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CRPE 2023 : de nombreux candidats renoncent in extremis aux concours de recrutement de professeurs


André Jorge

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Il y a 3 heures, IsaG a dit :

Je comprends les jeunes qui ne veulent plus faire ce métier, c'est épuisant, et vu notre salaire...

Les jeunes d'aujourd'hui sont vite épuisés. Ce n'est pas nouveau... depuis 5000 ans, les jeunes d'aujourd'hui ne valent pas ceux d'avant. Idem pour les élèves.

C'est du moins l'avis de Ptolémée, Socrate, Platon...

https://voir.ca/fabien-loszach/2012/04/21/5000-ans-denfants-rois/

😁

  • Confus 1
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il y a une heure, borneo a dit :

Les jeunes d'aujourd'hui sont vite épuisés. Ce n'est pas nouveau... depuis 5000 ans, les jeunes d'aujourd'hui ne valent pas ceux d'avant. Idem pour les élèves.

C'est du moins l'avis de Ptolémée, Socrate, Platon...

https://voir.ca/fabien-loszach/2012/04/21/5000-ans-denfants-rois/

😁

Socrate aimait-il beaucoup les éphèbe ? Ménon, Ménon, il était vertueux.

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Il y a 4 heures, elpissou a dit :

Le "in extremis" me fait beaucoup rire !

C'est dans le titre de l'article de FranceInfo, donc je l'ai gardé. 

Comme s'ils venaient d'échapper à quelque chose de terrible... :)

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Il y a 9 heures, Nînien a dit :

Personnellement, j'ai passé le concours en candidat libre, tout en préparant (et obtenant) un autre diplôme, et en travaillant (pour ce même diplôme). MAIS, je n'avais pas la préparation d'une classe en plus. Le soir je pouvais réviser le concours. Les étudiants doivent actuellement choisir : préparer leur classe ou réviser.

Ce qui est inadmissible, avant ce que tu décris, c'est qu'on confie la responsabilité des classes à des gens qui ne sont pas titulaires !

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Le 10/12/2022 à 10:01, borneo a dit :

Bonjour,

le phénomène est le même dans tous les métiers : vendangeurs qui repartent au bout d'une demi-journée, serveurs de restaurant qui n'arrivent pas à se lever le dimanche matin, la liste est longue. Aucun métier n'arrive plus à recruter. Je ne sais pas de quoi vivent toutes ces personnes inactives. Travail au noir ? Aides sociales ? Solidarité familiale ?

Autre piste : la dévalorisation systématique de notre métier qu'on lit sur tous les forums. C'est devenu politiquement incorrect de dire qu'on fait un beau métier. 

Pour ma part, je maintiens que c'est un métier formidable, si on a un minimum d'organisation et si on ne se laisse pas envahir par des tâches inutiles. Je suppose que ceux qui en sont heureux n'éprouvent pas le besoin de le dire, ce qui fait que seuls ceux qui ne s'y plaisent pas s'expriment. C'est dommage.

😇

J'adhère totalement avec toi !

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Il y a 14 heures, Goëllette a dit :

Ce qui est inadmissible, avant ce que tu décris, c'est qu'on confie la responsabilité des classes à des gens qui ne sont pas titulaires !

Sans cautionner le recours massif aux contractuels (car le but au final, c'est de préparer le terrain pour la privatisation de l'école), il faut admettre que certains contractuels sont plus sérieux et investis que certains titulaires. Quand on entend parler de titulaires qui sont éternellement remplaçants car clairement pas au niveau pour enseigner et tout simplement assurer la sécurité des élèves... Ça a de quoi interpeller 😑

  • Confus 2
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il y a 38 minutes, ant06 a dit :

il faut admettre que certains contractuels sont plus sérieux et investis que certains titulaires.

C'est donc le contenu du concours qu'il faut changer, et le rendre départemental, pour qu'aucun PE ne soit éloigné de l'endroit où il a choisi de le passer (ce qui est une motivation pour préférer être contractuel plutôt que de passer le concours).

Ici, les contractuels n'ont même pas tous passé d'entretien en présentiel, juste 2 minutes au téléphone. Y compris les "repiquants" dont on savait déjà qu'ils ne convenaient pas.

J'ai une copine directrice qui est déchargée à mi-temps par un type qui porte la casquette et mâche du chewing-gum en classe, a une attitude de rappeur et surtout ... n'applique aucune de ses consignes, que ce soit en classe ou dans l'école !

Eh bien il a été renouvelé malgré les alertes de plusieurs collègues de l'équipe et même de parents !

  • Triste 1
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Franchement je m'en fous de savoir si Martine contractuelle est plus investie que Martin titulaire zil depuis 25 ans. La contractualisation dévalorise profondément la valeur de notre métier. N'importe qui peut être prof !  Va expliquer à tes M2 en stage qu'elles doivent préparer leur concours et réussir leur master alors que Martine fait le job sans en passer par là.  On perd en valeur, reconnaissance, expertise et crédibilité.  C'est un cercle vicieux.  Et c'est exactement ce qui se passe à l'hopital public. 

  • J'adhère 6
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Être titulaire remplaçant ne signifie pas que tu es incompétent. Pour répondre à un message un peu plus haut.

C’est un poste comme un autre, moins confortable et impliquant de savoir s’adapter  rapidement et poser tout aussi rapidement son autorité.

  • J'adhère 2
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