Courfeyrac Posté(e) 4 avril Posté(e) 4 avril 14 hours ago, bab33 said: Allez visiter les écoles à Marseille, dans le 93 et après on en reparle. Et Stanislas n'est pas hors cadre, elle reçoit les mêmes subventions publiques. Mais quand on voit que les sénateurs vont nager dans leurs belles piscines pour de détendre, nos deux mondes s'éloignent. Sauf que c'est avec notre argent. Nos deux mondes s'éloignent mais cela ne choque personne. Après personnellement, mes enfants sont à l'abri et ont brillamment réussi à l'école publique. Je me bats pour les autres. Parce que les écoles de Marseille et du 93 représentent toutes les écoles de France ? Non ... tout comme Stanislas ne représente pas le privé sous contrat. Visiblement vous ne connaissez rien de l'état de certains établissements privés ruraux qui fonctionnent avec des bouts de ficelles pour faire tenir bâtiments et effectifs. Les écoles privées de banlieues qui se remplissent d'élèves issus de la diversité (tiens tiens, où sont les richoux ?) car dans l'école publique d'à-côté c'est le chaos avec la drogue à 100 m et toute la violence qui s'en suit. La vieille morale qui consiste à voir le collègue (n'en déplaise) d'à-côté comme un nanti favorisé alors que la réalité est souvent tout autre dessert totalement votre propos. 2
B i b Posté(e) 4 avril Posté(e) 4 avril (modifié) il y a 45 minutes, jeanounette a dit : L'état finance le privé pour avoir un droit de regard sur ce qui s'y enseigne. C'est un deal. C'est le seul moyen d'être sûr que ces écoles appliquent les programmes et ne dispensent pas n'importe quels enseignements. C'est pour cela que nos IEN du public ont aussi en charge des écoles privées dans leurs secteurs. En théorie ça évite les dérives (genre Stanislas et l'IVG ou l'homosexualité ). En théorie donc. Car on voit bien qu'en réalité certaines dérives se produisent quand même et certainement pas qu'à Stanislas. Je pense qu'on évite le pire cependant. Les financements ou les dérives de financements pointées par le rapport sont un autre problème et un grave problème, un problème inacceptable et c'est bien que ce rapport le pointe. Si on abandonne totalement ces financements et qu'on a donc que du privé hors-contrat, c'est la porte ouverte à tous les abus, à l'enseignement de théories farfelues ou dangereuses (remise en cause de la théorie de l'évolution par exemple), sans que personne ne puisse s'y opposer ou les en empêcher. Donc la solution c'est soit on interdit toutes les écoles privées et on nationalise tout, soit on continue de financer le privé en exigeant de vrais contrôles financiers, en veillant à ce qu'il n'ait pas plus d'argent que le public et en surveillant vraiment que certaines théories obscurantistes ne s'y enseigne pas. Oui c'est le deal, mais il est profondément injuste car il contribue à séparer la société entre ceux qui ont les moyens et les catégories populaires qui ne peuvent prétendre accéder au privé. Le système éducatif français creuse l'écart entre les catégories sociales. Dans le privé, c'est moins d'élèves d'origine étrangère que dans le public, moins d'élèves des milieux ouvriers que dans le public, moins d'élèves de parents sans emploi que dans le public, moins d'élèves handicapés que dans le public, moins d'élèves en grande difficulté que dans le public... Alors oui il y a dans des écoles privées des élèves qui ont des troubles, des difficultés, des familles moins aisées, etc. Mais toutes données confondues, la situation est défavorable au secteur public. On a une concurrence déloyale entre du privé subventionné et le secteur public qui concentre plus de difficultés. La France fait figure d'exception pour ce système de financement du privé par de l'argent public. Quel autre État finance les écoles privées à la hauteur de ce qui se fait en France ? En favorisant la concentration des difficultés dans le secteur public ? Quel autre État contribue par une politique séparatiste à creuser encore plus les inégalités ? Nous pensons avoir en France un modèle reposant sur la fraternité. Partager les richesses pour aider ceux qui en ont le plus besoin. Et même donner davantage aux plus en difficulté pour plus d'équité. Clairement, une partie de la société n'aime pas l'idée de partage. Ils ont des privilèges et veulent les conserver. Ils n'en ont rien à faire des autres. Tant que le système restera déloyal, je continuerai à scander que l'argent public doit aller au secteur public. Quand l'école privée aura les mêmes obligations, je reverrai ma position. Modifié 4 avril par B i b 1 3
jeanounette Posté(e) 4 avril Posté(e) 4 avril (modifié) il y a 10 minutes, B i b a dit : Oui c'est le deal, mais il est profondément injuste car il contribue à séparer la société entre ceux qui ont les moyens et les catégories populaires qui ne peuvent prétendre accéder au privé. Le système éducatif français creuse l'écart entre les catégories sociales. Dans le privé, c'est moins d'élèves d'origine étrangère que dans le public, moins d'élèves des milieux ouvriers que dans le public, moins d'élèves de parents sans emploi que dans le public, moins d'élèves handicapés que dans le public, moins d'élèves en grande difficulté que dans le public... Alors oui il y a dans des écoles privées des élèves qui ont des troubles, des difficultés, des familles moins aisées, etc. Mais toutes données confondues, la situation est défavorable au secteur public. On a une concurrence déloyale entre du privé subventionné et le secteur public qui concentre plus de difficultés. La France fait figure d'exception pour ce système de financement du privé par de l'argent public. Quel autre État finance les écoles privées à la hauteur de ce qui se fait en France ? En favorisant la concentration des difficultés dans le secteur public ? Quel autre État contribue par une politique séparatiste à creuser encore plus les inégalités ? Nous pensons avoir en France un modèle reposant sur la fraternité. Partager les richesses pour aider ceux qui en ont le plus besoin. Et même donner davantage aux plus en difficulté pour plus d'équité. Clairement, une partie de la société n'aime pas l'idée de partage. Ils ont des privilèges et veulent les conserver. Ils n'en ont rien à faire des autres. Tant que le système restera déloyal, je continuerai à scander que l'argent public doit aller au secteur public. Quand l'école privée aura les mêmes obligations, je reverrai ma position. Je suis bien d'accord, le privé est déloyal et ça ne peut plus durer. C'est juste que si on peut quand même éviter un maximum de dérives comme celles de Stanilas, il faut que l'Etat puisse avoir un droit de regard sur ce qui se passe dans ces établissements et pour l'instant ça passe par le paiement des enseignants par l'état par exemple. Moi perso je suis pour que tous les établissements soient publics. Les enfants devraient aller dans l'école de leur quartier et pour assurer la mixité sociale il faudrait une mixité sociale aussi dans chaque quartier et pas des ghettos de riches ou des ghettos de pauvres. Modifié 4 avril par jeanounette 1 1
prof désécol Posté(e) 4 avril Posté(e) 4 avril A (ré)écouter, l'émission Le temps du débat diffusée aujourd'hui même, et qui pourrait nourrir la présente discussion : Citation Ce mardi, un rapport parlementaire d'information sur le financement de l'enseignement privé sous contrat, soulignant l'opacité des financements et l'insuffisance de contrôles par l'Etat, a été rendu public. Quelles mesures mettre en place pour améliorer la gestion de l'école privée en France ? Citation Avec Philippe Delorme Secrétaire général de l'enseignement catholique Marco Oberti Sociologue, professeur des universités à Sciences Po Christopher Weissberg Député Renaissance des Français d'Amérique du Nord https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/comment-mieux-encadrer-l-ecole-privee-2193719
prof désécol Posté(e) 4 avril Posté(e) 4 avril Une autre émission de France culture, celle-ci de témoignages : Citation Public ou privé ? Le choix de la scolarité des enfants sème parfois la zizanie dans les amitiés des parents dont le cœur balance. Démonstration avec Charlotte et Raphaël. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/le-choix-du-prive-8041951
fleur7 Posté(e) 4 avril Posté(e) 4 avril Un podcast qui a quelques années. https://www.arteradio.com/serie/y_a_deux_ecoles/660
lireli Posté(e) 4 avril Posté(e) 4 avril (modifié) Je m’incruste dans cette conversation qui m’interpelle depuis un moment. J’étais intervenue sur celle des salaires , où j’étais bien seule à penser que les enseignants n’étaient pas pauvres mais les échanges étaient restés cordiaux même si de profonds désaccords existaient. Mais je maintiens ayant grandi dans une famille de 5 avec 1500 euros par mois , mes 3000 euros à moi seule ne me semblent pas un salaire de misère . Alors même si c’était il y a plus de 30 ans les fins de mois étaient plus que difficiles . Je vais seulement vous poser une question, j’espère que ceux qui souhaiteront me répondre le feront avec une réelle franchise. En tant qu’enseignants , demandant la disparition du financement du privé par les fonds publics au nom de la mixité sociale et de l’équité, combien êtes vous à être issus du milieu ouvrier , le vrai ? Celui où dans un couple le plus gros salaire est le smic ? Combien d’entre vous ont grandi dans un quartier bien pourri , un vrai , une bonne rep +, voir zone violence ? Combien d’entre vous ne sont pas passés directement du statut étudiant à celui d’enseignant sans jamais connaître quoi que ce soit du privé , des métiers bien pourris et mal payés ? Parce qu’entre travailler en rep , et la quitter le soir pour rentrer chez soi et y vivre c’est extrêmement différent. Mettre ses enfants dans le collège de secteur au nom de la mixité car votre logement se trouve dans un petit lotissement propret qui est dans le périmètre scolaire avec une chambre par enfant et un jardin ce n’est pas tout à fait pareil que d’habiter dans le hlm bien pourri , une boulevard de logements sociaux, où il n’y a aucune intimité ce n’est pas pareil. J’ai regardé très rapidement sur un site officiel les chiffres sur l’origine social des enseignants , et clairement je me marre car ce qui est reproché au privé ( peu d’enfants ouvriers , d’origine étrangères …) c’est exactement la différence que l’on retrouve entre les origines sociales des enseignants par rapport à la population active ( chiffres de 2015) Quand on regarde les chiffres , moi j’appelle cela de l’entre soi J’ai serré les dents mes 2 années d’iufm quand les profs parlaient avec toute leur condescendance de ces familles où le programme télé était le seul livre car c’était le cas chez moi ! N’ayant aucune connaissance des possibles comme tout enfant ayant des parents peu instruits , ce sont mes profs de terminale qui m’ont inscrit en classe prépa , je ne savais même pas que cela existait. Alors mon propos n’est pas de dire qu’il faut être issu d’un milieu défavorisé pour pouvoir en parler mais arrêtez d’être plus royaliste que le roi … Les gilets jaunes , je me suis bien marrée avec mes collègues qui étaient à fond dans le mouvement. Ils sont tous issus , comme 90 % des enseignants que je connais / fréquentent au minimum de la classe moyenne mais la plupart de la classe moyenne supérieure, aucun n’est issu de famille monoparentale C’est beau d’avoir de l’ambition pour les autres , de vouloir cette mixité sociale mais quand on l’a connu soi même, en la vivant vraiment hein , je peux vous assurer que ce n’est pas ce que l’on souhaite pour ses enfants. J’ai testé 2 ans de collège pour le grand , il est parti en collège privé puis lycée public encore plus élitiste que n’importe quel lycée privé . le deuxième collège privé et seconde dans un lycée privé et j’assume à 100 % . Je dois vivre dans le monde de bisounours car le privé que vous décrivez n’est pas celui que je connais . Et c’est du vrai privé , bien catho, pas celui juste pour éviter la carte scolaire car celui dont on relève est le meilleur lycée public du département. Mes enfants ne sont même pas baptisés Dans le lycée de mon fils , il y a des enseignants homosexuels, certains sont en couple , de nombreux enseignants sont d’origine étrangère ( 1/3 sur la classe de mon fils ) , il y a des collectes pour les restos du cœur, des colis préparés pour les étudiants , des maraudes pour les sdf, des participations pour la distribution à l’épicerie sociale , de la couture au cdi pour octobre rose. Il n’y a aucune référence à la religion dans toutes ces actions mais c’est tout à fait les valeurs que nous partageons et inculquons à nos enfants . Dans aucun lycées publics ( ville dans les 15 plus grosses donc un paquet d’établissements) on retrouve cela . Et ce n’est pas de l’élitisme de ma part non plus mais l’école publique ne fait pas de différenciation par le haut . C’est même impossible de le dire sans se faire tomber dessus , mais c'est un fait et il n’y a que dans le privé où j’ai trouvé une bienveillance, qui a cruellement manqué à mon fils entre la ps et le cm2 dans le public Et la laïcité ce n’est pas non plus l’interdiction de toute religion. Ça devient dingue quand même . Je suis agnostique, mais c’est quand même incroyable de devoir se justifier d’être croyant ( et peu importe la religion) Je plains les enseignants qui ont une pratique religieuse. Et sur les financements des heures non effectuées, on en parle des lycéens en spé maths qui n’ont pas de profs pendant 3 mois ou comme près de chez moi des 3ieme sans cours de physique entre septembre et décembre ? Et pourquoi dans le privé cela n’arrive pas ? Pourquoi le remplacement se fait en interne donc le taff est fait non ? Et la mixité et l’origine sociale des élèves n’y est pas pour grand chose ? Alors pour conclure l’entre soi que l’on reproche au privé par rapport au public ne me semble guère différent de l’entre soi des enseignants que je peux rencontrer , notamment ici et c’est facile d’avoir de belles convictions, un peu comme certains politiques qui se veulent les portes paroles des ouvriers et qui paient l’isf Désolée pour l’orthographe mais sur téléphone ce n’est pas toujours facile Modifié 4 avril par lireli 4
jeanounette Posté(e) 5 avril Posté(e) 5 avril (modifié) @lireli Je ne rêve pas d'un établissement qui enseigne à mes enfants la charité ou à être des dames patronnesses pour se donner bonne conscience. Les miettes pour les gueux et on continue à cautionner un système où les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent,très peu pour moi. Tu ne veux pas de mixité sociale moi oui. Et pour ça il faut arrêter avec les ghettos de riches/pauvres. Je suis issue d'un milieu ouvrier. Nous ne sommes pas responsables du recrutement qui fait que les enseignants sont désormais issus de CSP plus aisées. Et enfin, tu gagnes 3000 euros ??? Désolée mais moi j'en suis encore très loin bien que je sois dans la dernière ligne droite de ma carrière (bénéficiant encore de l'ancien statut d'instit). Modifié 5 avril par jeanounette 1
lireli Posté(e) 5 avril Posté(e) 5 avril (modifié) Il y a 3 heures, jeanounette a dit : @lireli Je ne rêve pas d'un établissement qui enseigne à mes enfants la charité ou à être des dames patronnesses pour se donner bonne conscience. Les miettes pour les gueux et on continue à cautionner un système où les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent,très peu pour moi. Tu ne veux pas de mixité sociale moi oui. Et pour ça il faut arrêter avec les ghettos de riches/pauvres. Je suis issue d'un milieu ouvrier. Nous ne sommes pas responsables du recrutement qui fait que les enseignants sont désormais issus de CSP plus aisées. Et enfin, tu gagnes 3000 euros ??? Désolée mais moi j'en suis encore très loin bien que je sois dans la dernière ligne droite de ma carrière (bénéficiant encore de l'ancien statut d'instit). Tu es issue d’un milieu ouvrier, mais as tu vécu dans un de ces ghetto ? Moi oui et je ne suis pas sûre que l’origine des enseignants, bien éloignée du monde ouvrier , soit si récente Modifié 5 avril par lireli
Acetabulum Posté(e) 5 avril Auteur Posté(e) 5 avril Il y a 9 heures, lireli a dit : Alors pour conclure l’entre soi que l’on reproche au privé par rapport au public ne me semble guère différent de l’entre soi des enseignants que je peux rencontrer , notamment ici et c’est facile d’avoir de belles convictions, un peu comme certains politiques qui se veulent les portes paroles des ouvriers et qui paient l’isf C'est l'un des points de départ de l'engagement de cette réflexion sur l'école privée. Elle est le seul moyen, pour une famille devant mettre ses enfants dans un établissement public minable, de pouvoir sortir un peu la tête de l'eau et offrir de meilleures perspectives à ses enfants. Ils exigent, eux qui n'ont rien connu de la misère, que ceux qui comme vous et moi l'ont connu, y reste définitivement ! Ils vous parlent de mixité, mais leur verbiage ne dit qu'une chose : aux pauvres, refusons la possibilité d'une éducation hors de leurs quartiers misérables. Ce paradoxe, ils ne semblent pas pouvoir le voir. On ne trouve point de culture de l'excellence dans ce ventre mou. La persévérance dans le travail, le dépassement de soi, leur est indifférent. Elevés dans un milieu bien propret, mais moyens en tout, ils ne conçoivent pas l'ambition. Le mérite individuel est absent de leur éducation, si bien qu'ils s'imaginent que la réussite ne s'explique que par l'absence ou la présence d'argent. Merci pour ce rappel. 1
bab33 Posté(e) 5 avril Posté(e) 5 avril Il y a 19 heures, lireli a dit : Et ce n’est pas de l’élitisme de ma part non plus mais l’école publique ne fait pas de différenciation par le haut . C'est bien pour éviter cela qu'il faut arrêter d'arroser le privé qui doit vivre sur le seul paiement des familles. Et inversement, c'est parce que les familles paient et que le privé est arrosé par notre argent qu'ils peuvent faire de l'élitisme. Tu es marrante toi. C’est même impossible de le dire sans se faire tomber dessus , mais c'est un fait et il n’y a que dans le privé où j’ai trouvé une bienveillance, qui a cruellement manqué à mon fils entre la ps et le cm2 dans le public Oui alors là c'est purement subjectif. Et tellement facile ! Insinuer que le public n'est pas bienveillant c'est tomber facilement sur les profs. Désolé que tu ne sois pas tombé sur des enseignants bienveillants .... Etaient-ce vraiment les enseignants qui n'étaient pas bienveillants .....C'est ton point de vue que tu rapportes.... Et sur les financements des heures non effectuées, on en parle des lycéens en spé maths qui n’ont pas de profs pendant 3 mois ou comme près de chez moi des 3ieme sans cours de physique entre septembre et décembre ? Et pourquoi dans le privé cela n’arrive pas ? Pourquoi le remplacement se fait en interne donc le taff est fait non ? Et la mixité et l’origine sociale des élèves n’y est pas pour grand chose ? Manque de moyens. Privé arrosé, sélection par l'argent, Serpent qui se mord la queue.... Car on est tous d'accord avec toi que l'on veut le mieux pour nos enfants. Et les écoles ou collèges que tu as fuis pour mettre à l'abri tes enfants, c'est à cause de ce système qui tourne en rond. On arrose le privé en plus du paiement des familles donc ils ont plus de moyens. Du coup, ils sélectionnent par l'argent et le public récupère ceux qui ne peuvent pas. Du coup dans le privé, peu d'inclusions, de problèmes sociaux, du coup des classes plus calmes, des profs impliqués. Ah c'est facile les classes avec des élèves qui roulent tous seuls. D'ailleurs moi , je pars du principe que ces élèves là, avec ou sans toi ils progresseront.... Vaste sujet. Mais, soit on continue comme ça et l'école publique va imploser, soit le politique ose investir et peut changer les choses. Mais, moi je pars du principe que tout est fait pour que leurs enfants prennent leur suite dans leur monde et que les nôtre restent en bas... Donc je suis très pessimiste quant à leur volonté de faire réussir tous les enfants. 1
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant