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Posté(e)

Bonsoir à tous, 

Je ne suis pas enseignante mais représentante Parents d'élèves depuis 5 ans dans une école maternelle. Nous avons cette année un enfant de PS très violent, l'enseignante qui a 25 ans d'ancienneté n'a jamais vu ça, elle a pourtant une personnalité forte elle sait se faire respecter tout en étant proche des élèves.

Cet enfant a su se faire remarquer dès la rentrée, des coups de pieds dans les jambes, des coups de poings dans le dos, le ventre, coup, des coups de stylos,  fourchettes au visage,  dernièrement il a pincé le coin de l'oeil d'une petite fille au niveau du canal lacrymal marque qu'elle a gardé plusieurs jours.

Il y avait déjà eu un signalement en crèche (il avait 2 ans) les parents n'ont pas voulu ouvrir à l'assistante social et ça n'a pas été plus loin. La maman estime qu'un enfant de 3 ans qui tape c'est normal, il y a des engueulades régulière à la sortie de  classe avec les parents et avec la maîtresse quand elle a le malheur de lui dire ce qu' a fait son fils aujourd'hui. Cette maman ne travaille pas mais son fils va au centre de loisirs tous les mercredis.

Il y a eu une première réunion d'équipe éducative fin novembre, ils ont décidé de déscolarisé l'enfant l'après midi, et une obligation de prise en charge par un spécialiste seulement dans la situation actuelle beaucoup d'attente pour avoir un RDV et des parents pas du tout investit, une 2 ème réunion a eu lieu la semaine dernière pour prolonger cette déscolarisation l'après midi, l'enfant n'est toujours pas suivi.

J'ai beaucoup de parents qui se plaignent mais surtout 2 petites filles qu'il a pris en grippe depuis le début, elles sont couverte de bleu (photo et visite chez le pédiatre), elles pleurent tout les jours pour aller à l'école font des cauchemars et font pipi au lit.

J'ai eu l'inspecteur académique au téléphone qui me dit que ça va prendre du temps qu'il ne veut pas le déscolariser entièrement qu'il veut essayer avant tout de trouver une solution à l'amiable.

Pour l'enseignante elle pense qu'il y a maltraitance mais rien est fait. Il y a en plus une nouvelle directrice qui vient d'arriver c'est son premier poste elle est jeune 26 ans et c'est une école maternelle de 240 enfants et avec la situation sanitaire actuelle elle n'arrive pas à gérer.

Avez vous des idées ? Dois on attendre un accident plus grave pour prévenir la police ? J'ai déjà des parents qui ont ouvert un dossier auprès de leur protection juridique.

Merci pour votre aide.

Florence

Posté(e)

Il y a principalement deux chemins à explorer. Le dépôt de plainte par les parents des élèves "victimes". Les Registes "Danger grave et imminant" qui sont normalement accessibles au public et que vous êtes en droit d'utiliser en tant qu'usager et que l'Inspecteur d'Académie (pas l'Inspecteur Départemental qui doit être celui qui vous a répondu vouloir trouver une solution amiable) doit traiter, ce qu'il n'aime pas du tout faire. L'école, quant à elle, est plutôt démunie dans ces situations....

Posté(e)

Si une personne a un doute de maltraitance le 119 est un numéro disponible ...

 

Pour les enseignants une information préoccupante ou un signalement peuvent être faits mais les familles de l'école ne sont pas averties ... Il y a le secret professionnel.

Les services sociaux ne sont pas toujours rapides, enquêtes et rendez-vous prennent du temps, ....

 

Effectivement au lire ce que vous écrivez, je pense que l'enfant est plus en sécurité à l'école qu'à la maison.

Posté(e)

D'un côté, il y a un enfant en souffrance et de l'autre côté, des élèves qui en subissent les conséquences. 

C'est hélas, des situations de plus en plus courantes dans les écoles. Et les solutions rapides et efficaces n'existent pas.

La déscolarisation intégrale impossible... obligation d'instruction. Le temps que des soins soient mis en place et qu'ils portent ses fruits peut être très long.

Si l'enseignante pense qu'il y a maltraitance, carence éducative, défaut de soin... c'est à elle de faire une information préoccupante, la directrice peut accompagner dans la procédure mais c'est celui qui suspecte qui doit signaler. La famille devra être prévenue de ce signalement.

En parallèle, les parents d'élèves inquiets pour leur enfant mais aussi pour cet enfant peuvent le signaler au 119. A mon avis, plus il y aura de signalements, plus les choses seront amenées à bouger vite.

Et peut-être que l'enquête sociale ne donnera rien... ou alors il y aura une aide à la famille mais ça ne veut pas dire que l'enfant ira mieux du jour au lendemain.

Au niveau de l'école, je tenterai un bilan par le psy scolaire ou une visite par médecin scolaire (c'est peut être déjà fait), cet enfant aurait peut-être besoin d'une aide éducative à l'école (AESH). Il faut passer par une reconnaissance de la MDPH, c'est la famille qui doit en faire la demande. 

 

Bon courage !

Posté(e)

Bonjour,

tant que les parents des enfants victimes ne porteront pas plainte, rien ne sera fait. Les suspicions de maltraitance ne sont pas du ressort des parents d'élèves, mais de l'école. Les réunions servent bien souvent à noyer le poisson, mais au bout du compte, rien ne changera. 

J'ai vu bien souvent ce genre de situation. Les seuls qui peuvent faire bouger les choses, ce sont les parents des élèves victimes.

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour,

Merci pour vos retours, nos mails auprès de la mairie et de l'inspecteur de la circonscription ont fait leur effet.

La maman a également menacé physiquement l'enseignante semaine dernière, la police est intervenue, l'adjointe au maire a décidé de changer l'enfant d'école après les vacances de février, la situation étant compliqué suite à l'altercation, la maman a décidé de garder l'enfant chez elle jusqu'aux vacances.

Une information préoccupante a été signalé conjointement entre l'enseignante et l'inspecteur.

Le problème n'est pas résolu mais déplacé mais bon en tout cas les enfants maltraités vont pouvoir souffler et ils ne seront plus en contact avec l'enfant même mercredi car il sera rattaché à un autre centre.

J'espère que l'atitude de l'enfant va changer et qu'il ne trouvera pas de souffre douleurs dans l'autre école.

Bon week end

Florence

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