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Inclusion : et c'est reparti...


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Posté(e)

C'est notre CPC qui nous avait conseillé d'appeler les urgences pédiatriques et les pompiers lors d'une crise aigüe d'un de nos élèves (du même profil que ton élève, mais en CM1), pour faire "bouger les choses" suite à de nombreuses EE sans réponses ou sans résultats significatifs... (les parents étaient dans le déni). Nous l'avons fait dès que l'occasion s'est présenté et nous avons obtenu un aménagement des horaires (pour faire simple : scolarisation en hôpital de jour pendant 5 mois (donc plus dans notre école mais dépendant de notre école malgré tout) et dernier mois, une heure par matinée pour terminer l'année, avec des conditions strictes) et surtout, une orientation en ITEP très rapide, dès la rentrée suivante.

(PS : Cet enfant souffrait de schizophrénie juvénile et le psycho-pédiatre des urgences nous avait confirmé l'urgence d'une prise en charge... )

Posté(e)
il y a 28 minutes, RififiHype a dit :

C'est notre CPC qui nous avait conseillé d'appeler les urgences pédiatriques et les pompiers lors d'une crise aigüe d'un de nos élèves (du même profil que ton élève, mais en CM1), pour faire "bouger les choses" suite à de nombreuses EE sans réponses ou sans résultats significatifs... (les parents étaient dans le déni). Nous l'avons fait dès que l'occasion s'est présenté et nous avons obtenu un aménagement des horaires (pour faire simple : scolarisation en hôpital de jour pendant 5 mois (donc plus dans notre école mais dépendant de notre école malgré tout) et dernier mois, une heure par matinée pour terminer l'année, avec des conditions strictes) et surtout, une orientation en ITEP très rapide, dès la rentrée suivante.

(PS : Cet enfant souffrait de schizophrénie juvénile et le psycho-pédiatre des urgences nous avait confirmé l'urgence d'une prise en charge... )

Oui, j'avais oublié de le préciser: déjà fait aussi.

 

Mais si les parents ne poursuivent pas la prise en charge après l'admission aux urgences pédiatriques, ben on  revient au point de départ.... (vécu)

Ca fait juste un élément de plus dans le dossier

Posté(e)

Je viens de vous lire...consternant...et qui se préoccupe des autres élèves ? les Pe...je sais déjà que personne ne s'en préoccupe.

 

Posté(e)

Même vécu l'an dernier....

Bien remplir les fiches de signalement. ici, nous avons aussi demandé l'aide de 'EMAS ( équipe mobile d'appui médico-social) et déclenché un dossier EHP ( élève hautement perturbateur) qui comporte plusieurs stades.

Cela a pris l'année scolaire..... pour obtenir une scolarisation très aménagée.

Bon courage !

Posté(e)
Le 15/09/2021 à 03:11, chableu a dit :

Je viens de vous lire...consternant...et qui se préoccupe des autres élèves ? les Pe...je sais déjà que personne ne s'en préoccupe.

 

Lors d'une équipe éducative pour une élève scolarisée au CP et bénéficiant de divers suivis, l'IEN s'était déplacé pour ce dossier qui était difficile. J'étais déjà épuisée en novembre. Je l'ai questionné face à la problématique où l'on est responsable dans tous les cas :

" Si l'élève est en situation de crise ou décide de ne pas suivre le groupe et que son AVS n'est pas de service, je dois la gérer mais j'ai tout un groupe derrière qui attend d'être pris en charge, notamment pour avancer dans leurs apprentissages. J'ai une responsabilité pédagogique. Mais j'ai également une responsabilité pénale : je ne peux pas laisser l'enfant complètement seule (cela va de soit) dans la cour par exemple, ou seule avec son AVS. J'essaie de protéger tout le monde comme je peux. Donc, comment puis-je faire ?"

Sa réponse : " Vous n'êtes pas la seule [enseignante] dans ce cas." Croyez-moi que diverses émotions ont émergé en moi à la réception de sa réponse. Aujourd'hui, j'ai toujours du mal à la digérer.
 

  • Solidaire 1
Posté(e)

Alors cela ne résout rien, n'enlève rien à la colère légitime, ni à toutes les difficultés que tu rencontres.

Juste une posture psy qui  peut calmer momentanément ce type d'enfant.

Quand il est assis .... se placer derrière lui placer les bras de chaque coté sur la table,  se pencher au dessus de lui.

Cela permet à l'enfant de se concentrer de se sentir en sécurité et donc de se calmer.

 

Plus l'enfant est en crise plus une voix basse, grave, un débit de paroles lent avec peu de mots ont la capacité d'apaiser.

Ne pas utiliser les aigus cela aggrave le problème.

 

Ces enfants sont souvent des éponges à émotions, plus l'adulte qui intervient est calme serein, je n'ai pas les mots exact pour décrire "puissant dans son énergie de paix"

plus l'enfant va peu à peu rentrer dans une relation moins violente  , mais bon .... ce n'est pas facile de tout lâcher pour intervenir immédiatement avant que la crise ne monte.

 

Ces enfants sont apaisés par la ritualisation de la relation et des déplacements , tout ce qui est inconnu fait peur et fait surgir des réactions irraisonnées.

Un emploi du temps très ritualisé permet à l'enfant de savoir comment réagir et comment se comporter.

 

Posté(e)
Le 14/09/2021 à 03:34, André Jorge a dit :

Bonjour, :)

Après une année 2020-2021 extrêmement difficile parce que j'avais dans ma classe 3 élèves "à besoins éducatifs particuliers", sans AESH ni autre moyens, à part faire des équipes éducatives pour demander un aménagement du temps de scolarité pour deux d'entre eux, je pensais avoir cette année une classe normale. Et bien c'est raté...

Me voilà à nouveau avec une élève complètement "dérangée" qui hurle quand elle est classe en secouant la tête de gauche à droite et en ouvrant et fermant la bouche comme un poisson, court derrière les autres élèves en les frappant (et se fait frapper en retour) les attrape pour les secouer violemment, sort de la classe en courant pour aller grimper aux arbres ou se cacher dans les recoins de la cour, attraper des enfants de petite section et les manipuler comme s'ils étaient ses jouets... Si elle ne peut pas sortir de classe parce que je ferme à clef les portes, elle hurle et se met à taper sur tout ce qui peut faire du bruit et à jeter ce qui peut être jeté... Si elle n'obtient pas ce qu'elle veut, elle finit par frapper les adultes (moi, l'ASEM qui ne veut plus travailler dans ma classe). Bref...

La seule réponse que j'ai obtenu, c'est qu'il faut attendre, l'observer, le temps d'obtenir des diagnostiques (examens médicaux, etc.)... et organiser une équipe éducative. Ouf !... Je suis sauvé. :)

Sérieusement : en attendant justement, que puis-je faire ? N'y a-t-il aucune solution d'urgence ?

Je sais que les syndicats ne pourront pas m'aider, mais si je les informe de la situation ?...

Et qu'est-ce que je risque à informer les autres parents ?...

Merci pour vos avis et solutions éventuelles. :)

C'est une réponse qui était valable il y a une vingtaine d'année quand les enfants qui présentaient de tels troubles n'étaient pas scolarisés en milieu ordinaire....

Quand les écoles pouvaient béneficier de l'aide d'un GAP devenus des RASED.

Aujourd'hui une telle réponse c'est du fichage de  G....

Posté(e)
Il y a 4 heures, Pepettebond a dit :

fichage de  G....

Comme le point ?

 

 

 

:sort:

  • Haha 1
Posté(e)
Il y a 17 heures, Pepettebond a dit :

C'est une réponse qui était valable il y a une vingtaine d'année quand les enfants qui présentaient de tels troubles n'étaient pas scolarisés en milieu ordinaire....

Quand les écoles pouvaient béneficier de l'aide d'un GAP devenus des RASED.

Aujourd'hui une telle réponse c'est du fichage de  G....

foutage serait aussi adapté ....🥵

Posté(e)

En maternelle, on les a toujours eus, ces enfants là. Le temps que les parents acceptent de consulter, le temps que les diagnostics soient posés, le temps que la notification MDPH arrive, le temps qu'un /une aesh soit nommé, le temps qu'une orientation soit proposée. Cela prend des années, durant lesquelles ont doit se démerder, avec un élève fugueur, violent, agressif... L'an dernier, mon zozo (obèse et immense en plus) m'a fait tomber, a fait tomber mon asem, a poussé des élèves depuis le haut de l'escalier, balancé des chaises dans la classe. J'ai reçu la maman la semaine de son arrivée dans ma classe, en juin 2020, pour lui dire qu'il fallait en urgence un suivi extérieur. Et bien on vient d'avoir le refus de la MDPH. Tout va bien, cela fait donc plus d'un an que rien n'est fait pour lui.

  • Triste 2
Posté(e)
il y a une heure, boislasson a dit :

En maternelle, on les a toujours eus, ces enfants là. Le temps que les parents acceptent de consulter, le temps que les diagnostics soient posés, le temps que la notification MDPH arrive, le temps qu'un /une aesh soit nommé, le temps qu'une orientation soit proposée. Cela prend des années, durant lesquelles ont doit se démerder, avec un élève fugueur, violent, agressif... L'an dernier, mon zozo (obèse et immense en plus) m'a fait tomber, a fait tomber mon asem, a poussé des élèves depuis le haut de l'escalier, balancé des chaises dans la classe. J'ai reçu la maman la semaine de son arrivée dans ma classe, en juin 2020, pour lui dire qu'il fallait en urgence un suivi extérieur. Et bien on vient d'avoir le refus de la MDPH. Tout va bien, cela fait donc plus d'un an que rien n'est fait pour lui.

Et après ils viennent de casser les pieds avec la bienveillance  ....

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