L'école privée sous contrat

[Eren Jäger]

Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

Il y a aussi de plus en plus de familles turques, maghrébines, noires africaines... qui mettent leurs enfants dans le privé !

On peut avoir des chiffres?

Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

lubies pédagogiques pseudo bienveillantes. 

On peut avoir des détails concernant ça? Ca ressort à chacun de tes messages.

Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

Le niveau de discipline et d'enseignement y est de plus en plus bas, de moins en moins exigeant ...

Là encore, sans aucune preuve, ce ne sont que des propos de comptoir.

[Alex32]

Il y a 17 heures, Goëllette a dit :

les écoles publiques manquent de plus en plus de cadre, d'exigence dans la discipline, le contenu.

Te poses-tu seulement les questions du "pourquoi" et "depuis quand" ?

J'ai senti une nette dégradation du service public dès 2008 et la suppression massive des postes RASED venant en soutien des élèves en grande difficulté, ou qui ne devenaient pas élèves.

S'en suivit toute cette politique insensé d'inclusion à tout-va dans nos classes, sans aucun moyen humain supplémentaire, souvent sans suivi extérieur.

Franchement, comment veux-tu faire cours à une classe d'élèves dans des conditions normales quand tu as un élève (quand c'est pas plusieurs) qui passe sa journée à hurler, se rouler parterre, frapper, renverser le mobilier, insulter l'enseignant... et j'en passe !

[Alex32]

Il y a 4 heures, nonau a dit :

Pas d'argent public pour le privé sans les mêmes règles de mixité notamment.

+ 1

Et j'ajoute, pas d'argent public pour le privé sans les mêmes règles d'inclusion.

[Goëllette]

Il y a 2 heures, nellou a dit :

C’est forcément mieux dans le privé ? 
Je ne nie pas les difficultés de certains établissements publics mais on connaît aussi des établissements privés défaillants. 
Et il n’est pas rare non plus de voir revenir dans nos écoles publiques des élèves étant partis dans le privé parce que c’est soit disant  mieux… 

Je n'ai pas écrit le contraire.

Simplement, on ne peut pas se contenter de diaboliser les parents qui mettent leurs enfants dans le privé.

Le public n'est pas exempt de responsabilités.

il y a une heure, Eren Jäger a dit :

On peut avoir des chiffres?

On peut avoir des détails concernant ça? Ca ressort à chacun de tes messages.

Là encore, sans aucune preuve, ce ne sont que des propos de comptoir.

Mon expérience.

Comme tu veux, ne retire pas tes œillères. 

il y a 58 minutes, Alex32 a dit :

Te poses-tu seulement les questions du "pourquoi" et "depuis quand" ?

J'ai senti une nette dégradation du service public dès 2008 et la suppression massive des postes RASED venant en soutien des élèves en grande difficulté, ou qui ne devenaient pas élèves.

S'en suivit toute cette politique insensé d'inclusion à tout-va dans nos classes, sans aucun moyen humain supplémentaire, souvent sans suivi extérieur.

On est d'accord, mais ce n'est pas la seule explication.

Quand un enseignant manque de cadre, qu'il n'estime pas primordial d'effectuer le programme, au moins pour ceux qui le peuvent, qu'il laisse penser aux élèves qu'ils sont tout-puissants, ça ne peut pas fonctionner.

il y a 58 minutes, Alex32 a dit :

Franchement, comment veux-tu faire cours à une classe d'élèves dans des conditions normales quand tu as un élève (quand c'est pas plusieurs) qui passe sa journée à hurler, se rouler parterre, frapper, renverser le mobilier, insulter l'enseignant... et j'en passe !

Je connais ...

En général il a une AESH, au moins une partie de temps, et le principal, c'est de se concentrer sur les autres élèves, pour ne pas les oublier.

[nellou]

il y a 12 minutes, Goëllette a dit :

 

En général il a une AESH, au moins une partie de temps, et le principal, c'est de se concentrer sur les autres élèves, pour ne pas les oublier.

Et l’autre partie ?  

 

[Eren Jäger]

il y a 21 minutes, Goëllette a dit :

Mon expérience.

Ton expérience personnelle, comme celle de chacun d'entre nous, n'a malheureusement pas de valeur sociologique, et se résume donc à des propos de comptoirs.

il y a 22 minutes, Goëllette a dit :

Comme tu veux, ne retire pas tes œillères.

Je n'aurai donc pas de réponses à mes questions, ni d'éclaircissement concernant ces fameuses "lubies pédagogiques pseudo-bienveillantes" dont tu nous rabats les oreilles à chaque message. On se demande qui a des lubies.

En outre, se vanter par-ci par-là de faire s'asseoir les élèves en silence et de faire des exercices toute la journée est typiquement le genre de comportement considéré par de nombreux observateurs comme participant directement à la baisse du niveau général, du fait de manque de sens des apprentissages pour les élèves et les familles, créant une détestation de l'école pour tout le monde.

Ca pouvait fonctionner quand on demandait à la plupart des gens de quitter l'école à 11 ans à peine lettré, mais ça fait longtemps que les pays qui s'en sortent le mieux en matière d'éducation ont rompu avec ce type de (non-)pédagogie. Assez paradoxal d'appeler ça de l'exigence.

il y a 24 minutes, Goëllette a dit :

Quand un enseignant manque de cadre, qu'il n'estime pas primordial d'effectuer le programme, au moins pour ceux qui le peuvent, qu'il laisse penser aux élèves qu'ils sont tout-puissants, ça ne peut pas fonctionner.

Propos de comptoir. Pour en sortir, consultons les faits, les choses prouvées: les inégalités scolaires vont de pair avec les inégalités sociales, les riches possédant une culture scolaire et langagière avant même d'entrer à l'école, se cultivant donc plus vite que les autres. Le privé ne fait que creuser ça.

[nonau]

il y a 36 minutes, Goëllette a dit :

Je n'ai pas écrit le contraire.

Simplement, on ne peut pas se contenter de diaboliser les parents qui mettent leurs enfants dans le privé.

Le public n'est pas exempt de responsabilités.

Mon expérience.

Comme tu veux, ne retire pas tes œillères. 

On est d'accord, mais ce n'est pas la seule explication.

Quand un enseignant manque de cadre, qu'il n'estime pas primordial d'effectuer le programme, au moins pour ceux qui le peuvent, qu'il laisse penser aux élèves qu'ils sont tout-puissants, ça ne peut pas fonctionner.

Je connais ...

En général il a une AESH, au moins une partie de temps, et le principal, c'est de se concentrer sur les autres élèves, pour ne pas les oublier.

Ah...les AESH ces pansements sur une jambe de bois pour une inclusion low cost.

Mon pote restaurateur qui tape sur les services publics est bien content que sa fille autiste soit accueillie dans le public vu qu'aucun établissement privé ne veut d'elle...

 

[Goëllette]

Il y a 2 heures, nellou a dit :

Et l’autre partie ?  

 

Je voulais écrire "aussi".

Parce qu'à un moment, il n'y a pas que les élèves handicapés ou à BEP dans une classe, et que nos choix pédagogiques ne doivent pas toujours ne se faire que dans leur direction.

[Goëllette]

Il y a 2 heures, nonau a dit :

Ah...les AESH ces pansements sur une jambe de bois pour une inclusion low cost.

Nous sommes d'accord.

Il y a 2 heures, nonau a dit :

Mon pote restaurateur qui tape sur les services publics est bien content que sa fille autiste soit accueillie dans le public vu qu'aucun établissement privé ne veut d'elle...

 

Tu le lui dis ?

[nonau]

il y a une heure, Goëllette a dit :

Nous sommes d'accord.

Tu le lui dis ?

Bien entendu, sur le ton de la plaisanterie mais je le lui dis. 

 

[Goëllette]

il y a 29 minutes, nonau a dit :

Bien entendu, sur le ton de la plaisanterie mais je le lui dis. 

 

Je pense que ça mérite plus qu'un ton plaisant, tout père d'autiste qu'il est ...

[FemmeDeRochas]

Il y a 8 heures, Eren Jäger a dit :

On peut avoir des chiffres?

 

Les statistiques ethniques étant interdites en France, ces chiffres n'existent sans doute pas. Mais c'est drôle que ce sujet vienne sur le tapis, car il y a quelques jours, je suis tombée sur une info à la radio qui allait exactement dans ce sens (de + en + de familles d'origine étrangère. souhaitant scolariser leurs enfants dans le privé), mais ayant pris le truc en cours de route, je n'ai pas eu la source. A titre personnel, c'est ce que j'ai pu observer.

Pas la majorité bien sûr, mais la classe moyenne, qui lorsqu'elle voit ses enfants être affectés dans des établissements jugés, à tort ou à raison, en difficulté... a tendance à partir vers le privé. Des membres de ma belle-famille (maghrébine) qui ont fait ce choix m'ont dit qu'ils étaient loin d'être les seuls dans l'école.