morgane13 Posté(e) 18 novembre 2004 Posté(e) 18 novembre 2004 Je souhaite connaître la définition que vous donnez à vos élèves pour frapper les syllabes. Merci pour votre aide.
Cagory Posté(e) 18 novembre 2004 Posté(e) 18 novembre 2004 On frappe les "syllabes", appelons un chat un chat mais je reprends toujours en disant qu'on frappe les parties de mots.
cendrillon Posté(e) 18 novembre 2004 Posté(e) 18 novembre 2004 Ils comprennent par l'exemple... Moi, j'appelais ça des "bouts de mots"... c'est kif-kif, non? Et on ne tape que les syllabes orales, à l'école maternelle (école=2 syllabes)...
morgane13 Posté(e) 18 novembre 2004 Auteur Posté(e) 18 novembre 2004 OK pour cette définition : je pensais même à morceaux de mots puisqu'on peut couper un mot.... Mais pour école y-a-t-il seulement 2 syllabes (selon le prononciation????) E-CO-LE ? si accentuation du "le" ?
Mila Posté(e) 18 novembre 2004 Posté(e) 18 novembre 2004 Mais pour école y-a-t-il seulement 2 syllabes (selon le prononciation????) E-CO-LE ? si accentuation du "le" ? Tout dépend de l'accent qu'ont les enfants. Chez moi, on dit : E-COLE et on n'entend pas le E, donc 2 syllabes. Je crois qu'il faut faire en fonction de ce qu'on entend quand on dit le mot normalement (sans accentuation artificielle). Mais si avec un accent naturel, on dit E-CO-LE, on va frapper 3 syllabes.
morgane13 Posté(e) 18 novembre 2004 Auteur Posté(e) 18 novembre 2004 je suis d'accord : venant du nord j'ai tendance à accentuer cette syllabe ...pourtant je travaille sur Marseille alors je ne sais plus trop quoi faire!!! Merci
enviedespoir Posté(e) 19 novembre 2004 Posté(e) 19 novembre 2004 Une syllabe est un groupe de son émis d'un seul souffle. Si tu dis "Il va prendre son goûter" chaque syllabe correspond en effet à une partie de mot ou à un mot ne comportant qu'une voyelle : il/va/pren/dre/son/goû/ter Si tu dis "Il aime le chocolat" ça se complique : i/laim/le/cho/co/lat dans le nord et i/lai/me/le/cho/co/lat dans le midi. Donc dire que les syllabes sont des parties de mot induit d'autant plus en erreur que les enfants ont tendance à assimiler l'article élidé à un début de mot ( ex. "le lévier" pour "l'évier". Donc : on frappe les syllabes et avec l'exemple les enfants comprennent sans difficulté ; ça se complique un peu si un marseillais se retrouve à Lille ou un Lillois à Marseille mais c'est aussi l'occasion de montrer les différences et de montrer que ces différences sont acceptables , ce qui aide à la tolérance.
Roserouge100 Posté(e) 23 novembre 2004 Posté(e) 23 novembre 2004 Moi, je frappe un mot et je demande combien de syllabes, et selon le nombre de frappés qu'ils entendent ils répondent. Ils révisent au CP ? ils comprennent à leur manière comme nous quand nous étions petits, et chacun à sa façon, chaque enfant étant unique
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