Herbiere Posté(e) 19 décembre 2023 Partager Posté(e) 19 décembre 2023 Bonjour Je suis en reconversion professionnelle et prépare le concours pour la première fois en 2024 tout en continuant mon emploi salarié (il faut bien manger 🙂). Mon académie marque une différence entre le public (seuil de 28% de réussite) et le privé (11% de réussite … car 3 malheureux postes proposés). Des retours d’enseignants que j’ai, il faut s’attendre à : dans le privé, un aspect religieux, une ambiance qui pousse au bénévolat (l’absence de cet effort discrétionnaire est mal vue), peut-être des pédagogies innovantes, une rémunération moins haute en raison des cotisations (mais j’ai déjà bien intégré que j’aurai tout intérêt à continuer le frugalisme quoi qu’il arrive en étant PE !), une prise en compte du lieu d’affectation (je vis à la lisière du département principal de mon académie mais je réside dans l’un de ses départements ruraux moyennement demandés), dans le public, une affectation ressentie comme au hasard et qui ne tient pas compte d’un rayon géographique mais juste du département, des postes peut-être difficiles (il y a quelques quartiers « chauds » dans la ville de l’académie) ou très fractionnés (remplacer 4 personnes à 80%), la protection du statut de fonctionnaire (pour combien de temps encore est un autre débat) Je me sens spontanément plutôt attirée par le privé (notamment parce que je trouve sensé d’affecter en fonction du positionnement géographique) mais du public en école rurale m’épanouirait aussi beaucoup. Pour ceux qui ont eu un tel cas de figure, avez-vous « bradé » votre projet pour améliorer vos chances ? A-t-il été laborieux d’obtenir une affectation près de votre résidence ? (Et si non, est-ce que vous aviez fait des stratégies pour gagner des points en acceptant certaines missions ? Je pense aux TZR) Si vous avez de jeunes collègues (ou que vous en faites vous-mêmes partie), est-ce que le concours vous paraît plus dur qu’avant ? Il me semble (en regardant les groupes facebook) que certains candidats viennent la fleur au fusil … mais ce ne sont peut-être que quelques candidats. Merci d’avance pour vos retours Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
FemmeDeRochas Posté(e) 19 décembre 2023 Partager Posté(e) 19 décembre 2023 (modifié) Concernant ta dernière question, la difficulté du concours, du moins dans le public, est très variable selon les académies... voir les seuils d'admissibilité et d'admission. Modifié 19 décembre 2023 par FemmeDeRochas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Herbiere Posté(e) 19 décembre 2023 Auteur Partager Posté(e) 19 décembre 2023 @FemmeDeRochasoui oui, j’ai bien noté qu’il y a 28% de réussite l’année dernière (c’est à la fois peu et beaucoup), mais je me demande si les 28% qui réussissent se démarquent énormément du lot ou s’il y a des personnes très mal préparées qui constituent le gros des troupes (ce serait une bonne nouvelle). 🙂 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
bdisse Posté(e) 19 décembre 2023 Partager Posté(e) 19 décembre 2023 En fait, pour répondre à ta question, il faudrait que tu nous dises l'académie que tu vises. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Herbiere Posté(e) 19 décembre 2023 Auteur Partager Posté(e) 19 décembre 2023 C’est celle de Besançon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
borneo Posté(e) 19 décembre 2023 Partager Posté(e) 19 décembre 2023 Bonjour, je pense qu'il y a rural et rural. Le vrai rural, je pense que ça peut être très agréable. Des enfants qui vivent dans la nature, qui aident les parents à la ferme, un peu comme dans "Etre ou avoir". Dans mon coin, le rural, ce n'est plus ça. C'est beaucoup de familles en difficultés, qui sont arrivées là parce que loin de la grande ville, c'est moins cher. Ils sont passés des HLM de la ville aux logements sociaux de la campagne. On retrouve donc certaines problématiques de la ville : chômage, écrans, etc. Sinon, aujourd'hui, bien que non catholique, je me laisserais peut-être tenter par les écoles libres. Un bon moyen de voir le niveau des candidats, c'est de lire les rapports des jurys. Je suppose que ça existe encore. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Herbiere Posté(e) 2 janvier Auteur Partager Posté(e) 2 janvier Merci pour vos retours et bonne année Je suppose qu’il n’est pas possible une fois le concours obtenu (par exemple dans le public) de démissionner et le repasser (dans le privé) sans prendre le risque d’être le bec dans l’eau en cas d’échec ? J’ai déjà lu que certaines académies refusent les démissions, je ne crois pas que c’est le cas ici. Malgré la difficulté du concours dans le privé, je crois que je regretterais de ne pas l’avoir tenté. Le rapport de 2023 n’est pas sorti mais j’ai épluché celui de 2022. J’ai intérêt à cravacher encore un peu pour atteindre le seuil ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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