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Posté(e)
je te garantis que pour les élèves en difficulté (encore une fois) qui confondent pleins de sons (le "f" et le "v", le an et le on, le b et le p...) et qui ne parviennent pas à lire une phrase sans buter sur un mot, un travail d'orthophoniste s'impose,

Certes! mais un travail fait par des rééducateurs, pas par nous!

Je pense qu'aujourd'hui on ne demande plus à un enfant de savoir déchiffrer un texte et de le dire à haute voix. On lui demande aussi de le comprendre, et avec les méthodes purement syllabiques je ne vois pas quel travail de compréhension on peut faire.

A mon avis la lecture n'est plus considérée comme une technique à acquérir mais plutôt comme une activité culturelle.

Au lieu de polémiquer sur les méthodes, il vaut mieux essayer de comprendre comment l'enfant s'y prend pour apprendre à lire.

Pour moi il apprendra à lire en fréquentant l'écrit et en se posant des questions sur la lecture et l'écriture.

Encore faut-il lui donner les bons outils.

Je persiste que les albums sont plus consistants au niveau du questionnement qu'un texte fabriqué pour l'étude d'un son.

Juliette, je te laisse à tes réflexions :)

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Posté(e)

Mais pourquoi opposer les 2????!!!

Moi j'utilise Léo et Léa ET des albums; et ce n'est pas du tout incompatible, c'est même complémentaire!

Posté(e)

Mes fonctions exactes: suppléante dans l'enseignement privé depuis 3 ans et demi environ.

cm1/cm2: 1 mois

ce1: 6mois

ps: 1 an

ms/GS: 1 an

AIS: 1 an.

Kirikou, qui te dis qu'avec des méthodes syllabiques, on ne travaille pas sur la compréhension, biensûr que si...on vérifie sans cesse que l'enfant comprend ce qu'il lit ou déchiffre en lui posant des questions. En revanche, je pense qu'un travail de compréhension ne peut être abordé sans travail préalable sur le code. Comment un enfant peut-il comprendre un texte s'il n'arrive même pas à le déchiffrer? Je le redis: ce n'est pas un scoop quand même! Quand on ne comprend pas un mot difficle, on le déchiffre et ensuite on le comprend, non?

De plus, technique et activité culturelle ne sont pas opposés, elles sont complémentaires mais je me répète.

Posté(e)

Allez, zou... j'ai quelques heures à tuer et j'ai un record du message le plus long à battre... je me lance ! ;)

Je rédige puis j'envoie dès que j'ai terminé ! :D

Posté(e)

Chère Juliette,

Puisque tu t'appuies sur ton interprétation de mes propos pour argumenter ta prise de position, je vais répondre à certaines de tes questions :

1. Pourquoi ai-je fais tout ce travail à partir d’albums ?

Parce que justement les manuels n'étaient pas satisfaisants pour le projet de lecture que je voulais mener en classe (mettre en relation travail de compréhension, travail sur le code en utilisant des textes riches et des histoires attrayantes). Parce que la quantité de travail ne m'effraie pas. Parce que j'estime qu'il en va de ma responsabilité d'explorer toutes les pistes nécessaires pour l'enseignement de la lecture. Parce que mes recherches, mes lectures et mes diverses expériences en classes de CP, m'ont amené à la conclusion suivante : l'album est le support d'apprentissage de la lecture idéal.

2. "Pourquoi les manuels ont pris le parti d'étudier la lecture d'une façon plutôt globale?"

Mais, tu la sors d'où cette observation, Juliette ? Faut arrêter de délirer un peu ! Façon globale, les manuels ? Je te conseille de te procurer les divers spécimens en circulation et de lire les rapports publiés sur le site bienlire concernant l'analyse de ces manuels. A part, 2 ou 3 machins à entrée purement syllabique, il n'y a que des méthodes mixtes !!!! A moins que tu ne parles des différentes approches des méthodes mixtes : mixte différée et mixte simultanée ! Car il y a différentes méthodes mixtes suivant l'équilibre de l'étude des voies de lecture et la programmation annuelle. Ribambelle c'est du différé : l'étude du code intervient après une réflexion (très intéressante) sur ce qu'est l'écrit, puis les relations grapho-phonémiques simples sont à peine abordées pendant le premier trimestre (ce qui peut poser problème), l'étude de sons complexes intervenant par la suite. Gafi, c'est du simultané : textes et sons sont étudiés alternativement dès le début de l'année. Ces choix sont dus aux supports de départ. L'album à priori (sauf si tu mets en place le travail de statistique dont je parlais) ne permet pas d'élaborer une programmation de l'étude du code. Mais du GLOBAL ????? Où ?

3. "Se serait tellement plus simple qu'un manuel fasse enfin un vrai compromis entre l'étude du code et des textes intéressants " (syllabique et globale, je suppose)

Mais Juliette, ce n'est pas la méthode mixte que tu viens d'inventer ? :applause: D’ailleurs, à la relecture de tes messages, j’ai du mal à cerner tes propos. Excuse-moi, je caricature : « Vive la méthode syllabique » et « je travaille la compréhension ». La compréhension de quoi ? Des mots déchiffrés ? De textes débilitants (je cite la méthode syllabique par excellence (Boscher)) : "La poule appelle ses petits." bosher.gif Je crois qu'il y a un malentendu. Comprendre ce n'est pas simplement mettre en relation un signifiant avec son signifié. C'est maîtriser les reprises anaphoriques, les particularites des verbes dans le récit, les marques du pluriel, la chronologie, l'identification des personnages, les connecteurs... et j'en passe !

Tiens je te laisse lire le texte que mes élèves ont lu vendredi, tu n'as plus qu'à comparer :

"Jean Campagnol était à la barre, François Lecoq s’occupait de la voilure et le bon gros William se chargeait de l’étanchéité : bien calé au fond de la coque,

il appliquait ses fesses généreuses sur toutes les fissures du bois desséché.

Ils se risquèrent au large et, en un seul jour, conquirent la maîtrise de l’étang."

4. "...Sacrifier des élèves..."

Sache une chose, je me suis rendu compte effectivement des insuffisances de ma première année. Mais, je n'ai pas l'impression d'avoir sacrifié qui que ce soit. Ces insuffisances, ce sont les écarts entre une réflexion pédagogique et la réalité sur le terrain. Prévoir, préparer une séance, c'est une chose; prendre du recul et savoir analyser les raisons pour lesquelles elle a/elle n'a pas marché, c'en est une autre. Les insuffisances, c'est par exemple dans une programmation de l'étude du code proposer l'étude du son [ n ] juste avant ou après le son [ m ] sans se rendre compte que cela peut poser un problème de discrimination visuelle et d'amalgame des graphèmes (erreur commise dans le manuel Frisapla). Les insuffisances, c'est aussi la qualité graphique et esthétique des documents proposés aux élèves. Tu n'as qu'à aller jeter un coup d'oeil sur mon site, tu verras les critères d'exigence que je m'impose ! Les insuffisances, c'est apprendre au travers de lectures que la silhouette d'un mot ne permet pas d'assurer son identification et sa forme orthographique. Le sacrifice dont tu parles ne doit pas son origine au choix d'un manuel de lecture, mais à d'autres facteurs comme la nomination d'un PE sortant sur une classe de CP.

5. "... il t'a fallu 4 ans..."

Oui, effectivement. Quand il s'agit du plaisir de perfectionner, il m'a fallut 4 ans. Pour réfléchir à la mise en page, la réalisation des dessins, l'écriture des comptines, l'amélioration permanente du contenu des fiches... je lis tout ce qui sort sur la lecture et dès qu'une idée me semble intéressante, je l'insère dans mes docs. De plus avec les nouveaux programmes de 2002, il a fallu réfléchir aux enjeux des compétences à acquérir en fin de cycle. Et je vais te dire un secret : je pense bien en avoir pour longtemps avant de me satisfaire complètement de mes productions.

6. "... méthodes difficiles à appliquer..."

Quoi ? Méthodes difficiles ? Attends, un PE, ça a bac +3 minimum non ? C'est capable de lire un guide du maître, un livre de recherche pédagogique ? Ce n'est pas les méthodes qui sont difficiles, c'est la gestion du temps. J'ai parlé d'insuffisance en formation initiale (mais ya tellement de choses à apprendre). Ce n'est pas pour rien si le CP est normalement interdit à un sortant d'IUFM. Avant de se lancer dans l'aventure, je pense qu'il faut se faire les dents sur d'autres niveaux et prendre le temps d'apprendre à gérer le groupe classe, prendre le temps de connaître le fonctionnement d'une école, prendre le temps de se fabriquer des outils de préparation, prendre le temps d'apprendre à communiquer avec les parents... bref, continuer ta formation sur bien des points, car il est vrai que l'enseignement de la lecture prend beaucoup de temps dans ta réflexion. Puis, pour une première année en CP, j'adhère complètement à la proposition des IO qui conseille de prendre un manuel (pour gagner du temps !).

7. Albumcentriste ?

Revenons sur la définition de quelques mots : les phonocentristes prônent l'apprentissage du code comme un préalable essentiel à la lecture. Car pour eux lire c'est décoder. La compréhension est reléguée au CE1 voire au cycle 3. On parle d'une stratégie de la lecture. Que je sache, l'album n'est pas une stratégie mais un support de lecture. Apprendre à lire, c'est apprendre à utiliser les différentes voies afin d'accéder à la compréhension d'un texte. La combinatoire est une de ces voies. Elle a donc sa place à part entière dans les apprentissages. Mais de là, à en faire l'unique objet d'étude... hum ! Je pense qu'il y a amalgame entre moyen et objectif !

8. Opposition de méthodes.

Les textes de Lolo et Lala, pauvres ? Mais c'est un euphémisme ! Cette méthode pour être logique, elle est logique. Tellement logique qu'ils ont fait un guide des parents. C'est vrai que c une cible marketing plus fiable que des professionnels critiques de l'enseignement. Haaaa , pardon, les orthophonistes, la référence qui tue ! Bein, juste un truc : j'ai un élève en difficulté qui avait des prb de vue, on lui a mis des lunettes et maintenant ça va mieux ! Du coup, j'ai fait mettre des lunettes à tous les gamins de ma classe ! Certains sans verre correcteur, mais bon c tellement plus rassurant ! Ridicule, hein ? Tu n'as plus qu'à faire le parallèle.

Les manuels ne s'attardent pas assez sur le code, dis-tu ? Mais qui fait la programmation des apprentissages de ta classe : nathan, magnard ou toi ? Diagnostic, remédiation, différenciation,... ça a une signification pour toi ? Si notre rôle était simplement de suivre un manuel à la lettre, on prendrait des footballeurs professionnels (Qu'ils me pardonnent ! :blush: ) à la retraite pour faire prof !!!!

Tu dis :" En revanche, je pense qu'un travail de compréhension ne peut être abordé sans travail préalable sur le code. Comment un enfant peut-il comprendre un texte s'il n'arrive même pas à le déchiffrer? Je le redis: ce n'est pas un scoop quand même! Quand on ne comprend pas un mot difficle, on le déchiffre et ensuite on le comprend, non?"

Et bien non ! Le déchiffrage n'est pas le seul moyen et même un moyen fiable pour accéder à la compréhension. Tu n'as qu'à lire les IO en ce qui concerne les voies d'identification des mots. Si tu veux des références plus théoriques, tu n'as qu'à lire les 2 livres suivants :

- Comprendre l'enfant apprenti lecteur (G. Chauveau, M.A. Martins, J. Bernardin, R. Brissiaud, R. Goigoux, J. Fijalkov..., ed. RETZ, 2003)

- Le manuel de lecture au CP (ONL, Ed. sceren, 2003)

CONCLUSION :

il n'a jamais été question d'opposer les stratégies de la lecture. "On ne comprend pas l'activité de lecture si on commence à dissocier décodage et compréhension" (G. Chauveau, 2001). Ces stratégies sont des outils pour accéder à la compréhension des textes. "Compte tenu de la complémentarité des deux procédures de lecture et de leur influence mutuelle, il convient de proposer très tôt des situations de lecture permettant de développer les deux types de procédures. Il est également important d'équilibrer les deux situations d'apprentissage et de ne pas privilégier un type de traitement au détriment de l'autre." (S. Valdois, orthophoniste, neuropsychologue, directrice de recherche au CNRS, membre du conseil scientifique de l'ONL, 2004, tu vois ya des orthophonistes, et pas des moindres, qui ont d'autres avis que les phonocentristes)

Le problème que je constaste, c'est l'amalgame de certains entre support, outil et finalité, le recours à la conscience phonique comme deus ex machina de la lecture, leur manque de curiosité pédagogique et leur absence de culture théorique. L'acte de lire est bien plus complexe.

Victor

Ps: j'ai battu le record du message le plus long cette fois, non ? ;)

Posté(e)

Merci à Victor pour ce long long long message.... où on apprend tout plein de choses ! Je vais aller lire les références que tu donnes.

Je suis d'accord avec toi sur tout plein de points.

Je ne regrette qu'une seule chose, hélas..... ne pas t'avoir comme prof à l'Iufm ;)

Posté(e)

confirmé et approuvé :wub:

Grosses bises (si je me permets)

Posté(e)

Wouaah toujours aussi covainquant Victor ;):wub:

Posté(e)

Où ai-je vu que les manuels prennaient le parti d'étudier la lecture de façon globale? Tu crois que je l'invente mais tu veux me faire passer pour une folle ou quoi?

Très bien, alors je prends "Mika" (que j'ai la chance d'avoir chez moi). Il y a 79 pages en tout, et sur ces 79 pages, seulement 8 pages sont consacrées à l'étude du code (1 page par son) à la fin du cahier de lecture numéro 1. Les trois quarts du cahier sont basés sur des exercices type: remets les phrases dans l'ordre (à base d'étiquettes), complète par vrai ou faux, de la discrimination visuelle, bref, des exercices impossibles à faire en début d'année quand tu ne maîtrises pas un minimum le principe grapho-phonétique. Alors, si ce n'est pas du global, qu'est-ce que c'est?

Et Mika est loin d'être le seul, Abracadalire, c'est pareil, Crocolivre, Magnard, etc.

Alors, heureusement, l'enseignant qui a un peu de bouteille ne suit pas le manuel à la lettre et ajuste, adapte, bref, fait de la pédagogie comme dit Val, mais ce n'est pas toujours le cas...

Pour un autre son de cloche, voici le texte suivant (et peut-être vais-je battre le record du message le plus long avec ça!):

" Dans les années 1960, on a remplacé la méthode globale pure par des méthodes dites "mixtes" ou à "départ global". Quelques inspecteurs ont édité des méthodes de compromis qui se sont bien vendues: le début de l'apprentissage de la lecture doit se faire globalement sur des mots entiers, les mots "outils": "le, la, les, et, des, pour, dans, comme, sur..." et sur des mots fréquents du texte lu: les noms des héros, "papa", "maman", "poupée", "cheval"... La combinatoire n'arrive qu'après. Elle est repoussée de quelques semaines à quelques mois.

Ce sont ces méthodes à étiquettes de début d'année. Lire devient lire tout de suite des phrases entières, écrire devient assembler des mots déjà inscrits sur des étiquettes. L'idée de base est la suivante: les bons lecteurs, à force de relire certains mots, finiraient par les photographier; ils en ont une image globale, et comme ils les lisent d'un seul coup, leur vitesse de lecture est supposée en être augmentée. C'est toujours le principe global. (...) Il n'est absolument pas certains que les bons lecteurs, qui sont en effet assez rapides, lisent globalement. Il est possible qu'ils contrôlent sans arrêt, mais très rapidement, la combinatoire syllabique de chaque mot. (...)

La rapidité de lecture obtenue par le lecteur devant un mot déjà lu ne vient pas du tout d'une photographie, figée dans la mémoire, de sa silhouette globale. La silhouette globale n'est pas assez discriminante. Cette rapidité vient de ce que le mot a déjà été déchiffré et que le cerveau refait extrêmement rapidement un travail qu'il a déjà fait, cette combinatoire qui ne sert plus que de squelette au sens du mot, de shème pour reprendre la formule de Colette Ouzilou. C'est la combinatoire qui a été mémorisée, c'est le travail de syllabge déjà fait, pas la silhouette du mot.

En revanche, c'est une supercherie que de remplacer la méthode globale pure par des méthodes "semi-globales" ou "à départ global" ou "mixtes". Le fond global de la méthode est conservé contre toutes les protestaions, contre toutes les conséquences si brutalement observées. Il y a là un étonnant acharnement organisé pour conserver cette idée de global. Il faut d'ailleurs avouer que les enseignants, assaillis par la propagande globaliste, ses ont facilement repliés sur des méthodes de compromis, qui leur permettraient à la fois de suivre l'obligatoire tendance nouvelle mais inéfficace, tout en apprenant quand même à lire à leurs élèves, grâce au syllabage, même s'il arrivait un peu plus tard dans l'année scolaire...

Seulement, comme dans toutes activités humaines, il y a des puristes, des ascètes, des parfaits. Il s'est révélé de bon ton d'être capable d'apprendre à lire aux élèves sans aucune compromission, sans aucun systématique, sans aucune combinatoire syllabique. On s'est mis à chercher l'élégance du geste d'apprentissage; de là, certains de mes collègues ont tiré une impression de supèriorité morale et intellectuelle qui ne les a pas quittés depuis."

" On appelle méthode globale la démarche qui demande d'abord de reconnaître les mots de façon globale, par leur silhouette, leur longueur, leur place dans un texte, ou tout autre indice qui ne soit pas les lettres des mots.

"Partant d'un tout -la phrase-, explique Colette Ouzilou (auteur de "la dyslexie,une vraie-fausse épidémie"), vers la partie -le mot-, pour en découvrir l'élément -la lettre ou le graphème- par un travail d'analyse que l'enfant est censé conduire lui-même, cette démarche doit l'amener, par les étapes inverses, à comprendre et à utiliser le processus de synthèse des lettres entre elles."

Les méthods exclusivement globales -qui n'indiquent aux élèves ne le son produit par les lettres ni le mécanisme syllabique, et qui les laissent donc tout découvrir par eux-mêmes- sont très rarement adoptées. Les pratiques les plus courantes osnt les méthodes mixtes, qui mêlent démarche globale et travail syllabique.

Il existe autant de méthodes mixtes que d'enseignants qui les pratiquent. Certains ne font pas durer le travail global au delà d'un mois et entraînent ensuite quotidiennement leurs élèves à un travail syllabique rigoureux. D'autres prolongent longtemps la démarche globale, ne commencent que tardivement le travail syllabique, et ne le pratiquent pas de façon systématique.

Selon les partisans des méthodes mixtes à dominante globale, le travail syllabique est mécanique et ennuyeux pour les élèves, et par suite impropre à les faire entrer dasn la lecture. Lors du travail syllabique, expliquent-ils, les élèves ne sont pas actifs et ne construisent pas leur savoir. Dernier argument, le travail syllabique ne travaille pas sur le sens."

" Denoncées par ceux qui les ont subies et par les aprents délèves, décriées par de nombreux psychologue, orthophonites et neurologues, les méthodes à démarche globale prolongée sont pourtant aujourd'hui majoritairement pratiquées dans les écoles.

La plupart des formateurs et conseillers pédagogiques et des inspecteurs la recommandent. Elles sont actuellement les seules qui soient envisagées par les textes officiels et que proposent les manuels de lecture au CP."

Posté(e)

Je vois que tu as toutes tes admiratrices d'accord avec toi, Victor...Quel pédatombeur!

Posté(e)

Quelle est la référence de ce texte, Juliette ? :) D'où sort-il ? :huh:

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