leur enfant. Le scénario des 28 parents suspicieux des méthodes de l'enseignant à la solde de satan << NON Le scénario de l'enseignant tout puissant et supérieur à tous ce que les parents pourraient leur dire << NON plus Il doit bien exister un juste milieu.
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