Gribouillette Posté(e) 2 mai Posté(e) 2 mai il y a 7 minutes, borneo a dit : Mais je pense que les parents n'y attachent aucune importance. Au contraire, éventuellement. Primum non nocere Euh... En tant que parent ça me ferait bien suer que ma fille soit exclue des soirées et autres activités! La décision du saut de classe s'est faite avant tout pour qu'elle se sente mieux dans ses baskets. Pas pour frimer....... 1
borneo Posté(e) 2 mai Posté(e) 2 mai Les enseignants argumentent souvent sur le volet scolaire. Est-ce que c'est l'essentiel ? A l'époque où on trouvait en ligne les résultats du bac avec les mentions et la date de naissance, j'ai remarqué que beaucoup d'élèves avec un an d'avance obtenaient leur bac sans mention. Quel gâchis... Avec un tel niveau, autant dire que les filières d'excellence leur sont fermées. Pour moi, le saut de classe devrait être réservé aux situations de vraie souffrance. Pas juste aux bons élèves. Les parents qui envisagent la prépa et les grandes écoles pour leur enfant devraient comprendre que l'année d'avance sera un handicap. Y arriver scolairement est une chose, tenir le coup nerveusement en est une autre.
Gribouillette Posté(e) 2 mai Posté(e) 2 mai La première année d'études m'inquiète effectivement, et notamment le fait qu'elle n'aura pas le permis. Mais j'ai eu le même problème sans sauter de classe, étant de fin d'année, et ayant raté mon permis la première fois.......
borneo Posté(e) 2 mai Posté(e) 2 mai il y a 2 minutes, Gribouillette a dit : Si elle est de début d'année et grande pour son âge, ça devrait aller.
Gribouillette Posté(e) 2 mai Posté(e) 2 mai à l’instant, borneo a dit : Les enseignants argumentent souvent sur le volet scolaire. Est-ce que c'est l'essentiel ? A l'époque où on trouvait en ligne les résultats du bac avec les mentions et la date de naissance, j'ai remarqué que beaucoup d'élèves avec un an d'avance obtenaient leur bac sans mention. Quel gâchis... Avec un tel niveau, autant dire que les filières d'excellence leur sont fermées. Pour moi, le saut de classe devrait être réservé aux situations de vraie souffrance. Pas juste aux bons élèves. Les parents qui envisagent la prépa et les grandes écoles pour leur enfant devraient comprendre que l'année d'avance sera un handicap. Y arriver scolairement est une chose, tenir le coup nerveusement en est une autre. Alors vraiment quand elle était en PS j'étais loin envisager déjà la prépa ou les grandes écoles!!! Je voulais juste que ma fille se sente bien et heureuse à l'école. J'ose espérer que la majorité des parents essaie de faire au mieux pour l'épanouissement de son enfant... Et en tant qu'instit, la seule fois où j'ai proposé un saut de classe, c'était justement pour une petite fille en souffrance. Ça me semble évident qu'un saut de classe ne se justifie pas uniquement par les résultats scolaires! Et il y a aussi des enfants qui font semblant d'aller bien, qui se fondent dans le moule, et ça explose plus tard... Donc ce n'est pas si simple.
lireli Posté(e) 2 mai Posté(e) 2 mai (modifié) il y a 33 minutes, Gribouillette a dit : Il n'y a que ces satanés tables de multiplication qui nous ont demandé un petit peu de boulot... Mon fils de mars a exactement le même profil MAIS contrairement à ta louloute il le vivait très bien donc on ne souhaitait pas de saut de classe . Les tables de multiplications une horreur 😂 il est incapable d’apprendre quelque chose par cœur : la poésie était apprise , enfin relue , mais il fallait qu’il rajoute un mot par ci par là . Les tables de multiplication, toute sa primaire , il refaisait les calculs dans sa tête et quand je lui faisais réciter il ne faisait que gagner du temps « 3 fois 5 c’est bien ça que tu me demandes « …. » 3 fois 5 ou 5 fois 3 ? « et pdt qu’il me faisait son cinéma il recalculait , je l’aurais collé au mur 😂 Ce n’est qu’à partir de la 5ieme qu’il a dû abdiquer et se forcer car dans son collège de la 5ieme à la 3ieme , 90 % des évaluations de maths étaient sans la calculette. Maintenant j’en rigole mais qu’est ce que je me suis arrachée les cheveux en attendant que monsieur daigne en voir l’utilité pour s’y mettre Désolée pour la parenthèse qui n’apporte rien à la discussion 😅 Modifié 2 mai par lireli 1
Gribouillette Posté(e) 2 mai Posté(e) 2 mai (modifié) Toute la difficulté à mon sens est de savoir comment va l'élève, vraiment. Il y a deux ans, j'avais un élève ultra performant. Si on exclu l'écriture affreuse, il aurait facilement pu passer 1 classe ou 2... Mais enfant très angoissé, et très très accroché à son copain de la même promo. Donc pour moi c'était l'évidence de ne pas le faire sauter. Surtout qu'il était heureux en classe. J'ai aussi eu le cas de la petite fille vraiment en souffrance, c'était visible dans son attitude au quotidien. Là aussi, c'était l'évidence de la faire sauter. Mais pour les taiseux qui ne se plaignent pas, se font tout petits et font tapisserie (c'était le cas de ma fille) c'est pas aussi évident. En ce qui concerne ma fille toujours, c'est quand la maitresse a testé de la mettre avec les GS qu'on a eu la réponse : elle s'est révélée, s'est mise à participer, à sourire, à me raconter ses journées de classe... Modifié 2 mai par Gribouillette 1
borneo Posté(e) 2 mai Posté(e) 2 mai il y a 24 minutes, Gribouillette a dit : En tant que parent ça me ferait bien suer que ma fille soit exclue des soirées Eh bien pas les miens. Ils auraient été ravis que je ne soit jamais invitée, et que je ne les tanne pas chaque fin de semaine pour aller à des soirées. Ma copine de collège, un an d'avance et look classique, n'était pas invitée. Je pense qu'elle faisait trop gamine. Fille d'instit. Je n'en fais pas une généralité.
Krust Posté(e) 2 mai Auteur Posté(e) 2 mai (modifié) Il y a 3 heures, Kihya a dit : L'élève a t-il les capacités intellectuelles et les ressources pour sauter une classe ? L'élève est il bien dans son niveau ? (émotionnellement) -> si oui, quel bénéfice à lui faire sauter une classe ? ce n'est pas une course ! Qu'il reste le meilleur de son niveau ! -> si non, est ce qu'un changement de niveau lui permettrait de se sentir mieux ? A t-il les capacités émotionnelles et la maturité suffisante pour gérer un saut de classe ? Quel est l'enjeu derrière tout ça ? La représentation des parents, se faire valoir ? Alors, le contexte : mon fils est en classe de CP/CE1 (6/17élèves), la proposition du saut vient de la maîtresse qui " n'a jamais eu un enfant comme lui en 20 ans de carrière ". Elle m'a dit que ponctuellement un enfant va accrocher sur une leçon de l'autre niveau mais que lui fait les 2 niveaux de lui même et tout le temps. Il fait son travail de CP mais en même temps écoute ce que font les CE1 et répond correctement, corrige, explique... Elle a décidé de le basculer en math CE1 avant les vacances pour tester et selon elle, il a déjà le niveau... Elle m'a dit que c'était "un très bon CE1, parmi les 1ers, moteur de la classe" et que le mettre en CE1 l'année prochaine serait comme le faire redoubler, que le risque d'ennui serait trop important et puis que socialement on pouvait déjà considérer que le saut était fait vu la répartition de la classe... Nous, on tombe des nues ! notre fils ne s'est jamais ennuyé à l'école, il adore l'école depuis la PS... On savait qu'il avait un peu d'avance puisque sur son bulletin du premier semestre plusieurs cases " acquis dépassé " étaient cochées mais on ne savait pas qu'il avait ce comportement en classe et on a l'impression que le saut a déjà été fait par la force des choses... La maitresse nous a dit qu'elle nous proposait aussi le saut parce que " tous les voyants sont au vert " : émotionnellement, maturité ok, qu'il a rencontré la psychologue scolaire qui valide le saut aussi. C'est " cette situation particulière qui la pousse à nous le proposer et elle le fait très rarement ". Elle en a aussi parlé à mon fils pour avoir son avis et il a envie à 200% de ce saut, en fait pour lui, ça serait même une punition, une non considération de son bon travail si on refuse... et il perdra son groupe de nouveaux copains... Si on accepte, en considérant que le saut est fait, je ne me fais pas de soucis dans l'immédiat, il " est réussit ", c'est le recul des années collèges, lycée qui me questionne. Il y a 3 heures, Goëllette a dit : Quand ce sont les parents qui font le forcing, c'est un peu plus compliqué... Je ne savais pas que les parents pouvaient faire forcing, je croyais que le mot final revenait aux enseignants. Il y a 2 heures, borneo a dit : A l'époque où on trouvait en ligne les résultats du bac avec les mentions et la date de naissance, j'ai remarqué que beaucoup d'élèves avec un an d'avance obtenaient leur bac sans mention. Quel gâchis... Avec un tel niveau, autant dire que les filières d'excellence leur sont fermées. personne ne peut dire que sans le saut de classe, ils feraient mieux... Modifié 2 mai par Krust
Gribouillette Posté(e) 3 mai Posté(e) 3 mai (modifié) Je comprends tout à fait tes interrogations. Qu'est ce que j'ai pu mal dormir quand il a fallu prendre la décision... La différence c'est que les maîtresses nous avaient préparés depuis plusieurs mois à cette éventualité, et qu'on avait dit OK pour qu'elle suive le niveau au dessus. Là je trouve que la maîtresse a beaucoup fait dans son coin (jusqu'à en parler à ton fils) avant de vous en parler à vous les parents, c'est dommage. Sinon pour le reste, même situation, ma fille ayant fait du GS quasi toute l'année avec les GS, refuser le saut en CP serait revenu psychologiquement à la faire redoubler, donc c'était impossible pour moi. Je pense que c'est impossible de prédire l'avenir, et qu'il y a 1000 raisons de se faire moquer au collège (le poids, les lunettes, l'acnée....) et qu'il ne faut pas forcément prendre la décision par rapport à ça. Aujourd'hui je pense qu'on a fait le bon choix, pour la petite fille qu'elle était. Est-ce qu'on a fait le bon choix pour les 20 ans à venir je ne sais pas! Une chose est sûre, je ne regrette pas, car elle est hyper heureuse à l'école. Par contre pour moi ça a été très dur, j'ai eu l'impression qu'on me volait 1 an de maternelle de ma fille... Surtout qu'avec le Covid elle n'a fait qu'une moitié de MS... Donc j'ai l'impression que sa maternelle n'a duré que 1,5 ans... Je le vis mieux depuis que je sais que je revivrai ces années avec mon deuz'. Bon courage pour la suite. Modifié 3 mai par Gribouillette
éowin Posté(e) 3 mai Posté(e) 3 mai (modifié) Il y a 11 heures, Krust a dit : Merci pour vos réponses @André Jorge, @éowin et @Kihya. Eowin, je me demandais si on observait une " tendance ". Je n'ai pas trouvé d'études sur le sujet. Une enseignante me disait que les sauts étaient des échecs au collège, lycée mais en considérant qu'ils deviennent des élèves moyens scolairement. Une autre me disait que c'était le contraire, ça ne changeait pas grand chose à 1 an près. Je ne généraliserais pas, il y a autant de cas de figure que d'enfants concernés. Certains se sentent plus à l'aise et hop c'est parti! Certains refont un saut de classe ( eh oui), d'autres vivent les choses difficilement mais cela aurait-il été différent s'ils n'avaient pas effectué de saut de classe? Les petits, que j'ai vu passer, ont continué d'être d'excellents élèves et même +++, mais, est-ce que le fait d'être "moyen" est un échec? Est-ce durable ou passager? Je pense que certains peuvent aussi se retrouver en échec, parce que ( comme le redoublement pour les enfants en difficulté), le saut de classe n'est pas forcément "la" solution. Pour d'autres, il y a un mal-être, que l'on ne sait pas traîter.... En ce domaine, je crois qu'il n'y a pas de règle. Modifié 3 mai par éowin
FemmeDeRochas Posté(e) 3 mai Posté(e) 3 mai (modifié) Bonjour, En effet, très difficile de généraliser 🤔. J'ai sauté une classe, mon amie d'enfance aussi, mon fils aîné également. Pour prendre l'exemple le + récent, mon fils : jamais je n'aurais demandé, ce sont 2 écoles successives (cause déménagement) qui l'ont envisagé. D'abord en MS, puis la PE a abandonné l'idée justement pour une question de maturité. Puis en fin de CE1 : décision prise de l'envoyer dans un double niveau CE2-CM1 pour qu'il commence en CE2 puis rejoigne les CM1 dès la rentrée de Toussaint. Ce qui a été fait, et il n'y a jamais eu de souci. Ni scolaire, ni d'intégration. Il faut dire que c'est un enfant, puis un jeune, très à l'aise avec les autres, très "liant" . Il était plutôt dans ceux qui se faisaient un peu reprendre pour bavardage ou rigolage que dans les ultra-sérieux comme on imagine souvent ceux qui ont sauté une classe 😂! Aucun problème d'invitation aux soirées etc. Aujourd'hui, à 24 ans, il finit une grande école d'ingé par un stage au bout du monde. Il ne finit pas spécialement "jeune", car il a fait 2 années de "maths spé" pour avoir une meilleure école (c'est très classique), et aussi une année de césure entre la 2ème et la 3ème année avec 2 stages de 6 mois, formule proposée par l'école. Bref, je crois que tout dépend bcp du jeune ! Modifié 3 mai par FemmeDeRochas 2
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