Yuuko Posté(e) mercredi à 19:40 Posté(e) mercredi à 19:40 Pas de danse libre dans le sens où on ne danse pas forcément mais on fait les gestes que l'on veut sur de la musique. (ou on ne fait pas mais j'impose alors que si on a été qu'observateur, on rend compte de ses observations) Et sinon je ne crois pas arriver tout le temps à écouter tout le monde mais j'essaie de vraiment m'intéresser aux gens. C'est un fait, dans mon école je suis sûrement celle qui connait le mieux la vie des ATSEM de l'école alors que je ne suis pas en maternelle. Je peux dire que le fils de la cantinière commence à monter seul les escaliers et qu'il a fait flippé quand il était tout en haut. On est super contents, on a 2 nouveaux collègues qui essaient le groupe, 2 profs du secondaire, ils sont enchantés du contact humain et sont déjà hyper à l'aise alors que nous sommes tous PE et pas forcément dans leurs thématiques niveau matière. Et nous ça nous apporte un nouveau regard top ! 1
nonau Posté(e) hier à 09:31 Posté(e) hier à 09:31 Les fameux partenaires de l'école. La Nouvelle mode.... Que de la bienveillance ... https://www.cafepedagogique.net/2025/11/14/comment-le-ministere-de-leducation-nationale-peut-il-accepter-de-telles-derives/ Plus de mots.
Blagjackette Posté(e) il y a 18 heures Auteur Posté(e) il y a 18 heures Il y a 6 heures, nonau a dit : Les fameux partenaires de l'école. La Nouvelle mode.... Que de la bienveillance ... https://www.cafepedagogique.net/2025/11/14/comment-le-ministere-de-leducation-nationale-peut-il-accepter-de-telles-derives/ Plus de mots. Les articles que tu partages sont très intéressants et mériteraient d'être discutés dans la partie actualités du forum, plutôt que de servir d'engrais au whataboutisme. Pointer du doigt toutes les situations où la bienveillance ne concerne pas la posture des enseignants n'enlève rien aux préoccupations des quelques collègues dont je fais partie et qui se soucient de leur propre posture.
Eren Jäger Posté(e) il y a 18 heures Posté(e) il y a 18 heures (modifié) Le 12/11/2025 à 20:36, Blagjackette a dit : Je me souviens avoir eu l'intention de partager le lien vers le "guide" d'accueil pour la petite enfance (avril 2025) dans lequel il est question de pratiques qui vont dans le sens de la bienveillance, et qui peuvent s'adresser aussi aux collègues de TPS : ici. Merci pour ce lien intéressant. Bien que portant sur l'accueil de la petite enfance, j'en retiens plusieurs choses que je pense pertinentes si l'on veut "institutionnaliser" la bienveillance en primaire, concernant autant le "cadre" que la pédagogie, au sens de pratiques visant des apprentissages: Les professionnels ne régulent pas les conflits entre enfants de manière punitive et ne formulent pas de reproche vis-à-vis de l’enfant qui initie le conflit, mais se positionnent comme médiateurs dans une démarche constructive. Le cadre n’a pas pour fonction de discipliner l’enfant mais de le sécuriser. Les professionnels n’adoptent pas d’approche punitive dans le cas où les enfants ne respectent pas le cadre. Les professionnels font régulièrement le compte des interdits formulés, pour se demander si ces interdits sont réellement légitimes et nécessaires, et s’ils répondent aux besoins de l’enfant ou plutôt aux attentes de l’adulte. L’exploration des enfants est favorisée et encouragée en toute circonstance. Les professionnels planifient l’activité pour offrir aux enfants une variété de possibilités d’exploration. Les professionnels de l’accueil mobilisent une variété de pratiques culturelles et artistiques, en favorisant la pratique des enfants autant que les capacités de découverte et d’émerveillement. Modifié il y a 18 heures par Eren Jäger 1
Blagjackette Posté(e) il y a 16 heures Auteur Posté(e) il y a 16 heures Pour des petits enfants (ici des moins de 3 ans), j'ai entendu dire qu'ils sont trop immatures pour mettre du sens sur les interdits, ainsi que pour gérer leurs émotions fortes. Du coup ça fait complètement du sens. Comme cela fait plusieurs fois que la thématique des punitions revient, j'aimerai bien qu'on la creuse. Est-ce que tu mets en place quelque chose de particulier, dans quel contexte d'école, et comment tu gères lorsque ça ne fonctionne pas (si ça arrive) ? Pour contextualiser, voici où j'en suis : je renforce des règles qui ont du sens pour la sécurité physique et affective des élèves (ou bien en sortie scolaire : pour le respect envers les autres personnes, la nature ou les locaux visités). On discute beaucoup en tête à tête (un pied dans la classe, l'autre dans le couloir, ou bien dans la cour mais à quelques mètres des autres enfants), j'évite soigneusement les discussions publiques qui visent le comportement d'un élève de la classe ou de l'école pour éviter les pugilats et éviter que l'enfant se sente stigmatisé. On a bien des discussions en grand groupe et en conseil d'élèves, mais ils ne visent pas un élève en particulier (sinon ça part en cacahuète, ils voient rouge, n'entendent plus rien ni personne, c'est l'escalade jusqu'à ce que l'un craque et l'adulte fait tapisserie, à moins d'être un grand rugbyman qui peut emmener manu militari l'enfant dehors pour mettre fin à l'agression). Peut-être que c'est le fait d'avoir pratiquement toujours travaillé avec des enfants dans l'opposition et la violence les plus exacerbées, mais de mon expérience les élèves que je "punis" (guillemets parce que j'interroge le sens du mot, j'ai plutôt l'impression de sanctionner un comportement, et je mets toujours en place un geste réparateur avec l'enfant) sont ceux qui cherchent continuellement à pousser les limites de leurs camarades et de l'adulte, ceux qui sont capables de jouer à "attrape-moi si tu peux" avec les adultes dans la cour pour ne pas rentrer en classe par exemple, ceux capables de frapper et insulter enfants comme adultes à partir du moment où ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent, ceux qui interrompent volontairement la classe en répétant après les autres dans le but de susciter une réaction, qui se lèvent de leur chaise pour sauter à la gorge d'un camarade ou qui lancent des livres sur eux à travers la classe, qui s'organisent en bandes communautaires aux récrés pour bastonner des enfants issus d'autres communautés. Dans nos classes on en avait en général 4 ou 5, et au moins autant qui suivaient leur lead. C'est sûr qu'après cette expérience en élémentaire REP+, la maternelle de village à petits effectifs c'était le choc culturel pour moi et je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse être aussi dur avec des petits bouts qui écoutent dès qu'on les interroge sur leurs intentions, qui s'appliquent à faire tout ce qui suscite une exclamation admirative de la part des adultes, bien loin de tout ce que j'ai pu connaître avant. Ceci dit quelques élémentaires et collégiens de ce même village tuent les poules pour le plaisir et se ramènent en classe avec des armes. Alors est-ce que ça dépend du contexte ou est-ce qu'il existe un dispositif bienveillant que j'ignore et qui fonctionnerait avec l'ensemble des enfants scolarisés ? Ou au moins des pistes ?
Eren Jäger Posté(e) il y a 15 heures Posté(e) il y a 15 heures il y a 41 minutes, Blagjackette a dit : Peut-être que c'est le fait d'avoir pratiquement toujours travaillé avec des enfants dans l'opposition et la violence les plus exacerbées, mais de mon expérience les élèves que je "punis" (guillemets parce que j'interroge le sens du mot, j'ai plutôt l'impression de sanctionner un comportement, et je mets toujours en place un geste réparateur avec l'enfant) sont ceux qui cherchent continuellement à pousser les limites de leurs camarades et de l'adulte, ceux qui sont capables de jouer à "attrape-moi si tu peux" avec les adultes dans la cour pour ne pas rentrer en classe par exemple, ceux capables de frapper et insulter enfants comme adultes à partir du moment où ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent, ceux qui interrompent volontairement la classe en répétant après les autres dans le but de susciter une réaction, qui se lèvent de leur chaise pour sauter à la gorge d'un camarade ou qui lancent des livres sur eux à travers la classe, qui s'organisent en bandes communautaires aux récrés pour bastonner des enfants issus d'autres communautés. Dans nos classes on en avait en général 4 ou 5, et au moins autant qui suivaient leur lead. Oui, les classes difficiles, c'est devenu banal. J'ai travaillé une paire d'année en EREA, c'est ce type de profil (mais ado), et la punition, on l'évitait comme la peste. D'ailleurs à ce que j'en sais, en ITEP non plus, on ne punit jamais, c'est la base. Notre métier consiste à systématiquement donner une deuxième chance d'une part, et d'autre part à s'attaquer aux causes plutôt qu'aux conséquences. Donc sur le court terme, au moment ou survient le problème, on discute, on ne peut que faire ça. Sur le long terme, c'est une vision alternative des objectifs de l'école qui est à mon avis indispensable. Ce qui m'amène à ta question: il y a 46 minutes, Blagjackette a dit : est-ce qu'il existe un dispositif bienveillant que j'ignore et qui fonctionnerait avec l'ensemble des enfants scolarisés ? Je pense réellement qu'une pédagogie globale qui oblige l'élève à devenir citoyen, une refonte complète de la vision verticale, descendante, hiérarchique, de l'école au profit d'un lieu d'apprentissage de la démocratie réelle peut fonctionner. Comme à Mons-en Baroeul, où l'école Hélène Boucher, qui connaissait des résultats très faibles et beaucoup de problèmes de violence, à fait l'objet d'une expérience pédagogique dans ce sens qui a très bien fonctionné.
Janelyne Posté(e) il y a 14 heures Posté(e) il y a 14 heures Je pense aussi que pour un vrai fonctionnement dans la bienveillance implique une refonte de tout le système, que ce soit le nombre d'élèves par classe, mais de base la place de l'enfant dans la société (cf. modèle Suédois). A partir du moment où l'enfant est un individu qui a des droits, qui sont respectés et que tous les adultes, toutes les institutions les prennent en compte, ça change totalement le pan éducatif. Sauf que ce n'est pas (encore au moins) le cas. Et que tous ces éléments amènent malgré toute la bonne volonté et toutes les remises en questions à des micro-violences éducatives. Par exemple, le time-out, pratiqué souvent à la maison, mais aussi à l'école, semble contre-productif : isoler un enfant seul, face à ses émotions qu'il ne contrôle pas forcément, qu'il ne comprend même pas toujours, ça génère une production de cortisol, donc du stress, donc potentiellement on le met dans une spirale d'émotions négatives, ça le pointe du doigt, en terme de confiance en l'adulte ou d'estime de soi c'est aussi mauvais. Et bien d'autres arguments qui vont démontrer que c'est plus délétère qu'autre chose. On en vient, dans les cas où cela "fonctionne" à des enfants qui vont réagir ensuite par peur et donc on place l'adulte dans une position de "force", de supériorité et cela rompt la confiance. Par essence, la punition est une VEO et va à l'encontre des droits de l'enfant. Et les droits (et les devoirs évidemment) que ce soit des enfants ou des adultes, ce ne sont pas des choix ou des options.
prune2007 Posté(e) il y a 12 heures Posté(e) il y a 12 heures Il y a 1 heure, Janelyne a dit : A partir du moment où l'enfant est un individu qui a des droits, qui sont respectés et que tous les adultes, toutes les institutions les prennent en compte, ça change totalement le pan éducatif. Tout à fait. Tant qu'on verra l'école comme un lieu de devoirs et non comme un droit fondamental de l'enfant, on n'avancera pas.
Blagjackette Posté(e) il y a 12 heures Auteur Posté(e) il y a 12 heures Il y a 1 heure, Eren Jäger a dit : en ITEP non plus, on ne punit jamais, c'est la base Mon école comportait une unité externalisée de l'itep, ils faisaient à peu près comme nous (ou on faisait à peu près comme eux, vu qu'on travaillait ensemble) : discuter, enlever des privilèges voire sanctionner le comportement par une punition en lien avec le problème, mais gros travail sur l'enjeu de la situation et sur la réparation. Quand un enfant du dispositif avait un conflit à régler avec un élève de l'école, il venait accompagné d'un éducateur qui l'aidait à verbaliser. Je me souviens avoir souvent entendu les éduc dire "il a été puni, il te présentera des excuses sincères quand il sera prêt..." ce genre de choses. Donc oui, de mémoire, ils punissaient. Mais c'était l'itep des enfants, pas des ados. Ça rassurait aussi les familles de voir que leur enfant ne se faisait pas taper dessus en toute impunité (qui a envie de mettre son enfant à l'école pour qu'il se fasse taper dessus en même temps, j'ai envie de dire). Il y a 1 heure, Eren Jäger a dit : Comme à Mons-en Baroeul, où l'école Hélène Boucher, qui connaissait des résultats très faibles et beaucoup de problèmes de violence, à fait l'objet d'une expérience pédagogique dans ce sens qui a très bien fonctionné. J'ai super envie de regarder le reportage du coup, merci pour l'info ! il y a une heure, Janelyne a dit : Par exemple, le time-out, D'ailleurs, de mémoire, dans le doc que j'ai mis en lien précédemment, les pédiatres recommandent, s'il y a lieu d'écarter l'enfant du groupe, de l'accompagner d'un adulte, dans le but de l'apaiser et de l'aider à revenir dans le groupe. Il y a 1 heure, Janelyne a dit : la place de l'enfant dans la société (cf. modèle Suédois). Tu avais évoqué Marion Cuerq aussi dans un autre message il me semble ? Il faudra que je regarde ce qu'elle fait, car à part l'interdiction des châtiments corporels et "les punitions" (sans détails), je n'ai pas encore trouvé de ressource suffisamment explicite sur l'éducation suédoise.
nonau Posté(e) il y a 3 heures Posté(e) il y a 3 heures Il y a 15 heures, Blagjackette a dit : Les articles que tu partages sont très intéressants et mériteraient d'être discutés dans la partie actualités du forum, plutôt que de servir d'engrais au whataboutisme. Pointer du doigt toutes les situations où la bienveillance ne concerne pas la posture des enseignants n'enlève rien aux préoccupations des quelques collègues dont je fais partie et qui se soucient de leur propre posture. Je trouve au contraire cet exemple criant de vérité. Nous, enseignants, passons notre temps à essayer de créer un espace bienveillant, humain, une sorte de résistance éthique par rapport aux maltraitances du système scolaire et plus largement de la société, et des gens viennent régulièrement (directement ou indirectement) fracasser ce que nous construisons de manière lente et difficile. Pourquoi fait on entrer dans notre espace censé être préserver ce genre d'expérience "gérée" par des individus qui ne possèdent pas une once de bienveillance ? Ils veulent faire croire que la pédagogie, la didactique, la capacité à faire vivre des enfants et des adolescents ensemble est à la portée de n'importe quel individu. On le constate avec l'explosion de la présence de contractuels. On entend de plus en plus autour de nous :"ah tiens machine à démissionner de son entreprise pour être prof..."sans concours bien évidemment, laissant à penser que notre métier, notre mission est une sous mission à la portée de tous, quand on ne sait plus trop quoi faire. Obtenir une posture bienveillante de la part des enseignants, c'est d'abord avoir des personnes instruites, éduquées, formées avec une certification pour le faire. Il y a différentes démarches, méthodes et même idéologies pour mettre en place un climat bienveillant. Je crois avant tout à "l'effet maître" que j'évoque souvent. Enseigner est un "art" comme disait O. Reboul. C'est comme être un bon parent ou un bon juge. Si tu ne sais pas écouter, résoudre des problèmes de manière constructive, avoir le bon feed back au bon moment, avoir un langage oral et corporel sécurisant pour l'élève, être juste et plus horizontal dans tes décisions, relève aussi d'une forme d'art. Pour attirer des artistes compétents, il faut une reconnaissance... Il me vient en tête, des expérimentations comme la "classe flexible" (dont il faudrait revoir la dénomination qui renvoie à un concept aux antipodes de l'idée) où des jeunes ou des moins jeunes entrent en croyant qu'un simple aménagement de l'espace va changer les choses comme par enchantement. C'est un préalable oui, créer un univers chaleureux, qui donne envie, mais sans l'âme qui avec, c'est une sorte de greenwashing pédagogique sans trop d'intérêts. Je m'éparpille, mais ce concept est complexe et cette complexité dans la posture, ne peut s'envisager qu'avec des personnes motivées et solidement formées. On en est loin. 1
Blagjackette Posté(e) il y a 1 heure Auteur Posté(e) il y a 1 heure Je préfère mille fois ce long message explicite, ça me permet de mieux comprendre ce que tu veux faire partager 🙏 il y a 55 minutes, nonau a dit : Obtenir une posture bienveillante de la part des enseignants, c'est d'abord avoir des personnes instruites, éduquées, formées avec une certification pour le faire. Il y a différentes démarches, méthodes et même idéologies pour mettre en place un climat bienveillant. Je crois avant tout à "l'effet maître" que j'évoque souvent. Enseigner est un "art" comme disait O. Reboul. C'est comme être un bon parent ou un bon juge. Je suis complètement d'accord avec ton développement, tu as tout dit. Parvenir à mettre en place un enseignement qui ne se fasse pas au détriment du bien-être des élèves n'est pas inné, c'est l'objet de ce débat, à part que je choisis de partir de ce sur quoi on est en capacité d'agir directement. Un exemple bête : pour être capable d'agir avec bienveillance, il faut avoir suffisamment de ressources pour se protéger de l'effet "neurones miroirs". S'il est possible de discuter en toute sincérité et sans jugement, on peut parvenir à évoquer des pistes sur la gestion de ses propres émotions à chaud et potentiellement aider des collègues qui vont nous lire, qu'ils soient en début de carrière, qu'ils se trouvent confrontés à des situations qui leur sont inédites ou bien qu'ils aient une sensibilité toute particulière (on n'est pas tous câblés pareil, sur le plan neurologique). Si on prend l'effet maître que tu rappelles ici : le maître peut choisir d'incarner la bienveillance, en plus d'agir sur le climat de classe par sa pédagogie et sur le climat de l'école par son investissement en équipe. Quand je parle de la posture bienveillante de l'enseignant, c'est à entendre dans l'ensemble de ses missions et pas seulement en situation pédagogique. Quand Yuuko disait que certaines de ses collègues du groupe ICEM étaient soulagées d'avoir un espace de parole dénué de médisances et de propos sévères à l'encontre des familles avec lesquelles je me doute qu'ils sont en difficulté, ça témoigne bien d'une posture de lointaines collègues qui, à ce moment-là, a manqué de bienveillance. Et ce que l'on choisit de dire, ça tombe sous le coup de notre propre responsabilité, donc ça ne me paraît pas inutile d'en parler. il y a une heure, nonau a dit : une sorte de greenwashing pédagogique sans trop d'intérêts. Je partage amèrement le même constat, j'en suis devenue allergique à certains mots, surtout venant de personnes qui ne connaissent de l'école que leur propre lointaine scolarité. Il y a des pédagogies, des méthodes, des outils qui peuvent contribuer grandement au bien-être des élèves, mais changeons d'enseignant, changeons de groupe d'élèves, et le résultat changera aussi. Ça revient en partie à l'effet maître comme tu le disais. Donc la pédagogie, oui, tout en gardant en tête que le coeur de ce sur quoi l'enseignant peut agir, c'est sur lui-même. Et en ce sens, Melendil avait posé tout un tas de questions concrètes du style : comment être bienveillant avec quelqu'un qui ne l'est pas ? Je vais essayer de la citer dans un autre message.
Blagjackette Posté(e) il y a 1 heure Auteur Posté(e) il y a 1 heure Le 06/11/2025 à 12:41, Melendil a dit : comment être bienveillant face à quelqu’un qui ne l’est pas ? Que faire face à cet élève qui tape, qui refuse ? Jusqu’où doit s’exercer notre contrainte ? Jusqu’où doit s’exercer notre compréhension ? (...) que faire quand vous ne ressentez plus de bienveillance face à un élève lors d’une situation critique ? Quelle stratégie employer pour ne pas tomber dans la violence à notre tour ? Comment faire pour ne pas subir et devenir un punching-ball au nom de la bienveillance ? Je fais remonter les questions, mais pour relire le post de Melendil en entier c'est sur la page 1. Ce sont des questions qu'on doit être nombreux à se poser ou à s'être posé, ça serait certainement utile d'avoir des pistes de réponses à hauteur d'individu.
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