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Posté(e)

Bonjour, :)

Merci pour ce sujet sur ce document. :)

Pour moi, c'est essentiellement une synthèse de tout ce qui se fait à la maternelle pour amener les élèves à acquérir le concept de nombre. Les mots clef : composition, décomposition, comparaison, jeu, résolution de problèmes concrets, sens.

Cet apprentissage va jusqu'à 10 : dans ma classe, on s'arrête à 9, pour le plus grand nombre des élèves (certains vont bien au-delà).

Posté(e)

J'en pense qu'à part l'insistance sur l'inadéquation du travail sur fiche, en gros ce n'est vraiment compréhensible que par les enseignants qui n'en ont pas besoin.

 

Si on prend l'exemple de ce paragraphe :

 

Le jeu, essentiel au développement de l'enfant, est un appui pédagogiquement efficace et pertinent pour l'enseignement, notamment celui des nombres. En vue de l'acquisition d'un savoir précis, l'enseignant initie des jeux comportant des règles en lien avec les objectifs d'enseignement définis. Dans les phases de jeu, l'élève conserve sa liberté d'agir, de prendre des décisions, de faire ses essais, de construire sa propre expérience. L'usage en classe, en petits groupes, de jeux structurés faisant intervenir des nombres doit être quotidien : jeux avec des dés divers, jeux de lotos, de dominos, de bataille, jeux sur plateaux ou pistes numériques, etc. 

 

C'est beau comme de l'antique, et on peut difficilement être en désaccord mais il me semble que ça n'aide pas beaucoup, en particulier parce que tous les jeux ne se valent pas, le diable étant souvent dans les détails comme chacun sait, même à l'école laïque (je rappelle à ce propos qu'Umberto Ecco disait qu'il faut craindre le Diable car, si nous savons qu'il n'existe pas, lui ne le sait pas).

Un enseignant expérimenté qui dispose d'un répertoire étendu de situations pourra constater qu'il est dans les clous, mais je ne vois pas bien en quoi ça peut aider un débutant à se forger ledit répertoire ou à choisir parmi ce qu'offrent les différents éditeurs ou ce que font les collègues de l'école les situations les plus pertinentes.

Mais c'est sans doute le cas pour la plupart des textes officiels et c'est peut-être aussi bien : si l'alternative est que le ministère décrive dans le détail les situations qu'il faut mener en classe, je ne suis pas certain que ce serait mieux.

On en revient à la formation, si les jeunes enseignants ont comme c'était le cas lors de mes dernières années d'exercice un total de 8 heures consacrées à la didactique des maths dans leur M2 (et encore, rien n'oblige à les consacrer à la pratique concrète en classe, le formateur peut se centrer sur des concepts universitaires… on est dans un master que diable) il est à craindre que les jeunes collègues continuent à devoir ramer pendant des années au détriment de leur sérénité voire de leur santé avant  de trouver un équilibre satisfaisant pour eux et leurs élèves.

 

 

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Posté(e)

Merci @vieuxmatheux, te lire est toujours un plaisir et tes explications sont vraiment un éclaircissement pour moi.

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Posté(e)

Merci à tous pour vos réponses, toujours aussi instructives ☺️

Posté(e)

Cet article pourrait éventuellement t'intéresser (sachant qu'il s'agissait du projet de programme) pour l'analyse qui est proposée 

Citation

Le nombre dans le projet de programme maternelle : une analyse critique

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/09/01092014Article635451530839033062.aspx

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