Santé nulle, poste compliqué, envie de quitter le navire (mais je n'ai pas de bouée)

[Hellodot]

Bonsoir, pour faire suite à ma situation, j'ai eu la médecine de prévention au téléphone. Elle me conseille d'être en arrêt tout de suite et de demander un CLM, avec un long délai (au moins 2 mois) avant d'avoir la réponse, et le risque qu'il soit refusé (affections non listées) et que je sois à demi-traitement. L'autre option selon elle est de m'arrêter quand même, laisser passer l'opération, puis reprendre plus tard en mi-temps thérapeutique, si c'est physiquement possible. Je sais que je ne devrais penser qu'à ma santé, mais le risque d'une demie rémunération et la perte d'activité (comme un abandon de classe, pour un poste à exigences particulières sur lequel j'ai été sélectionné et que j'apprécie) me contrarient beaucoup. Elle a abordé le reclassement pour plus tard, mais ce n'est pas le plus important pour le moment... Voilà voilà... J'ai encore passé une journée de classe dans une ambiance délétère, avec de petits commentaires désobligeants de l'educ, et à être seule car tout le monde semble mal à l'aise de la situation...

[Blagjackette]

Il y a 2 heures, Hellodot a dit :

J'ai encore passé une journée de classe dans une ambiance délétère, avec de petits commentaires désobligeants de l'educ, et à être seule car tout le monde semble mal à l'aise de la situation...

Ça, ça n'est pas certain de changer un jour. Ce sera à toi, avec le recul et le repos, de mesurer si c'est un cadre de travail dans lequel tu te sens capable d'évoluer sainement, ou si c'est incompatible avec tes valeurs, avec ta personnalité, avec ta condition médicale.

Il n'y aura que toi qui seras à même de sentir ce qui t'appelle, et ce qui au contraire te crispe. Mais il faut prendre la distance nécessaire d'abord, parce qu'il y a sûrement un deuil à faire quelque part. Au minimum le deuil de ton ancien corps et le deuil du poste que tu rêvais et qui se révèle être bien différent à vivre que ce que tu aurais pu espérer. 

Je te souhaite bien du courage pour naviguer en ces eaux troubles. Si tu pouvais obtenir un arrêt suffisamment long pour passer les fêtes sans te soucier de la rentrée, ce serait idéal 🙏 Bon repos et bonne quête à toi, chère collègue 🙂

[Hellodot]

il y a 2 minutes, Blagjackette a dit :

Ça, ça n'est pas certain de changer un jour. Ce sera à toi, avec le recul et le repos, de mesurer si c'est un cadre de travail dans lequel tu te sens capable d'évoluer sainement, ou si c'est incompatible avec tes valeurs, avec ta personnalité, avec ta condition médicale.

Il n'y aura que toi qui seras à même de sentir ce qui t'appelle, et ce qui au contraire te crispe. Mais il faut prendre la distance nécessaire d'abord, parce qu'il y a sûrement un deuil à faire quelque part. Au minimum le deuil de ton ancien corps et le deuil du poste que tu rêvais et qui se révèle être bien différent à vivre que ce que tu aurais pu espérer. 

Je te souhaite bien du courage pour naviguer en ces eaux troubles. Si tu pouvais obtenir un arrêt suffisamment long pour passer les fêtes sans te soucier de la rentrée, ce serait idéal 🙏 Bon repos et bonne quête à toi, chère collègue 🙂

Merci beaucoup pour ton message, il vient à la fois piquer là où ça fait mal, quant au deuil du corps en premier lieu, mais aussi à celui du poste, ensuite.

Je me suis entretenue avec le chef du médico-social et ma référente dernièrement, qui n'ont pas beaucoup de leviers face à la situation, mais tout à fait d'accords que ce n'est pas vivable, pas normal, pas acceptable sur beaucoup beaucoup de points...

Je n'envisage pas très bien les arrêts car même s'ils sont nécessaires au vu de mon état de santé, je finis par vivre en ermite pour ne pas croiser machin truc, en culpabilisant de ne pas faire mon travail, tout le blabla habituel d'un sacerdoce qui ne devrait pas en être un. Si j'écoute la médecin du rectorat, c'est "arrêt indispensable". Je tente vraiment de travailler là-dessus mais je n'arrive pas à m'en départir.