Chubaka Posté(e) 16 juin 2019 Posté(e) 16 juin 2019 INTRODUCTION PETITION ANGRESSE(1).pdf Ou quand un directeur d école se fait virer de son poste car il déplaît au maire ... 2
Goëllette Posté(e) 16 juin 2019 Posté(e) 16 juin 2019 Où l'on voit bien qu'en cas de problème, c'est le directeur de l'école qui "charge" et non ses adjoints, même lorsque ceux-ci sont partie prenante dans les problèmes (comme ici) qui "justifient" son retrait d'emploi ! Ce collègue avait-il déjà eu une direction auparavant ?
Chubaka Posté(e) 17 juin 2019 Auteur Posté(e) 17 juin 2019 Oui. 10 ans . Félicité dans son dernier rapport d inspection a propos de sa direction d'une école plus importante ...
Goëllette Posté(e) 17 juin 2019 Posté(e) 17 juin 2019 Il y a 6 heures, BobbyWatson a dit : C'est scandaleux! Tout à fait, mais pour rejoindre un sujet sur la direction d'école : le directeur a bien une fonction à part puisque, en cas de problème général aux enseignants (ce qui est le cas), seul lui saute, ce que je trouve inadmissible. En l'absence de statut, ce sont tous les enseignants s'étant rebellés qui devraient être mutés d'office ! 1
Chubaka Posté(e) 17 juin 2019 Auteur Posté(e) 17 juin 2019 Mais on va où ??? Quand j'ai débuté les ien et le dasen auraient défendu le directeur et rejeté toute intervention politique... J'ai d'ailleurs vu mon ien défendre bec et ongles pe contre des parents vindicatifs d une station huppée. Mais maintenant ils sont tous profilés , plus d esprit de corps, que des carriéristes bonnimenteurs sans le moindre courage 1
Sourire d'un enfant Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 J'interviens sur ce poste car j'ai été victime cette année de violences en tant que directrice (et adjointe) dans une petite commune. Je n'y suis restée qu'un peu plus de trois mois. Au départ, j'étais bien vue (je suis très dynamique et travaille beaucoup avec les partenaires extérieurs, j'ai un fonctionnement apparenté Freinet) mais on m'a rapidement fait comprendre qu'il fallait que je fonctionne exactement comme l'autre collègue directrice qui venait de partir, érigée en rang de déesse de l'enseignement. C'est notamment le maire qui m'avait dit ça, la collègue... Forte de mon inscription toute fraîche sur liste d'aptitude sur un autre poste, je commençais pourtant à avoir une idée un peu plus précise de ce qu'exigeait une direction...j'avais été félicitée par mon ancien inspecteur pour mon travail dans une commune précédente où, certes, tout n'était pas rose, mais où au-moins on pouvait pas nier mon travail ! (enfin si, la directrice qui a repris les rennes après moi a osé me balancer un mail un soir en me disant : "pas beaucoup de travail ici : manque de temps, manque d'envie ?" mdr. Fais 60-70h comme j'ai fait, tu verras si tu prendras ça bien ce que tu as osé me dire, bref). Donc ce qui allait dans l'école TB, ce qui était perfectible devait être revu... Dès la 1ere rencontre, la collègue (école 2 classes) m'a prise en grippe. C'est le genre de personnes qui veut être calife à la place du calife sans la responsabilité qui va avec. Elle a tout fait pour m'ennuyer dans mes fonctions, y compris de jouer la commère avec les familles pour en monter certaines contre moi. Elle ne m'a clairement pas défendue lorsque je me suis faite agresser gratuitement moralement par des parents qu'elle connaissait, et une fois physiquement + moralement. Le maire a légitimé la violence qui avait été usée sur moi, avec la complicité de l'IEN alors encore en poste. L'IEN m'a demandé d'étouffer l'affaire concernant l'agression physique et morale (L'EN cautionne l'utilisation de la violence envers ses agents sisi car la mère qui m'a agressée n'a jamais été inquiétée et on a trouvé ça normal dans le village pour certains que je me fasse violenter, je le méritais après tout, alors quand t'entends ça, même de la bouche de ta collègue, tu tombes des nues) puis quand ça a pris de l'ampleur car je me faisais régulièrement agresser, il a dit que c'était de ma faute (pourtant, je suis ultra-bienveillante...) et a suggéré fortement le déplacement en l'absence de fautes professionnelles tant sur le plan de la direction que sur le plan de ma gestion de classe. Il sous-entendu que j'enseignais mal : son cpc est venu toute une matinée et il a rédigé un rapport élogieux que l'IEN a démonté en disant : " c'est un jeune CPC que vous avez réussi à le manipuler".(Véridique, j'étais bouche bée) Il avait reçu un mail de certains parents qui menaçait l'IEN de retirer leurs enfants si je restais en poste à l'école. Il a préféré prendre leur défense plutôt que d'écouter ma détresse car à la base, tout part de la collègue qui a foutu la m**de. J'ai été suivie syndicalement et le syndicat a plaidé le changement de poste …………….. Bref, je sais que le collègue sera malheureusement déplacé car quand la hiérarchie a décidé quelque chose, toi c'est un coup d'épée dans l'eau que tu donnes, ça ne sert à rien. Tu seras toujours le pot de terre contre le pot de fer. Cet épisode très malheureux m'a fait prendre conscience que rien ne vaut qu'on se sacrifie pour des parents et une hiérarchie ingrate et pas reconnaissante de tes efforts. La vraie vie est avec les gens qu'on aime … et du coup j'ai arrêté la direction car j'ai voulu me suicider , et avec ce qui s'accompagne burn out / dépression… mais je sais que jamais les violences que j'ai subies ne sortiront de l'ombre.
nonau Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 il y a 16 minutes, Sourire (子の笑み) d'1 Enfant a dit : J'interviens sur ce poste car j'ai été victime cette année de violences en tant que directrice (et adjointe) dans une petite commune. Je n'y suis restée qu'un peu plus de trois mois. Au départ, j'étais bien vue (je suis très dynamique et travaille beaucoup avec les partenaires extérieurs, j'ai un fonctionnement apparenté Freinet) mais on m'a rapidement fait comprendre qu'il fallait que je fonctionne exactement comme l'autre collègue directrice qui venait de partir, érigée en rang de déesse de l'enseignement. C'est notamment le maire qui m'avait dit ça, la collègue... Forte de mon inscription toute fraîche sur liste d'aptitude sur un autre poste, je commençais pourtant à avoir une idée un peu plus précise de ce qu'exigeait une direction...j'avais été félicitée par mon ancien inspecteur pour mon travail dans une commune précédente où, certes, tout n'était pas rose, mais où au-moins on pouvait pas nier mon travail ! (enfin si, la directrice qui a repris les rennes après moi a osé me balancer un mail un soir en me disant : "pas beaucoup de travail ici : manque de temps, manque d'envie ?" mdr. Fais 60-70h comme j'ai fait, tu verras si tu prendras ça bien ce que tu as osé me dire, bref). Donc ce qui allait dans l'école TB, ce qui était perfectible devait être revu... Dès la 1ere rencontre, la collègue (école 2 classes) m'a prise en grippe. C'est le genre de personnes qui veut être calife à la place du calife sans la responsabilité qui va avec. Elle a tout fait pour m'ennuyer dans mes fonctions, y compris de jouer la commère avec les familles pour en monter certaines contre moi. Elle ne m'a clairement pas défendue lorsque je me suis faite agresser gratuitement moralement par des parents qu'elle connaissait, et une fois physiquement + moralement. Le maire a légitimé la violence qui avait été usée sur moi, avec la complicité de l'IEN alors encore en poste. L'IEN m'a demandé d'étouffer l'affaire concernant l'agression physique et morale (L'EN cautionne l'utilisation de la violence envers ses agents sisi car la mère qui m'a agressée n'a jamais été inquiétée et on a trouvé ça normal dans le village pour certains que je me fasse violenter, je le méritais après tout, alors quand t'entends ça, même de la bouche de ta collègue, tu tombes des nues) puis quand ça a pris de l'ampleur car je me faisais régulièrement agresser, il a dit que c'était de ma faute (pourtant, je suis ultra-bienveillante...) et a suggéré fortement le déplacement en l'absence de fautes professionnelles tant sur le plan de la direction que sur le plan de ma gestion de classe. Il sous-entendu que j'enseignais mal : son cpc est venu toute une matinée et il a rédigé un rapport élogieux que l'IEN a démonté en disant : " c'est un jeune CPC que vous avez réussi à le manipuler".(Véridique, j'étais bouche bée) Il avait reçu un mail de certains parents qui menaçait l'IEN de retirer leurs enfants si je restais en poste à l'école. Il a préféré prendre leur défense plutôt que d'écouter ma détresse car à la base, tout part de la collègue qui a foutu la m**de. J'ai été suivie syndicalement et le syndicat a plaidé le changement de poste …………….. Bref, je sais que le collègue sera malheureusement déplacé car quand la hiérarchie a décidé quelque chose, toi c'est un coup d'épée dans l'eau que tu donnes, ça ne sert à rien. Tu seras toujours le pot de terre contre le pot de fer. Cet épisode très malheureux m'a fait prendre conscience que rien ne vaut qu'on se sacrifie pour des parents et une hiérarchie ingrate et pas reconnaissante de tes efforts. La vraie vie est avec les gens qu'on aime … et du coup j'ai arrêté la direction car j'ai voulu me suicider , et avec ce qui s'accompagne burn out / dépression… mais je sais que jamais les violences que j'ai subies ne sortiront de l'ombre. Les joies de la territorialisation de l'école et ce n'est que le début! Quel est ce syndicat si offensif pour te défendre?? Quelle honte!
nonau Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 Le 16/06/2019 à 23:56, Goëllette a dit : Où l'on voit bien qu'en cas de problème, c'est le directeur de l'école qui "charge" et non ses adjoints, même lorsque ceux-ci sont partie prenante dans les problèmes (comme ici) qui "justifient" son retrait d'emploi ! Ce collègue avait-il déjà eu une direction auparavant ? T'inquiète il y a aussi des PE qui chargent, ce n'est pas réservé qu'aux directeurs... On voit où nous mène la volonté de détruire le cadre national du statut pour nous mettre aux mains des ptits barons locaux!
Sourire d'un enfant Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 @nonau le même que cité en début de post' mais je pense qu'aucun d'entre eux ne m'aurait réellement défendue... Quand on y pense, c'est quand même malheureux de se rendre malade pour un TRAVAIL, travail qui : - t'ignore au moment même où tu es en arrêt maladie, je pense que ça l'arrange même - continue à surfer sur le mouvement " pas de vagues" - te rend malade mais n'assume pas les conséquences alors que toi si puisque c'est toi qui paies le médecin / sophrologue etc. de ta poche - casse des vocations et salit l'image de l'école, sa propre image.
nonau Posté(e) 18 juin 2019 Posté(e) 18 juin 2019 il y a 2 minutes, Sourire (子の笑み) d'1 Enfant a dit : @nonau le même que cité en début de post' mais je pense qu'aucun d'entre eux ne m'aurait réellement défendue... Quand on y pense, c'est quand même malheureux de se rendre malade pour un TRAVAIL, travail qui : - t'ignore au moment même où tu es en arrêt maladie, je pense que ça l'arrange même - continue à surfer sur le mouvement " pas de vagues" - te rend malade mais n'assume pas les conséquences alors que toi si puisque c'est toi qui paies le médecin / sophrologue etc. de ta poche - casse des vocations et salit l'image de l'école, sa propre image. Tout à fait d'accord...Il y a bien longtemps que je m'investis à la hauteur de mon salaire et de ma reconnaissance, je fais mes heures et basta... D'ailleurs j'ai une activité parallèle lucrative qui me donne toute satisfaction et reconnaissance. Cette institution composée de gens qui ont l'amour de leur servitude me débecte de plus en plus! Remarque ils ont réussi leur coup les libéraux...Faire détester une institution publique... 1 2
Chubaka Posté(e) 18 juin 2019 Auteur Posté(e) 18 juin 2019 Oui les choses ont bien changé. Enseigner est devenu un combat. Enfants très durs pas que dans les zep/rép, parents vindicatifs et hiérarchie pathétique au comportement affligeant complètement détachée de la base sans esprit de corps. Je ne comprends pas le zèle et l'investissement hors Ors de certains collègues véritables idiots utiles qui en fait font que l' on ne soit pas entendus.. 1 1
Chubaka Posté(e) 18 juin 2019 Auteur Posté(e) 18 juin 2019 La territorialisation est une véritable cata. Si on passe définitivement sous la tutelle des élus locaux ce sera la fin. Y a qu a voir tout ce qui se passe depuis la réforme des TAP/nap.
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