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Bonsoir à tous,

Comme d'autres, j'aimerais vider mon sac et regarder une énième fois ce qui se trouve à l'intérieur. Rapidement : j'ai 24 ans, suis cette année PES dans le 77 après obtention de mon concours. L'école se situe en pleine campagne et ne souffre d'aucun problème majeur. Quant à ma classe, il y a - comme toujours - des élèves plus compliqués que d'autres. J'aime à croire qu'ils n'ont pas mauvais fond. 
Jusqu'ici, tout va bien. Seulement, je ne me sens pas à ma place. J'ai conscience des difficultés propres à l'année de stage : visites à répétition, grand saut sans parachute (ni Gwaihir), syndrome de l'imposteur (relatif puisque selon mes formateurs... il y a encore du pain sur la planche 🤓). M'enfin... creusons un peu plus. Mettons de côté les grands discours sur la vocation, je ne me sens pas destinée à ce métier, je l'ai choisi sans élan de cœur, car je voulais être utile, utiliser ma cervelle et baigner encore et toujours parmi les contes (haha). Ce fut un choix (mal) calculé. 

Je ne tire presque aucun plaisir de cette expérience professionnelle. Avant une visite, je ne dors pas (et pourtant, j'en ai vu passer des examens !). Je pleure, souvent, surtout lorsque les vacances touchent à leur fin (et c'est suffisamment rare pour être souligné). Je me sens pathétique, inefficace... comment le serais-je ? La formation n'offre que peu de clés, la COVID-19 a grignoté mes stages et APP (seuls véritables moments formateurs, de mon point de vue), je n'ai pas de talent inné pour vulgariser les savoirs et j'ai toujours eu un poil cyclopéen au creux de la main (en plus d'être perfectionniste, imaginez le combo). Je savais le métier difficile mais le vivre est une autre paire de manches. Préparer, y penser même une fois chez soi... je ne suis pas carriériste et cette charge mentale m'épuise. Depuis septembre, j'ai dû envisager une dizaine voire une centaine de fois la démission. Ce qui me fait tenir c'est l'envie de valider un bac+5 et ma conscience professionnelle, je ne veux pas abandonner mes élèves (quoi qu'il gagnerait au change, à bien y songer). 

Me voilà donc, à faire des croix sur mon calendrier, patientant sans relâche jusqu'au 6 juillet. J'appréhende la suite. Un bac+5, ça n'a pas grand sens si la spécialisation ferme quantité de portes. Que faire ensuite ? Sur quels métiers s'orienter ? A-t-on une quelconque valeur sur le marché du travail ? Cette amertume me scie, comme une impression d'avoir perdu à la loterie et d'être condamnée à ces "shit jobs" desquels on ne ressort jamais tout à fait indemne. Désabusée que je suis. 

Si d'autres partagent cet état d'esprit, tout commentaire est le bienvenu. Pour celles et ceux qui poursuivent la route de PE, soyez fiers de vous. Il faut une pugnacité rare. 

Signée : une PES à la dérive.

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Bonjour, :)

Il y a 1 heure, Gulwig a dit :

Je ne tire presque aucun plaisir de cette expérience professionnelle.

Après 27 ans de métier, je dirais que je n'aime pas et que je ne déteste pas... un genre de statu quo donc... Je fais mon travail sérieusement, dans une école où je me sens bien, en étant conscient des avantages qu'il m'apporte et en m'organisant pour que ce que je perçois comme des inconvénients n'ait pas trop d'impact sur mon activité professionnelle et surtout pas sur ma vie personnelle. :)

Pour ce qui est de ce qui donne vraiment du plaisir, pour moi, c'est la musique. Mais ce n'est pas ce qui me fait vivre.

Je crois qu'il faut bien comprendre aussi que nous ne sommes pas nombreux, je pense, à exercer un métier qui est le métier de nos rêves. :) Mais si tu sens que tu n'es pas à ta place, on peut comprendre que tu envisages de changer.

Peut-être que dans une autre école, dans un autre niveau de classe, tu verrais les choses différemment ?

Il y a 1 heure, Gulwig a dit :

Ce qui me fait tenir c'est l'envie de valider un bac+5 et ma conscience professionnelle

Je pense qu'effectivement, ça serait bien de valider ce bac+5. Et je ne crois pas que cela te fermera quantité de portes.

Posté(e)

Tu as 24 ans, tu as toute la vie devant toi. Comme le dis fort justement André, valide ton + 5, si tu penses que ça vaut le coup pour toi, fais l'an prochain pour voir, sinon fais autre chose.

 

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Je suis PES, enfin j'étais PES en quart temps avec des CP/CE1 et CM1/CM2, je viens de poser ma démission parce que ca se passait très mal avec les CP/CE1, je n'arrivais pas à gérer le double niveau, j'avais une élève qui me posait beaucoup de problème et c'est devenu une angoisse permanente. J'ai décidé d'arrêter par regret, enfin je suis perdue, je ne sais pas si je suis faite ou non pour ça, seulement là j'étais dans une spirale ou je n'arrivais plus à rien, plus de motivation. Je ne pense pas être bien tombée avec ce quart temps. Je ne voulais pas abandonner les élèves comme toi, et c'est un déchirement de la faire, d'ailleurs demain je repasse à l'école pour leur dire au revoir.. Je continue mon master car je trouve également important de valider un bac+5 mais je ne sais pas du tout ce que ca va m'apporter pour la suite.. Mais je pense qu'on est quand même plusieurs dans ce cas là, que c'est très compliqué actuellement mais qu'on va pouvoir rebondir. Je suis donc preneuse également des possibilités de reconversion. 
En tout cas je te souhaite un bon courage, et de prendre la bonne décision.

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Il y a 12 heures, Gulwig a dit :

Que faire ensuite ? Sur quels métiers s'orienter ?

Je pense que vous trouverez des idées dans ce sujet :

 

 

Posté(e)

Bonjour à tous et merci de votre réactivité ! 

Il y a 16 heures, André Jorge a dit :

Je crois qu'il faut bien comprendre aussi que nous ne sommes pas nombreux, je pense, à exercer un métier qui est le métier de nos rêves. :) Mais si tu sens que tu n'es pas à ta place, on peut comprendre que tu envisages de changer.

Bien sûr. Je n'ai d'ailleurs aucune idée du métier idéal (selon mes critères), c'est dire ! Seulement, quitte à aller bosser "pour bosser", autant que ce soit un travail moins prenant et contraignant (travail à la maison, être ancré dans une région/un département, etc). 

Il y a 14 heures, natoo a dit :

Tu as 24 ans, tu as toute la vie devant toi. Comme le dis fort justement André, valide ton + 5, si tu penses que ça vaut le coup pour toi, fais l'an prochain pour voir, sinon fais autre chose.

 

Wip, j'irai jusqu'au bout de cette formation dans tous les cas. Pour ce qui est de ma reconversion... qui vivra verra.

Il y a 13 heures, Audrey1307 a dit :

Je suis PES, enfin j'étais PES en quart temps avec des CP/CE1 et CM1/CM2, je viens de poser ma démission parce que ca se passait très mal avec les CP/CE1, je n'arrivais pas à gérer le double niveau, j'avais une élève qui me posait beaucoup de problème et c'est devenu une angoisse permanente. J'ai décidé d'arrêter par regret, enfin je suis perdue, je ne sais pas si je suis faite ou non pour ça, seulement là j'étais dans une spirale ou je n'arrivais plus à rien, plus de motivation. 

Bon courage ! Je ne savais pas qu'on pouvait valider le master sans poursuivre son stage en responsabilité. Tiens bon, j'espère que toi aussi tu sauras trouver un juste équilibre entre aspirations personnelles et réalité professionnelle. :) 

Il y a 5 heures, André Jorge a dit :

Je pense que vous trouverez des idées dans ce sujet :

 

 

Super, je vais aller zieuter ça. Merci du tuyau !

Posté(e)
Le 07/01/2021 à 17:22, Gulwig a dit :

 

Je ne tire presque aucun plaisir de cette expérience professionnelle.

Bonjour,

je pense que c'est une conception récente, que le travail doit être un plaisir.

L'étymologie du mot travail a un tout autre sens. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail#Étymologie_et_histoire_du_mot

C'est se fiche du monde que de faire croire aux gens que le travail peut être un plaisir. Le travail, c'est forcément une contrainte, même si on l'aime.

Dans le métier d'enseignant, il y a des moments de plaisir, mais évidemment aussi beaucoup de contraintes, comme dans tout travail.

Je pense que tu devrais relativiser et chercher le plaisir hors du travail. Du coup, le travail te semblera beaucoup plus supportable. 

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Posté(e)

Je pense que même les cosmonautes et les pompiers sont déçus quand ils réalisent que leur travail n'est pas l'éclate qu'ils attendaient. 😇

Posté(e)

C'est ce que j'ai fini par comprendre, à mes dépens. Je pensais qu'en allant suffisamment loin dans les études, je décrocherais un boulot qui me passionne, même s'il fallait pour cela sacrifier mes prétentions salariales. Finalement, je pense chercher un travail plus basique et moins contraignant pour me libérer du temps et me consacrer en-dehors à ce qui compte vraiment. :) 

Posté(e)

Moi je suis entrée dans l'enseignement pour avoir du temps libre pour mes loisirs (cheval) et mes enfants. Et j'ai découvert un métier passionnant. Mais le plaisir d'enseigner ne vient pas forcément tout de suite.

J'ai fait un autre métier avant, avec davantage de responsabilités, et beaucoup moins de temps libre.

J'ai donc beaucoup apprécié les mercredis et les vacances. Je ne me voyais absolument pas faire un métier purement alimentaire, où j'aurais été très malheureuse.

Au-delà du contact avec les enfants, qui est le premier avantage de notre métier, il y a aussi la liberté pédagogique, la possibilité d'être créatif. Que tu n'auras pas si tu es caissière dans un supermarché ou si tu travailles aux impôts. 

  • J'adhère 1
Posté(e)

Bonjour,

Moi, j'ai été admis au concours externe, nommé dans un département voisin, je me trouve actuellement en congé sans traitement......

J'occupe aujourd'hui un emploi pas très valorisant, mais stable, 35H/semaine, à 15 min de chez moi, à 1670 e net par mois, avec des perspectives de carrière pour peu que je sois mobile. Pas le nirvana, mais finalement, cela me permet de vivre, tout en me dégageant du temps libre dans un environnement familier. De plus, "sans avoir un poil dans la paume de la main", je ne pense également pas que l'on puisse s'épanouir par le travail, je vous renvoie d'ailleurs à sa racine latine, donc je relativise....

Ce genre de témoignages, qui sont récurrents, surtout chez les débutants, ne m'encourage pas à sauter le pas.....

Ma crainte, perdre ce que j'ai actuellement, pour m'orienter vers une voie dans laquelle je ne pourrais pas assurer.....

Quitte à renoncer, n'est-il pas préférable de le faire avant de s'engager, plutôt que de se retrouver dans des situations délicates telles que celles que je viens de lire????

Le problème de l'Education Nationale en France, depuis 40 ans, est une sous-dotation budgétaire dont d'ailleurs surtout les débutants font les frais (affectations dans des zones difficiles avec, difficultés supplémentaires, des classes surchargées à 2 voire 3 niveaux, des niveaux de traitement ridicules, mutations compliquées.....)

Comment dans ces conditions s'étonner du nombre croissant de démissions???

Pour rassurer les démissionnaires, je pense que finalement, surtout s'ils sont en quantité exponentielle, qu'ils vont contribuer indirectement à ce que les choses changent, lorsque l'Education Nationale aura de plus en plus de difficultés à placer des profs devant élèves dans les classes!!!

Car, jusqu'à maintenant, ce scandaleux "bizutage" des stagiaires semble au pire arranger et au mieux laisser indifférents tous les acteurs que sont l'administration centrale, les vieux titulaires et les syndicats........

 

Posté(e)
Le 07/01/2021 à 17:22, Gulwig a dit :

 

Le 07/01/2021 à 17:22, Gulwig a dit :


1. Seulement, je ne me sens pas à ma place.

2. Syndrome de l'imposteur (relatif puisque selon mes formateurs... il y a encore du pain sur la planche 🤓

3. Je ne me sens pas destinée à ce métier, je l'ai choisi sans élan de cœur, car je voulais être utile, utiliser ma cervelle et baigner encore et toujours parmi les contes (haha). Ce fut un choix (mal) calculé. 

4. Je ne tire presque aucun plaisir de cette expérience professionnelle.

5. Avant une visite, je ne dors pas (et pourtant, j'en ai vu passer des examens !).

6. Je pleure, souvent, surtout lorsque les vacances touchent à leur fin (et c'est suffisamment rare pour être souligné). Je me sens pathétique, inefficace.

7. La formation n'offre que peu de clés,

8. Je n'ai pas de talent inné pour vulgariser les savoirs et j'ai toujours eu un poil cyclopéen au creux de la main (en plus d'être perfectionniste, imaginez le combo).

9. Préparer, y penser même une fois chez soi... je ne suis pas carriériste et cette charge mentale m'épuise.

10. Depuis septembre, j'ai dû envisager une dizaine voire une centaine de fois la démission. Ce qui me fait tenir c'est l'envie de valider un bac+5 et ma conscience professionnelle, je ne veux pas abandonner mes élèves (quoi qu'il gagnerait au change, à bien y songer). 

11. J'appréhende la suite. Un bac+5, ça n'a pas grand sens si la spécialisation ferme quantité de portes. Que faire ensuite ? Sur quels métiers s'orienter ? A-t-on une quelconque valeur sur le marché du travail ? 

 

Signée : une PES à la dérive.

Je vais te dire ce que j'en pense point par point.

1. C'est un point que tu dois préciser. Pas à ta place à quel niveau?

2. C'est fréquent quand on débute. Moi aussi, je me trouvais "mauvais" les premières années, surtout quand je comparais ce que je faisais en classe et ce que les formateurs me proposaient de faire, ou ce que j'avais appris (et à quoi je "croyais") à l'IUFM. De plus, certains formateurs ne sont pas très bienveillants, malgré leurs sourires.

3. Moi non plus, je ne me destinais pas à ça, bien qu'étant issu d'une famille d'enseignants. Je l'ai même vécu comme une sorte de "déclassement" : je n'étais finalement pas capable de dépasser mes parents. Ca n'empêche pas de bien faire son métier.

4. Tout est dans le mot "presque". Comme probablement dans tout métier, il y a des contraintes, des routines, des choses peu passionnantes, voire assommantes. Mais aussi parfois de bons moments, que ce soient des moments de réussite pédagogique (les élèves qui ont bien compris quelque chose grâce à toi) ou des moments plus simples de joie quotidienne (plaisanteries, situations amusantes, plaisir partagé dans certaines activités).

Et puis, au delà du plaisir, il y a l'utilité de notre métier. Alors que je pouvais parfois avoir des doutes là-dessus, la Covid-19 m'a bien remis les idées en place : les parents sont bien incapables d'enseigner à leurs enfants et de s'en occuper toute la journée, dans la grande majorité des cas. Le service que nous rendons à la nation, même s'il n'est peut-être pas reconnu par tous, est réellement considérable, en fait.

5. J'ai toujours été stressé avant toutes mes inspections (6 jusqu'à maintenant), alors qu'elles se sont toutes bien passées. A chaque fois, j'ai mal dormi la veille. D'après ce que j'ai pu observer chez mes collègues, nous ne sommes pas les seuls, toi et moi.

6. Moi aussi, je suis souvent mécontent de devoir reprendre le travail à la fin des vacances. Et pourtant, j'aime ce métier. Au bout de quelques jours, je me "réhabitue".

7. A la longue, je vois surtout qu'on peut faire aussi bien que ce qui est proposé par les formateurs, les didacticiens, avec beaucoup moins d'efforts que ce qu'ils demandent (qui est souvent très consommateur de temps pour l'enseignant). L'expérience, le temps passé dans un même niveau de classe (là, il faut réellement compter plusieurs années) permet également de voir bien mieux ce qui est important et ce qui marche. Ce qui implique de "rater" des choses pendant parfois des années avant de bien faire.

8. Moi, j'en ai. Ou plutôt, j'ai des facilités liées au fait que je viens d'une famille d'enseignants. Des faiclités à présenter ou expliquer clairement certaines choses, des faicilités à gérer la discipline dans une classe. Mais comme tout le monde, je n'ai pas ces "facilités" partout, dans  tous les domaines, et surtout pas tous les jours, pas pendant toute la journée. Personne ne peut être très bon pendant 6 heures, tous les jours, dans toutes les matières. Tout le monde est, tôt ou tard, fatigué, préoccupé par des problèmes extérieurs à l'école, ou simplement malade. En revanche, je n'ai pas de poil dans la main et mes premières années de carrière ont été des années de boulot acharné. Ca c'est beaucoup calmé aujourd'hui.

9. C'est effectivement un point assez spécifique à l'enseignement, bien qu'il concerne aussi des cadres dans d'autres métiers, qui ramènent du travail chez eux. Moi aussi, plus ou moins souvent, j'ai vécu ce "harcellement" , cette" intrusion" du travail à mon domcile, pendant mes week-ends, pendant mes vacances, surtout en début de carrière, où la charge réelle de travail est vraiment grande. C'est souvent difficile à vivre. Là aussi, l'expérience et le temps passé dans un même niveau de classe sont des atouts majeurs pour diminuer cette impression. Quand on a beaucoup de leçons, de matériel "tout prêt", on passe moins longtemps à préparer la classe, voire beaucoup moins longtemps. Quand on a de l'expérience, même si on change de niveau de classe, on est beaucoup plus efficace, beaucoup plus rapide dans la préparation : on va très vite à l'essentiel. On se moque de "chiader" une leçon dans les moindres détails.  Du coup, la charge mentale dont tu parles est beaucoup moins importante. Aujourd'hui, ce que je trouve le plus intrusif, ce sont les très nombreux e-mails de boulot que je reçois. Etant né bien avant l'avènement des écrans et de l'internet, j'ai du mal à accepter la corvée d'éplucher mes mails. Je ne le fais d'ailleurs que très irrégulièrement, car je n'y pense littéralement pas.

10. Avant de penser à la démission, tu devrais peut-être dresser simplement sur un bout de papier la liste la plus exhaustive des avantages de ce métier. Tu verras peut-être qu'il y en a plus que tu ne l'imaginais.

11. Ca rejoint ce que j'ai écrit au point 10. Pourquoi abandonner un métier avec des avantages nombreux (pour moi en tout cas) pour une situation incertaine ou même précaire?

 

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