C’est un message populaire. reglisse Posté(e) 7 avril C’est un message populaire. Posté(e) 7 avril Bonjour à tous, La semaine dernière, un adjoint a été très virulent en récréation avec moi. Il n'était pas d'accord sur un point de service et de sécurité. Pour lui, en récréation, il ne surveille QUE ses élèves. Je lui ai expliqué que non et son ton est monté. Il ne veut pas travailler en équipe, ne veut pas de services,...tout ça dit en parlant très fort, à 50 cm de moi et brandissant le doigt pour ponctuer ses "arguments". Je lui ai dit qu'on en discuterait le lendemain jour de ma décharge que ce n'était pas le lieu. Rien à faire "non on règle ça ici". J'avais les larmes aux yeux, il n'entendait rien, ne s'arrêtait pas. Bref, il a fini par rentrer avec ses élèves en me disant que j'étais surmenée en ce moment.L'épisode a duré un bon quart d'heure. Nous sommes tous rentrés, je pleurais, oppressée genre crise d'angoisse. Une collègue m'a gardé la classe le temps de finir la matinée. J'ai appelé l'inspection, suis partie et suis arrêtée jusqu'aux vacances (zone A). Si ce genre de chose arrive avec un parent c'est fait d'établissement à minima ou main courante ou fiche RSST. Mais là c'est un collègue. Il est coutumier du fait (a fait pleuré une autre collègue). Tout le monde prend des pincettes avec lui. Là, actuellement, j'ai écrit un brouillon de lettre pour mon IEN mais j'avoue ne pas trop savoir qu'en faire. Je ne veux pas laisser passer ça mais j'avoue avoir un peu peur de la rentrée dans 3 semaines avec lui si je fais quelque chose. Nous sommes les premiers à protéger les enfants, à se protéger des parents mais des collègues? Que feriez-vous? Merci d'avance de vos retours 10
léontiine Posté(e) 7 avril Posté(e) 7 avril (modifié) Bonjour, ne laisse pas passer. Avec ce genre de personnage, il faut réagir au premier incident. Je ne sais pas te dire comment, mais surtout ne fais pas comme si de rien n'était, car il va monter en puissance. Ne réagis pas à chaud, attends les conseils des uns et des autres. Courage. Ce gars est un gros nul, c'est lui qui a un problème. Argumente sur l'objet de la dispute ET sur son comportement, qui est inadmissible. Il m'est arrivé il n'y a pas si longtemps de me faire houspiller comme une gamine. Et moi qui ne me laisse généralement pas faire, je suis restée passive. Je réfléchis encore pour comprendre pourquoi je n'ai pas répliqué dans ce cas précis. Quand j'aurai trouvé, je pense que ça ne se reproduira pas. C'était un lieu public, je n'ai pas voulu faire de scandale, mais j'aurais dû. Dans ton cas, il y avait les élèves, j'imagine que tu n'as pas voulu répliquer sur le même ton, lui dire que tu n'es pas sourde, que tu n'es pas son élève, que tu l'emm... Modifié 7 avril par léontiine 1 3
léontiine Posté(e) 7 avril Posté(e) 7 avril Ah mince, je viens de voir que tu es directrice et que tu as 20 ans d'ancienneté. Donc bien sûr que l'organisation des récrés est de ta responsabilité. L'objet du litige a de l'importance, bien plus que si tu était juste une adjointe. Ce gars doit avoir un souci à travailler avec une directrice (femme). Il n'aurait jamais fait ce genre d'agression verbale à un homme. Pour moi, c'est évident.
bdisse Posté(e) 7 avril Posté(e) 7 avril Une fiche RSST marche aussi quand on a un problème avec un collègue. Et appelle l'IEN. Si tu as vraiment eu peur, tu peux aussi allez déposer une plainte. 4
André Jorge Posté(e) 7 avril Posté(e) 7 avril Bonjour Personne ne devrait avoir à endurer ce genre de comportement abusif ou dégradant au travail. Pour moi, il faut réagir. Quand j’ai eu ce genre de soucis, je n’ai pas réagi de manière appropriée, j’ai pardonné et je l’ai amèrement regretté par la suite. Ce que je ferais : - rédiger une fiche SST (sans nommer l’enseignant et envoyée à l’ADP si je me souviens bien), en allant à l’essentiel et en relatant donc les faits (ne pas être dans l’émotionnel). - un certificat médical attestant de ton état physique et psychologique. Si j’ai bien compris, c’est déjà fait ? Si non, il faudra retourner chez le médecin et le lui demander. - une main courante, au minimum. En ce qui me concerne, j’aurais porté plainte… - informer ton syndicat également. Ils t’accompagneront et sauront te conseiller. Il faudra informer la hiérarchie du comportement de cette personne… Je ne sais pas si tu sera soutenue par ta hiérarchie, s’ils voudront régler le problème ou s’ils préféreront prioriser le « pas de vagues », ou si l’on te reprochera de ne pas savoir communiquer avec tes adjoints, etc. En général, quand c’est une femme qui se plaint de ce genre de méfaits, ils réagissent promptement : la hiérarchie est responsable de la mise en place de politiques et de procédures claires pour prévenir le harcèlement et la violence au travail. En cas d'incident, elle doit intervenir rapidement et de manière appropriée (ce qui peut impliquer l'ouverture d'une enquête, la prise de mesures disciplinaires contre les auteurs de comportements inappropriés, et le soutien aux victimes, y compris l'accès à des services de conseil ou de soutien psychologique). D’autres éléments sont à prendre en considération, comme la présence de témoins, s’ils acceptent de témoigner ou pas, si tu seras soutenue par tes collègues, etc. Bref… Il faudra discuter avec ton syndicat de la pertinence de tes actions. 1 3
maolecha Posté(e) 7 avril Posté(e) 7 avril Les bons conseils ont été dits. Ne te refais,pas trop le film, mais essaie en revanche d'écrire le plus factuellement ce qui s'est passé. Pour moi aussi c'est un dépôt de plainte. Contacte si tu peux l'autonome de solidarité qui selon les coins sont de bons conseils. Courage. 1
Mercure732 Posté(e) 7 avril Posté(e) 7 avril Il y a 2 heures, léontiine a dit : Il m'est arrivé il n'y a pas si longtemps de me faire houspiller comme une gamine. Et moi qui ne me laisse généralement pas faire, je suis restée passive. Je réfléchis encore pour comprendre pourquoi je n'ai pas répliqué dans ce cas précis. Quand j'aurai trouvé, je pense que ça ne se reproduira pas. C'était un lieu public, je n'ai pas voulu faire de scandale, mais j'aurais dû. Il s'agit de sidération, difficile à prévoir... Pour revenir au sujet, la réponse d'André Jorge est très claire. Je rajouterais simplement que dans ces cas là, il peut être bon de faire une déclaration d'accident du travail mais je pense que le délai est passé. 2
léontiine Posté(e) 7 avril Posté(e) 7 avril il y a 15 minutes, Mercure732 a dit : Il s'agit de sidération, difficile à prévoir... Bien vu. 1
reglisse Posté(e) 7 avril Auteur Posté(e) 7 avril Merci beaucoup tout le monde pour ces conseils. Je vais en suivre certains. J'avoue que ce qui m'"inquiète un peu", c'est le retour à l'école après ça.
Lolita Posté(e) 7 avril Posté(e) 7 avril Tous les conseils rejoignent ceux que je t'ai donnés. Rsst, main courante ou plainte, accident du travail, IEN etc... j'avais juste oublié le syndicat : à condition que vous n'ayez pas le même. Idem pour Autonome. S'il y est aussi, ils ne prendront pas partie. Reste en effet le retour après les vacances qui t'inquiète. Je comprends très bien. Il va peut-être falloir que l'IEN se mouille. Appelle la gendarmerie : normalement, il y a un référent écoles. Tu lui exposes la situation et tu lui demandes conseil. Essaie de gérer chaque chose petit à petit. Tu vois bien que c'est toi qui es dans le vrai. Courage ! 🥰
papillon2704 Posté(e) 8 avril Posté(e) 8 avril Il y a 17 heures, reglisse a dit : Bonjour à tous, La semaine dernière, un adjoint a été très virulent en récréation avec moi. Il n'était pas d'accord sur un point de service et de sécurité. Pour lui, en récréation, il ne surveille QUE ses élèves. Je lui ai expliqué que non et son ton est monté. Il ne veut pas travailler en équipe, ne veut pas de services,...tout ça dit en parlant très fort, à 50 cm de moi et brandissant le doigt pour ponctuer ses "arguments". Je lui ai dit qu'on en discuterait le lendemain jour de ma décharge que ce n'était pas le lieu. Rien à faire "non on règle ça ici". J'avais les larmes aux yeux, il n'entendait rien, ne s'arrêtait pas. Bref, il a fini par rentrer avec ses élèves en me disant que j'étais surmenée en ce moment.L'épisode a duré un bon quart d'heure. Nous sommes tous rentrés, je pleurais, oppressée genre crise d'angoisse. Une collègue m'a gardé la classe le temps de finir la matinée. J'ai appelé l'inspection, suis partie et suis arrêtée jusqu'aux vacances (zone A). Si ce genre de chose arrive avec un parent c'est fait d'établissement à minima ou main courante ou fiche RSST. Mais là c'est un collègue. Il est coutumier du fait (a fait pleuré une autre collègue). Tout le monde prend des pincettes avec lui. Là, actuellement, j'ai écrit un brouillon de lettre pour mon IEN mais j'avoue ne pas trop savoir qu'en faire. Je ne veux pas laisser passer ça mais j'avoue avoir un peu peur de la rentrée dans 3 semaines avec lui si je fais quelque chose. Nous sommes les premiers à protéger les enfants, à se protéger des parents mais des collègues? Que feriez-vous? Merci d'avance de vos retours Pas mieux. Autre piste, remettre du groupe et de la loi. Faire un rappel des textes pour l'équipe concernant les règles de surveillance pendant un conseil des maîtres dont le cr sera envoyé à l'IEN, éventuellement noter les remarques du collègue sur le cr ("donc tu n'en as rien à foutre, on t'a tous entendu, je note..."). Revenir aux textes, ça peut faire du tiers...ou pas. 2
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant