Anonyme Posté(e) 13 mars 2022 Posté(e) 13 mars 2022 Merci de vos réponses. Moi aussi, je suis interpellée par le fait que la petite fille ait réalisée cette demande et surtout qu'elle n'en n'ai parlé à aucun adulte après coup. Nous avons été au courant car ma collègue a entendu les enfants en parler. Mais il se trouve que ce n'est pas une enfant lamdba et a déjà un vécu que je ne préfère pas développer. Je me suis fait la même réflexion : soit c'était pour jouer, soit elle s'est sentie "obligée" de le faire (compte tenu notamment de son passé qui malheureusement à bien à voir avec cette situation) et là c'est plus problématique. Les enfants étaient en train de jouer c'est sûr car ils m'ont dit qu'ils jouaient à faire des "des spectacles rigolos". Je pense qu'il va être difficile de savoir vraiment car les enfants ont compris que la situation était prise au sérieux par les adultes et la parole peut être amenée à varier. Nous avons déjà travaillé ça en classe et dans l'école en partenariat avec l'infirmière scolaire moins d'un mois auparavant, ce qui pose d'autant plus question.
Goëllette Posté(e) 13 mars 2022 Posté(e) 13 mars 2022 Il y a 2 heures, Invité Anonyme a dit : e pense qu'il va être difficile de savoir vraiment car les enfants ont compris que la situation était prise au sérieux par les adultes et la parole peut être amenée à varier. C'est pour ça qu'il est primordial de toujours interroger les enfants AVANT d'en parler aux parents. Il y a 2 heures, Invité Anonyme a dit : Nous avons déjà travaillé ça en classe et dans l'école en partenariat avec l'infirmière scolaire moins d'un mois auparavant, ce qui pose d'autant plus question. Ca peut aussi être un effet de "mode" de leur part. Ils n'avaient pas l'idée avant (ou le garçon) et ça lui a mis ça dans la tête.
papillon2704 Posté(e) 14 mars 2022 Posté(e) 14 mars 2022 J'informerais sans tarder l'IEN en jouant la transparence et en contextualisant, ce que tu as très bien fait. ça peut être un début de réponse aussi "nous avons pris la mesure de la gravité de la situation et avons informé notre hiérarchie", en essayant d'angler au maximum sur le caractère imprévisible de la situation et le devoir de protection des enfants (se déshabiller sur demande, ça pose beaucoup de questions, demander à une camarade de se déshabiller devant tout le monde, ça en pose beaucoup aussi) Il va falloir déterminer l'heure exacte pour savoir à quoi s'en tenir, mais ça ne risque pas de calmer le jeu. Ce qui est sûr, c'est que l'IEN n'appréciera pas du tout d'être informé directement par des parents. Et courage, ça risque de secouer un peu. Les faits, si préoccupants soient ils, ne sont pour autant pas gravissimes non plus. 1
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