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Remarques de LSU pas tout à fait conformes à la réalité


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Bon, après, c'est normal d'avoir des élèves en difficulté dans sa classe, hein? C'est aussi normal de devoir soi aussi se coltiner les mauvaises nouvelles à dire aux parents, les orientations à faire, les "diagnostiques" à préciser, les PPRE, l'adaptation... Ce n'est pas forcément de la faute des collègues d'avant qui n'auraient pas dit, rien fait, caché...

Parfois il faut du temps pour que les difficultés se précisent, que l'on trouve ce qui cloche, que les parents entendent les difficultés etc.

Parce que les collègues des classes supérieures qui, quand arrive un élève en difficulté dans leur classe, font semblant de s'en offusquer en sous-entendant que "rien n'a été fait avant", on en a tous connu et c'est un peu agaçant. D'ailleurs, on a tous des échos des profs de collèges qui disent la même chose de nous les collègues du primaire.

Et des parents qui osent dire au nouvel instit de leur chouchou que "oh mais alors là, on ne nous l'avait jamais dit, l'année dernière, tout allait bien", alors que l'instit de "l'année dernière" elle est dans la classe à côté, et qu'elle se souvient très bien de ce qu'elle a dit aux parents, elle.

Occupons nous déjà de bien gérer nos classes avant de penser que les autres ils ne font rien que pas bien...

Posté(e)

Sauf que là, non. D'après le LSU les parents, tout allait bien. C'est la seule fois où j'ai rencontré un collègue comme ça. Après les parents qui te racontent des bobards, oui mais quand on a une équipe qui tient la route, pas de souci. 

Posté(e)
il y a 5 minutes, cchampagne a dit :

Sauf que là, non. D'après le LSU les parents, tout allait bien. C'est la seule fois où j'ai rencontré un collègue comme ça. Après les parents qui te racontent des bobards, oui mais quand on a une équipe qui tient la route, pas de souci. 

Oui, cchampagne, je vois bien que dans ton message tu parlais d'une collègue en particulier.

Je ne m'adressais pas à toi spécifiquement. Mon message cherchait à amener un autre point de vue et s'adressait directement au premier message et aux quelques réactions qui allaient dans son sens.

Posté(e)
Il y a 5 heures, biscottinne a dit :

Bon, après, c'est normal d'avoir des élèves en difficulté dans sa classe, hein? C'est aussi normal de devoir soi aussi se coltiner les mauvaises nouvelles à dire aux parents, les orientations à faire, les "diagnostiques" à préciser, les PPRE, l'adaptation... Ce n'est pas forcément de la faute des collègues d'avant qui n'auraient pas dit, rien fait, caché...

Parfois il faut du temps pour que les difficultés se précisent, que l'on trouve ce qui cloche, que les parents entendent les difficultés etc.

Parce que les collègues des classes supérieures qui, quand arrive un élève en difficulté dans leur classe, font semblant de s'en offusquer en sous-entendant que "rien n'a été fait avant", on en a tous connu et c'est un peu agaçant. D'ailleurs, on a tous des échos des profs de collèges qui disent la même chose de nous les collègues du primaire.

Et des parents qui osent dire au nouvel instit de leur chouchou que "oh mais alors là, on ne nous l'avait jamais dit, l'année dernière, tout allait bien", alors que l'instit de "l'année dernière" elle est dans la classe à côté, et qu'elle se souvient très bien de ce qu'elle a dit aux parents, elle.

Occupons nous déjà de bien gérer nos classes avant de penser que les autres ils ne font rien que pas bien...

Je suis bien d'accord avec toi ! Toutefois, ce n'est pas ce point que j'abordais. Et je précise que ces élèves sont déjà dans la classe supérieure à la mienne. Je ne les aurai donc plus ;-)

Jamais il ne me viendrait à l'idée d'imaginer que mes collègues (que j'aime vraiment bien, je le redis) ne font rien dans leur classe. C'est même le contraire. Ce qui me chagrine, c'est qu'il y ait une telle différence entre leur discours quotidien au sujet de certains élèves -et ce discours (je radote, je radote,) est corroboré par les remplaçant qui tous, pointent les mêmes élèves- et la notation qui apparaît ensuite dans le LSU pour ne pas froisser les parents ou laisser croire que tout à été réglé tout en courbant le dos et en attendant que l'année passe. J'imagine qu'il m'appartient de me dire que nous avons tous nos travers, et que celui-ci n'est pas si grave.

Posté(e)

Je me demande si l'informatisation des "carnets de notes" ne participe pas à cet éloignement entre la réalité de la classe et ce que l'enseignant, qui s'engage moins que lorsqu'il écrivait ses remarques au stylo ...

  • J'adhère 1
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Le 14/02/2021 à 09:35, ratatouille a dit :

Je suis plus nuancée sur ce dernier point. Après plus de 20 ans d'enseignement maintenant, et pour connaitre de très près la question des enfants HPI, je suis convaincue que le changement de classe doit rester absolument exceptionnel et n'être proposé que dans le cas d'un malaise avéré de l'enfant. Un élève qui réussi tout ce que je lui propose, je lui propose du travail correspondant au niveau supérieur ou la réalisation d'exposés, par exemple. ,Mais je le laisse évoluer avec son groupe d'âge. Un gamin  de 12 ans en 4e, ça coince sur le plan des interactions sociales.

Nuance sur la nuance également 😉

J'ai sauté la dernière année de maternelle (on ne disait pas encore la GS), car commençant à lire enfin de MS : je n'ai eu aucun pbme d'intégration en primaire. J'ai eu une adolescence très compliquée (boulimie etc.) mais pour des raisons autres (mère dévalorisante quoique 68tarde principalement, elle s'est excusée par la suite). Mon amie d'enfance avait aussi un an d'avance, zéro souci d'intégration de l'enfance à l'adolescence ni étudiante

 

L'un de mes fils  a sauté le CE2 sur proposition de l'école (envisagé par son école d'avant aussi) : il était bien dans sa classe d'âge, bon ne foutait pratiquement rien, mais s'est trouvé bien aussi dans celle d'après. En fait l'école l'a mis en CE2 dans un double niveau CE2-CM1, et avec un autre gamin il est passé en CM1 après la Toussaint. Or il a toujours eu un nombre incalculable de potes, à l'école, au collège, au lycée, étudiant, à tel point que longtemps je ne l'ai pas cru "précoce", car il ne correspondait absolument pas au profil psy de ceux-ci (très sociable, rigolait bcp, pas forcément très "sage" etc.) 😉

 

 

Posté(e)

sinon sur le fond du sujet, j'imagine que c'est dans l'esprit de la "bienveillance", ne pas stigmatiser, ne pas dévaloriser ni décourager... sauf que poussé trop loin, cet esprit correspond un peu à "reculer pour mieux sauter", et que ça peut "péter à la figure" de certains gamins...

 

Posté(e)
Il y a 19 heures, Goëllette a dit :

Je me demande si l'informatisation des "carnets de notes" ne participe pas à cet éloignement entre la réalité de la classe et ce que l'enseignant, qui s'engage moins que lorsqu'il écrivait ses remarques au stylo ...

 La disparition des notes au profit de l'évaluation par compétences participe aussi sûrement à cet éloignement entre la réalité et ce que montre le LSU. 

D'ailleurs, je pense que les deux systèmes peuvent très bien cohabiter et sont complémentaires. 

Posté(e)
Il y a 9 heures, FemmeDeRochas a dit :

Or il a toujours eu un nombre incalculable de potes, à l'école, au collège, au lycée, étudiant, à tel point que longtemps je ne l'ai pas cru "précoce", car il ne correspondait absolument pas au profil psy de ceux-ci (très sociable, rigolait bcp, pas forcément très "sage" etc.) 😉

Au profil qu'on leur donne désormais, qui voudrait qu'on ne puisse pas être précoce sans troubles associés et mal-être. 

Posté(e)
Il y a 6 heures, Nînien a dit :

 La disparition des notes au profit de l'évaluation par compétences participe aussi sûrement à cet éloignement entre la réalité et ce que montre le LSU. 

D'ailleurs, je pense que les deux systèmes peuvent très bien cohabiter et sont complémentaires. 

Effectivement, et je continue à faire mon propre livret, manuscrit.

Posté(e)

J ai connu l inverse: des collègues assassines sur des élèves faisant fi des progrès et évaluant de manière très rigide.

Un élève pas capable de lire une syllabe qui se met à le faire même si c est en fin de cp c est un éleve qui a progressé.  Pour moi c est :" en cours" et pas "non acquis" avec une observation ( qui sont là pour ça).

Autant rétablir les notes si on se met à mettre de côté l individualité de l l'élève. Je n évalue par exemple pas de la même manière un élève notifié MDPH que les autres.

 

Quant au dépassé,  je trouve la colonne pertinente notamment en Rep: quand l imparfait est acquis depuis le ce2 et que l élève le maîtrise largement au cm2 par exemple dans d autres contextes que la conjugaison pure ( production d écrit par e exemple).

Cela permet de penser à une individualisation pour les années suivantes.

Posté(e)
il y a une heure, pimouss690 a dit :

Autant rétablir les notes si on se met à mettre de côté l individualité de l l'élève. Je n évalue par exemple pas de la même manière un élève notifié MDPH que les autres.

Oui, les notes permettent de mieux apprécier les progrès et les régressions.

Pour ce qui est de ne pas évaluer de la même manière les élèves MDPH, si c'est leur mettre juste une bonne appréciation alors que le travail n'est pas juste, je trouve que c'est leur mentir.

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