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jeanounette

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Il y a 23 heures, Torque a dit :

Je ne parle pas de musulmans. Je dis juste que nos normes ne sont pas universelles. Il n'y a rien de raciste là-dedans.

Je m'interroge sur la capacité de nos lois qui sont adaptées à nos modes de vie à juger ce qui ressort d'autres modes de vie. Maintenant si tu penses que toutes les cultures sont basées sur des principes identiques je crois que tu te trompes.

Dit en ces termes, je n'aurais pas trouvé grand chose à redire. Mais tu avais présenté les choses différemment. 

Et sinon, non, je ne pense pas que les cultures soient toutes basées sur des principes identiques. Toutes ont un rapport à la violence différent (pour ne parler que de ça) et aucune n'en a le monopole... Vivant depuis plus de vingt ans avec une étrangère, je suis bien placé pour m'en rendre compte.

Cela dit, notre propre rapport à la violence, à nous les Occidentaux, est-il culturel ou bien résultant de facteurs socio-économiques ? En d'autres termes, quand un type descend de sa bagnole pour cogner sur celui qui a eu l'audace de le klaxonner, est-ce sa culture qui le pousse à agir ainsi, ou un profond mal-être mêlé de frustration ? Idem en temps de guerre... Il faut faire la part des choses entre culture et contexte..  

Modifié par BrunoXXX
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il y a 1 minute, BrunoXXX a dit :

Cela dit, notre propre rapport à la violence, à nous les Occidentaux, est-il culturel ou bien résultant de facteurs socio-économiques, bref, d'une situation donnée ? En d'autres termes, quand un type descend de sa bagnole pour cogner sur celui qui a eu l'audace de le klaxonner, est-ce sa culture qui le pousse à agir ainsi, ou un profond mal-être mêlé de frustration ? 

Il y a à la fois un fond culturel, le fait d'avoir criminalisé la violence individuelle en abandonnant la gestion de notre sécurité à l'Etat, et sans doute celui de n'avoir pas connu de guerre depuis trois générations (en  2024 un grand-père, son enfant et ses petits enfants ont toujours vécu en paix). Tout cela forge notre rapport général à la violence.

Ensuite bon, il y a le quotidien et le rapport à la frustration de plus en plus compliqué par une éducation laxiste mais aussi les problèmes économiques et les situations anxiogènes en tout genre.

On vit avec tout ça.:idontno:

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il y a 9 minutes, Torque a dit :

Il y a à la fois un fond culturel, le fait d'avoir criminalisé la violence individuelle en abandonnant la gestion de notre sécurité à l'Etat, et sans doute celui de n'avoir pas connu de guerre depuis trois générations (en  2024 un grand-père, son enfant et ses petits enfants ont toujours vécu en paix). Tout cela forge notre rapport général à la violence.

Ensuite bon, il y a le quotidien et le rapport à la frustration de plus en plus compliqué par une éducation laxiste mais aussi les problèmes économiques et les situations anxiogènes en tout genre.

On vit avec tout ça.:idontno:

Une éducation laxiste ou au contraire maltraitante. Un enfant élevé à coups de taloches ou de ceinture aura toutes les chances d'avoir un rapport à la violence problématique...

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il y a 1 minute, BrunoXXX a dit :

Une éducation laxiste ou au contraire maltraitante. Un enfant élevé à coups de taloches ou de ceinture aura toutes les chances d'avoir un rapport à la violence problématique...

C'est évident, l'éducation parentale est à la base de tout.

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Le rapport à la loi et la justice pose problème en France. 

Un jeune dans une banlieue ira provoquer la police à coup de mortier ou osera un délit de fuite à bord de sa voiture devant des flics. Ce même jeune au bled, dans le pays d'origine de ses parents ou grands-parents, est bizarrement moins violent à l'égard de la société et ne provoque pas la police... Pourquoi ? 

Certains ont tenté le délit de fuite... Ça coûte très cher dans certains pays d'Afrique. 

Une anecdote. Une amie de ma mère devait atterrir à l'aéroport dans mon pays d'origine. Son jeune frère qui vit en France devait la récupérer à l'aéroport. Il s'arrête au depose minute et attend. Un policier vient lui demander de partir et d'aller au parking. Il refuse. Le policier appelle un collègue policier et les 2 exigent du jeune homme de partir. Il refuse toujours. Il refuse de montrer ses papiers. Le jeune balance un "sale flic" et fuit car il ne veut pas se faire arrêter. Sa soeur arrive à l'aéroport avec son mari. Elle appelle son frère qui vient la chercher. Pas de policiers à l'horizon. Ils vont tous les 3 dans la ville manger dans un resto. Unr brigade de policiers débarque et arrête les 3 personnes. L'amie de ma mère a passé son après-midi et sa soirée au commissariat avec son conjoint. Ils ont été libérés . Le frère par contre a été arrêté. Jugé 2 jours après et condamné pour l'insulte et le délit de fuite à 8 mois de prison sans réduction de peine. La prison n'a rien à voir avec le 4 étoiles des prisons françaises. En plus dans mon pays d'origine tu payes quand tu vas en prison si l'état fournit le repas. Bizarrement après cela ce jeune n'a plus jamais répondu à un flic au bled. 

Modifié par électron déchaîné
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il y a 2 minutes, électron déchaîné a dit :

Le rapport à la loi et la justice pose problème en France. 

Un jeune dans une banlieue ira provoquer la police à coup de mortier ou osera un délit de fuite à bord de sa voiture devant des flics. Ce même jeune au bled, dans le pays d'origine de ses parents ou grands-parents, est bizarrement moins violent à l'égard de la société et ne provoque pas la police... Pourquoi ? 

 

Une des raisons je crois est que la police et la justice ont peur de se faire traiter de racistes. Ça me fait penser aux gangs de pakistanais violeurs en Angleterre, dont on a longtemps occulté les crimes par peur d'être accusé de racisme. Si on ajoute à ça les effets pervers de Mai 68 (je ne dis pas qu'il n'y a pas eu d'effets positifs), le il est interdit d'interdire, l'enfant roi, la disparition des notes à l'école et/ou des concours costauds pour intégrer les grandes écoles, on se retrouve dans une société permissive qui culpabilise pour tout et ne gère plus rien.

Il faudrait faire comme certains pays nordiques (mais comme tu dis, certains pays plus au Sud ne rigolent pas non plus !), et poser de très courtes peines de prison dès le premier délit et responsabiliser davantage les parents. Les lois ne changeront rien si elles ne sont pas précédées d'une prise de conscience générale.

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Il y a aussi le fait que, à image de l'EN, la hiérarchie policière est adepte du "pas de vague" et préfère de loin les petites injustices (consistant à ordonner aux subalternes de "prendre des pincettes" avec tout ce qui touche de près ou de loin aux étrangers) au grand désordre que serait d'affronter ces mêmes étrangers en les punissant aussi sévèrement qu'un Français qui commettrait ces mêmes actes en terre étrangère.

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Il y a 2 heures, électron déchaîné a dit :

 Bizarrement après cela ce jeune n'a plus jamais répondu à un flic au bled. 

 Et en France ? Cette douloureuse expérience l'a-t-elle aussi mûri ?

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