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L'utilisation du vidéoprojecteur en classe : que des avantages ou aussi des inconvénients ?


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Le 06/02/2020 à 09:22, borneo a dit :

Quand tu as un TNI, tu n'as plus d'autre tableau.

Ce n'est pas le cas dans ma circo. Dans tous les remplacements que je fais, j'ai vu 2 systèmes récents et qui évite ce problème:

1) c'est le vidéoprojecteur qui a intégré dedans toutes les applications du TBI. Donc, le TBI se projette sur le tableau blanc à velleda de la classe. Quand tu éteins le videoproj, tu retrouves un "simple" tableau. Je trouve ce système vraiment intéressant car il n'y a jamais "d'écran", juste un table blanc à velleda, sur lequel on projette des documents, ou pas. Néanmoins ça reste à 100% un tableau, sur lequel on peut souligner encadrer etc.

2) La dernière école que j'ai faite, il y avait le tableau blanc d'un coté, et le TBI à l'opposé au fond de la classe. Les bureau des élèves étaient en perpendiculaires des 2 tableaux, au lieu d’être en parallèle du tableau comme souvent. Grâce à ça, les élèves pouvaient suivre sur le tableau classique d'un coté ou le TBI de l'autre, suivant la séance.

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Il y a 4 heures, Acidburns a dit :

2) La dernière école que j'ai faite, il y avait le tableau blanc d'un coté, et le TBI à l'opposé au fond de la classe. Les bureau des élèves étaient en perpendiculaires des 2 tableaux, au lieu d’être en parallèle du tableau comme souvent. Grâce à ça, les élèves pouvaient suivre sur le tableau classique d'un coté ou le TBI de l'autre, suivant la séance.

J'écrirais plutôt "à cause de ça, les élèves n'étaient pas face au tableau", donc bien mal installés ... à mois qu'ils aient des chaises tournantes ! Et encore ...

 

Le 06/02/2020 à 18:37, borneo a dit :

On peut tout à fait écrire sur un TNI. Au moins les femmes de ménage ne t'effacent plus la poésie que tu as passé un temps fou à écrire.

Moi, je détestais écrire à la craie. D'ailleurs, je ne saurais plus.

J'adore écrire à la craie au tableau ! Seul inconvénient : impossible d'écrire en noir !

Avec les feutres, j'ai du mal à avoir une écriture régulière.

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il y a 13 minutes, Goëllette a dit :

J'écrirais plutôt "à cause de ça, les élèves n'étaient pas face au tableau, donc bien mal installés ... à mois qu'ils aient des chaises tournantes ! Et encore ...

 

Non, pas vraiment à cause de ça. Pas du tout, en fait.

 

Car je ne sais pas pour vous, mais dans ma circo, un bon paquet de classe ont une organisation "en U" ou bien par îlot de tables 4 par 4. Et dans ces configurations, les élèves ne sont pas face au tableau, ils doivent tourner la tête. Je précise que ce genre d'organisation spatiale de la classe est pour des classes avec le tableau classique à craie.

 

Donc, dans la classe de la collègue que je citais, ce n'est pas à cause du TBI du fond de la classe que les élèves sont installés ainsi. Ils pourraient l'être de toute manière sans la présence du TBI. Le TBI n'est qu'un des outils au service de l'enseignant ou de l'enseignement, libre à chacun de l'intégrer, ou pas, dans sa pratique. Pour ma part j'ai arrêté depuis longtemps de diaboliser l'outil en lui-même, alors que c'est toujours l'utilisateur et l'utilisation qui en est faites qui peut être déviante et abusive.

Quand  la problématique de l'écran, elle va disparaître d'elle-même. Dans mon école de rattachement un TBI nouvelle génération est installé, et plus besoin de l'encombrant écran, le vidéoprojecteur à courte focale projette directement l'application Aspire sur le tableau blanc à velleda de la classe. Il n'y a plus d'écran à proprement parler, le tableau de la classe fait double emploi: tableau classique + TBI au besoin en allumant le videoproj.

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Posté(e)
il y a 5 minutes, Acidburns a dit :

Car je ne sais pas pour vous, mais dans ma circo, un bon paquet de classe ont une organisation "en U" ou bien par îlot de tables 4 par 4. Et dans ces configurations, les élèves ne sont pas face au tableau, ils doivent tourner la tête.

C'est bien pour cela que ce n'est pas des organisations de classe si géniales que ça.

D'ailleurs, je préfère le V que le U et les îlots ouverts (avec juste une table à rabattre pour le travail de groupe) justement pour ne pas avoir d'élèves perpendiculaires au tableau.

Et surtout à notre époque où les élèves ne tiennent plus en place et sont constamment avachis, il me semble impératif de leur donner une position la plus droite et fixe possible.

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il y a 6 minutes, Goëllette a dit :

C'est bien pour cela que ce n'est pas des organisations de classe si géniales que ça.

D'ailleurs, je préfère le V que le U et les îlots ouverts (avec juste une table à rabattre pour le travail de groupe) justement pour ne pas avoir d'élèves perpendiculaires au tableau.

Et surtout à notre époque où les élèves ne tiennent plus en place et sont constamment avachis, il me semble impératif de leur donner une position la plus droite et fixe possible.

Ça c'est un jugement à l'emporte-pièce ou je ne m'y connais pas!

Que ça ne soit pas une organisation qui vous convienne, je peux l'entendre. Cependant, en quoi le fait qu'une classe soit en U serait incompatible avec leur donner une position la plus droite et la plus fixe possible? Il y a de cela plus de 25 ans, quand j'étais sur les bancs du collège, nos cours de Langues vivantes étaient dans des classes en U. Pourtant personne n'a fini avec une scoliose dans mon bahut. Les gamins d'aujourd'hui seraient inférieurs à ce que nous étions? Je ne pense pas.

Posté(e)

Je donne mon opinion. Ce n'est pas parce que ça se faisait que c'est pratique.

Et c'était il y a 25 ans, au collège. Les élèves ne sont effectivement plus les mêmes, avec une attention de plus en plus courte et rarement assis convenablement parce qu'on ne les reprend plus chez eux.

Les belles dispositions de classe, ça fait certes joli sur la photo, mais essaie de suivre 1h30 de cours installé à la perpendiculaire du cours, avec un texte à recopier. Tu verras que c'est très inconfortable et que tu es bien moins performant que si tu avais le prof et le tableau (blanc, vert, noir, ou informatique) bien en face.

 

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Posté(e)
Le 06/02/2020 à 00:26, bdisse a dit :

Mention spéciale pour ce chercheur et son livre. Lire tout particulièrement les chapitres sur les jeux dits pédagogiques. Ça fout la trouille. Ça me fait penser à un post je sais plus où où un collègue parle de ce qu'il a inventé pour que les élèves apprennent les tables de multiplications. Une hérésie.

Ou pas.

Ça fout la trouille justement parce que c'est le but visé. Déjà, ça part mal avec la 4ème de couverture: "Il est l'auteur de nombreuses publications scientifiques dont TV Lobotomie (Max Milo, 2012) et L'Antirégime (Belin, 2015), qui ont toutes remporté un très large succès public." Sauf que, des livres à destination du public ne sont pas des publications scientifiques! Encore un appel à la peur...Le titre est carrément racoleur (voir méprisant).

Ensuite, l'intro: "Avouons-le tout de go, comme disait mon copain Alpha, j’ai immédiatement détesté, dès son apparition, ce qu’on nommera par souci de simplicité, le numérique. Et aussi vite pressenti - il ne fallait pas être grand clerc - le désastre auquel allait nous conduire, en à peine quelques décennies, son imposition à la hussarde et à l’ensemble de la population."

Inutile de dire, donc, que la thèse (les écrans sont dangereux) allait trouver un terrain favorable, d'entrée de jeu. Quand on mène une enquête à charge uniquement, on n'est pas objectif, on ne sert que le propos que l'on veut servir à tout prix et on ne conserve que les éléments favorables à ce que l'on veut démontrer, en écartant d'un revers de manches tous les contre-arguments qui ne collent pas avec la thèse (remembrer Outreau). Ça manque totalement d'honnêteté intellectuelle. J'en ai eu la preuve lorsque, le mois dernier, j'ai écouté son intervention sur RMC dans l’émission Brunet/Neuman. Il y expliquait alors qu'il était un observateur neutre, qu'il n'avait pas d'idées préconçues sur le sujet avant d'écrire son livre. Ben voyons, mon œil, avec une préface pareille on s'exclut d'emblée du champ de la neutralité intellectuelle.

Ensuite, la dernière partie du bouquin suinte la moraline et le prêchi-prêcha anti-alcool et anti-tabac. Je me méfie comme de la peste des gens qui ne boivent jamais et qui sont fanatiquement anti-alcool. Michel Desmurget n'affiche pas explicitement cette position, mais on sent, en lisant entre les lignes, qu'il n'en est pas loin. Et puis surtout son homélie ne tient pas la route. La consommation d'alcool et de tabac baisse depuis des années, on peut difficilement dire le contraire. Accuser les jeux vidéo et la télé de favoriser des "addictions" en baisse constante est un peu curieux. La consommation desdits produits était bien supérieure dans les années 40 et 50 où le temps passé devant  les écrans était limité au seul cinéma. Bogart y fume certes beaucoup mais est-ce qu'il fume parce qu'à l'époque tout le monde le fait ou est-ce que tout le monde fume parce Bogart le fait? Donc? Autre remarque un peu spécieuse, je l'avoue: où un type qui passe 8 heures ou plus par jour sur son écran va-t-il trouver le temps de picoler et/ou de fumer, activités qui en outre vont avoir un impact très négatif sur ses performances de gamer?


De plus, sur les comportements violents prétendument favorisés notamment par les jeux vidéo, Norbert Elias a bien démontré que la violence physique disparaissait progressivement de nos sociétés. Elle est désormais devenue insupportable pour nos contemporains (la moindre gifle vous envoie au tribunal, et on peut raisonnablement être consterné par les sketchs récents sur l'interdiction de la fessée ou l'invention du "féminicide"). Pour ce problème de violence, on se mord la queue. La violence des ados est, sauf cas pathologiques qu'on n'éliminera jamais, souvent surjouée, et ne se déploie que parce qu'on a renoncé à la traiter comme il se doit, par le simple rapport de force qui est, objectivement, très rarement à l'avantage des gamins. Comme ceux-ci ne sont pas complètement idiots, ils ont bien compris qu'il pouvaient aller assez loin sans s'attirer de réponses "viriles" qui mettraient un terme rapide aux débordements. On multiplie donc, comme à l'école, les procédures dilatoires et totalement inefficaces relevant le plus souvent d'un juridisme débile.

Enfin, l'auteur nous livre un long paragraphe sur la nocivité du jeu vidéo et appuie son argumentaire en faisant fréquemment et exclusivement référence à UNE étude où l'on a observé des personnes "jouer de façon excessive à Mario Bross".
Sans chercher à décrédibiliser l'auteur, mieux vaudrait ne pas utiliser les méthodes qu'on dénonce par ailleurs. D'autant plus que lors de son passage dans l'émission Brunet/Neuman sur RMC, Michel Desmurget faisant référence aux soi-disant "milliers d'études, et même plus, sur le sujet". Il n'y va pas avec le dos de la cuillère dans l'exagération! Car entre une seule étude (qui est forcément de l'empirisme si on en tire des conclusions) et des milliers, il y a un gouffre, que Michel Desmurget n'hésite pas à franchir (avec des bottes de 7 lieues scientifiques, sans doute).

 

Bref, après avoir lu son livre et écouter ses informations, je ne peux que parvenir à la conclusion suivante: faute d'honnêteté intellectuelle, la crédibilité de ses concluions ne peut qu'être remise en cause. Son enrobage scientifique trompe peut-être le lecteur lambda peu attentif et non-averti. Mais si on gratte un peu sous la surface, ça fait pschiiit.

 

 

 

Posté(e)
il y a 24 minutes, Goëllette a dit :

Je donne mon opinion. Ce n'est pas parce que ça se faisait que c'est pratique.

Et c'était il y a 25 ans, au collège. Les élèves ne sont effectivement plus les mêmes, avec une attention de plus en plus courte et rarement assis convenablement parce qu'on ne les reprend plus chez eux.

Les belles dispositions de classe, ça fait certes joli sur la photo, mais essaie de suivre 1h30 de cours installé à la perpendiculaire du cours, avec un texte à recopier. Tu verras que c'est très inconfortable et que tu es bien moins performant que si tu avais le prof et le tableau (blanc, vert, noir, ou informatique) bien en face.

 

 

Je ne suis absolument pas d'accord avec le "c'était mieux avant". Ce n'est qu'une vision fantasmée et nostalgique des adultes de chaque génération. Et ça dure depuis 5000 ans. Voici quelques citations d'hommes bien plus érudits que moi sur la question: 

« C’est la décadence, les enfants n’obéissent plus, le langage s’abîme, les mœurs s’avachissent. Puisse venir le jour où l’humanité coupable finira, où les enfants ne naîtront plus, où tout bruit cessera sur la terre, où il n’y aura plus à lutter contre toutes les nuisances. »
Ipuwer de Gizeh. Sage de l’Égypte pharaonique, 3000 ans avant l’ère chrétienne. Cité par Polybe, historien grec vivant vers 200-120 ans avant Jésus.-Christ.

 

« La jeunesse d’aujourd’hui est pourrie jusqu’aux tréfonds, mauvaise, irréligieuse et paresseuse. Elle ne sera jamais comme la jeunesse du passé et sera incapable de préserver notre civilisation. »
Trouvé sur une tablette d’argile babylonienne dont l’âge est estimé à plus de 3000 ans

 

« Ils manqueront d’égards et de respect pour leurs parents, sitôt qu’ils vieilliront et durement, sans redouter la justice divine, ils les accableront des plus cruels reproches au lieu de prendre soin de leur vieillesse. Je n’ai plus aucun espoir en l’avenir de notre pays si les jeunes d’aujourd’hui doivent être les dirigeants de demain, car ils sont insupportables, inconscients voire effrayants. Si l’avenir de notre peuple est entre les mains de la jeunesse frivole d’aujourd’hui, il y a de quoi désespérer. Cette jeunesse se conduit avec une suffisance vraiment intolérable. Elle croit avoir la science infuse. Quand moi j’étais jeune, on nous apprenait les bonnes manières et le respect que l’on doit à ses parents. Mais la nouvelle génération n’a de cesse de contester et elle veut avoir raison. Il est un fait certain que les jeunes sont d’une extrême insouciance. »
Lu dans Les travaux et les jours d’Hésiode’ de Thèbes, un poète grec ayant vécu au milieu du Vllle siècle av. J.C.

 

« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe, méprisent l’autorité et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans. »
Socrate, 470-399 av. J.C.

 

« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque les jeunes méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et toute jeunesse, le début de la tyrannie. »
Platon, vers 427 – 348/347 av. J.C.

 

« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le confort, l’argent et la paresse par-dessus le marché. Ils ne veulent plus se marier ou, s’ils sont mariés, élever une famille. C’est tout au plus s’ils consentent à avoir un ou deux enfants, afin de mieux savourer le moment présent. »
Polybe, vers 200-120 av. J.C.

Donc en fait, ça fait 5000 ans que les nouvelles générations sont plus paresseuses que les précédentes, c’est dire comme ils devaient travailler dur au début!!!

Pour le collège, il y a peu de différence entre l'élève de CM2 du mois de juin et l'élève de 6ème de septembre. Si l'un est capable de suivre des cours en U, alors l'autre aussi.

Ensuite, sur les 1h30 passer à recopier. Sauf cas exceptionnel, on ne met pas nos élèves à copier durant 1h30, ils passent une majeure partie de leur temps à produire sur leur cahier ou à nous écouter et nous répondre, et pour ça, rien n'empêche l'enseignant de naviguer dans sa classe pour parler face à ses élèves).

De plus, de toute façon même avec une disposition type "rang d'oignons", les élèves ne sont pas attentifs durant 1h30 non-stop. De mon point de vue, c'est un faux problème. Il faut surtout (comme toujours) que l'enseignant se sente à l'aise en 1er lieu avec son organisation de classe, pour bien transmettre aux élèves.

Posté(e)
13 minutes ago, Acidburns said:

Donc en fait, ça fait 5000 ans que les nouvelles générations sont plus paresseuses que les précédentes, c’est dire comme ils devaient travailler dur au début!!!

Bin oui. Et les plus faibles mouraient.

Posté(e)
il y a 1 minute, bdisse a dit :

Bin oui. Et les plus faibles mouraient.

Ce qui est toujours le cas. Certes, la médecine a fait d'énormes progrès en 5000 ans, néanmoins les vraiment plus faibles meurent toujours. J'ai du mal à comprendre où cela nous mène.

Ça fait 5000 ans que nous, l'espèce humaine, décrions la génération suivante en disant "De mon temps, ça se serait pas passé comme ça". Comme on vient de le voir, ce schéma de pensée est vieux comme le monde, il est ancré dans l'humanité en fait.

Posté(e)

Ma disposition de classe me permet de passer  facilement à une disposition en îlots pour les travaux de groupes mais les enfants ne sont pas placés ainsi en permanence.

Je n’ai ni Tbi ni vpi juste un petit tableau blanc... avec 2 niveaux c’est souvent compliqué. Je serais très heureuse d’en avoir un je ne l’utiliserais pas en permanence, comme dit plus haut les enfants sont fortement exposés aux écrans à la maison, inutile que l’école en rajoute.
Voilà !

 

  • J'adhère 1
Posté(e)

Acidburns, je ne parlais pas de ceux à la santé fragile, même si, bien sûr, ils  ne devaient pas faire de vieux os. Je parlais de ceux qui n'apportaient rien au groupe.

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