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Posté(e)

Bonjour , 

dans notre circonscription on nous demande de préparer un dossier pour les futurs maintiens et on n’a jamais le dernier mot . Qu’en est il des textes de lois ? Qui a le dernier mot ? Le conseil des maîtres ou l’inspection ? Le sujet a été évoqué déjà mais les lois  changent …. J’en ai également assez que nous ne soyons pas écoutés , que des personnes qui ne travaillent pas avec les enfants se mêlent de leur orientation … L’enfant en question ne savait pas lire en début de ce1 , les résultats étaient catastrophiques aux evals ce1 …maintenant elle sait lire . Elle sera prête pour le ce1  à la rentrée 2023 , elle ne l’était pas pour cette année scolaire . Les parents avaient demandé le maintien en CP ..refusé … cette année , ils vont demander le maintien en Ce1 mais bon …
 

 

 

Posté(e)

Je dirais que l'IEN donne son avis "seulement". 

Sinon, c'est le conseil des maitres qui décide (en suivant ou non l'avis de l'IEN).

Posté(e)

A ma connaissance, ceci est le dernier décret en date : Décret n°2014-1377 du 18 /11/2014 « Suivi et accompagnement pédagogique des élèves - Evaluation des acquis, accompagnement pédagogique des élèves, dispositifs d’aide et redoublement. »

En résumé, le conseil des maîtres propose le maintien. L'IEN donne un avis (la mode actuelle dans ma circo depuis déjà quelques années malgré déjà deux changements d'IEN c'est que l'IEN, ayant zéro confiance dans l'expertise des enseignants, exige un dossier de plus en plus lourd à monter au fil des années pour passer devant une pseudo-commission de maintien à l'échelle de la circonscription, j'ai l'impression que cette mode se répand). Suite à cet avis le conseil des maîtres maintient ou non sa proposition auprès des parents (à notre école, on le fait en rendez-vous, parfois en REE). Puis les parents acceptent ou non (ils ont deux chances pour se rétracter à 15 jours d'intervalles via une fiche-navette donnée par l'école). Si le conseil des maîtres et les parents restent en désaccord sur la poursuite de la scolarité, ultimement les parents peuvent aller jusqu'en commission d'appel (qui est départementale et se déroule à la DSDEN en juin).
Bref, l'IEN a un avis purement consultatif, si, du moins, le conseil des maîtres a le cran de faire la sourde oreille, car, l'IEN n'est pas décisionnaire et c'est la loi qui le dit (un décret a plus de valeur que n'importe quelle note de service pondue par un IEN).

  • J'adhère 2
Posté(e)

Il y a quelques années, nous avons eu un élève en grande difficulté en CE1. Une demande de maintien a été faite, la famille était d'accord (et même plus que partante).

L'avis de l'IEN a été défavorable. Ma collègue a argumenté en retour, elle ne voyait vraiment pas cet élève en CE2. L'IEN a maintenu son avis défavorable... 

L'élève est passé en CE2, ça a été la cata. En CM1, la cata, en CM2 la cata... Chaque année on se disait qu'il aurait eu de meilleures bases s'il avait pu être maintenu. 

Ce n'est qu'après qu'on a compris que l'avis de l'IEN était purement consultatif. Depuis, on ne se gêne plus pour aller contre son avis, pour le bien-être de nos élèves.

  • J'adhère 1
Posté(e)

L'avis de l'IEN est consultatif.

C'est la décision du conseil des maîtres qui prime, mais les parents ont le dernier mot...

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 17 heures, ptitloir a dit :

A ma connaissance, ceci est le dernier décret en date : Décret n°2014-1377 du 18 /11/2014 « Suivi et accompagnement pédagogique des élèves - Evaluation des acquis, accompagnement pédagogique des élèves, dispositifs d’aide et redoublement. »

En résumé, le conseil des maîtres propose le maintien. L'IEN donne un avis (la mode actuelle dans ma circo depuis déjà quelques années malgré déjà deux changements d'IEN c'est que l'IEN, ayant zéro confiance dans l'expertise des enseignants, exige un dossier de plus en plus lourd à monter au fil des années pour passer devant une pseudo-commission de maintien à l'échelle de la circonscription, j'ai l'impression que cette mode se répand). Suite à cet avis le conseil des maîtres maintient ou non sa proposition auprès des parents (à notre école, on le fait en rendez-vous, parfois en REE). Puis les parents acceptent ou non (ils ont deux chances pour se rétracter à 15 jours d'intervalles via une fiche-navette donnée par l'école). Si le conseil des maîtres et les parents restent en désaccord sur la poursuite de la scolarité, ultimement les parents peuvent aller jusqu'en commission d'appel (qui est départementale et se déroule à la DSDEN en juin).
Bref, l'IEN a un avis purement consultatif, si, du moins, le conseil des maîtres a le cran de faire la sourde oreille, car, l'IEN n'est pas décisionnaire et c'est la loi qui le dit (un décret a plus de valeur que n'importe quelle note de service pondue par un IEN).

voilà c'est ça exactement sauf que la directrice ne contredit pas la décision de l'inspection . Si l'inspection dit non , c'est non .. et on ne doit rien dire 

Posté(e)
Il y a 21 heures, ptitloir a dit :

A ma connaissance, ceci est le dernier décret en date : Décret n°2014-1377 du 18 /11/2014 « Suivi et accompagnement pédagogique des élèves - Evaluation des acquis, accompagnement pédagogique des élèves, dispositifs d’aide et redoublement. »

En résumé, le conseil des maîtres propose le maintien. L'IEN donne un avis (la mode actuelle dans ma circo depuis déjà quelques années malgré déjà deux changements d'IEN c'est que l'IEN, ayant zéro confiance dans l'expertise des enseignants, exige un dossier de plus en plus lourd à monter au fil des années pour passer devant une pseudo-commission de maintien à l'échelle de la circonscription, j'ai l'impression que cette mode se répand). Suite à cet avis le conseil des maîtres maintient ou non sa proposition auprès des parents (à notre école, on le fait en rendez-vous, parfois en REE). Puis les parents acceptent ou non (ils ont deux chances pour se rétracter à 15 jours d'intervalles via une fiche-navette donnée par l'école). Si le conseil des maîtres et les parents restent en désaccord sur la poursuite de la scolarité, ultimement les parents peuvent aller jusqu'en commission d'appel (qui est départementale et se déroule à la DSDEN en juin).
Bref, l'IEN a un avis purement consultatif, si, du moins, le conseil des maîtres a le cran de faire la sourde oreille, car, l'IEN n'est pas décisionnaire et c'est la loi qui le dit (un décret a plus de valeur que n'importe quelle note de service pondue par un IEN).

Pareil chez nous, perso je mets le minimum dans le dossier, genre le ppre, la fiche détaillée (demandée par l'ien mais qui fait 3 pages), le retour est tjrs le même refus et plein de préconisations tjrs pour la même personne (le pe) alors que la plupart du temps ces enfants devraient être orientés. Avec une nouveauté l'année dernière un ppre fait par l'enseignant qui a demandé le redoublement pour l'enseignant suivant ... Alors déjà que la collègue qui me dit en réunion de répartition "lui il faudra demander un bilan machinchose, elle il faudra faire un dossier mdph" ça me gonfle et que je suis tjrs à deux doigts de lui demander pourquoi elle ne l'a pas fait, je ne risque pas de faire un ppre pour une collègue.

Cette année l'ien a noté dans le doc explicatif de la procédure que lorsque la commission n'aura pas pu émettre un avis à cause du dossier trop mince ce serait mentionné ... bah vas y remplis de la paperasse si ça te fait plaisir.

A croire qu'on demande des redoublements pour se faire plaisir, quand je pense au temps que ça prend, au lien avec la famille, à la paperasse, aux dates à ne pas rater ... je suis bien contente de ne pas en demander cette année !

C'est bien joli cette mode de la différenciation mais franchement nous sommes arrivés à un point où humainement ce n'est plus tenable.

 

  • Merci 1
  • J'adhère 3
Posté(e)
Il y a 15 heures, IsaG a dit :

L'avis de l'IEN est consultatif.

C'est la décision du conseil des maîtres qui prime, mais les parents ont le dernier mot...

Du directeur, après avis du Conseil des Maîtres, non ?

Posté(e)

Le directeur signe et tamponne juste la fiche-navette où la décision du conseil des maîtres est notifiée officiellement à la famille.
Mais le décret officiel ne donne pas de rôle prépondérant au directeur quant à la décision d'un maintien. C'est toujours bien noté que l'équipe pédagogique / le conseil des maîtres décide de proposer ou non le maintien à la famille.
Et dans les faits, c'est l'enseignant ou les enseignants de l'élève concerné qui sont en réalité les mieux placés pour décider : ce sont eux qui connaissent le mieux l'élève et sa famille.
Mais c'est plus difficile d'aller à l'encontre d'un directeur que d'un IEN... Après, si les parents sont pour le maintien, c'est à eux de refuser le non-maintien imposé et de menacer d'aller en commission si nécessaire (cela peut faire changer d'avis un directeur si son équipe est elle aussi favorable au maintien, même si l'IEN ne l'est pas). En commission départementale, les parents ont gain de cause très très souvent et la hiérarchie le sait.

Posté(e)
Il y a 11 heures, Goëllette a dit :

Du directeur, après avis du Conseil des Maîtres, non ?

Pour moi, non, c'est le conseil des maîtres:

 

L’article D-321-6 du code de l’Education précise :
« Au terme de chaque année scolaire, le conseil des maîtres se prononce sur les conditions dans lesquelles se poursuit la scolarité de chaque élève en recherchant les conditions optimales de continuité des apprentissages, en particulier au sein de chaque cycle. A titre exceptionnel, dans le cas où le dispositif d’accompagnement pédagogique mentionné au premier alinéa n’a pas permis de pallier les difficultés importantes d’apprentissage rencontrées par l’élève, un redoublement peut être proposé par le conseil des maîtres. »

Posté(e)

Ok.

 

Mais est-ce que le Code de l'Education est au-dessus de la Loi de 89 ?

 

Et même de la Loi Rilhac maintenant.

Posté(e)

normalement on propose plutôt des maintiens en fin de cycle - durant le cycle, il faut travailler les adaptations péda, PPRE durant le cycle - c'est à dire par ex un élève passe en CE1 avec une très faible maitrise de la lecture, pourra suivre dans la classe de CP la lecture durant son année de CE1. En fin de cycle, on peut donc juger si les adaptations ont conduit ou non à rattraper le retard ou non et alors proposer un maintien. 

Penser aussi à la suite, si on présage déjà une orientation en SEGPA, un maintien ne révolutionnera pas forcément la réussite de l'élève l'année suivante.

Pour moi, c'est les tests normés par le RASED qui permettent réellement d'éclairer sur un maintien ou non. Et parfois on peut être très surpris, même si on trouve que l'élève est en grande difficulté.

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