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les devoirs...


ac.lili

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Car pour trop souvent, et on l'a bien lu ici, on donne des devoirs parce que les parents le demandent...

mais là, on entre dans un autre débat...

suivre les parents dans certains domaines permet aussi qu'ils nous laissent faire dans d'autres domaines...

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dans une administration très centralisée, on préfère l'interdiction au "au bon sens" des enseignants....  (qui refusent toute décentralisation  ).

et si on leur laissait la place, à ces fonctionnaire, poru qu'ils puissent exprimer leur bon sens... ?

Moi, je connais plein de gens aigris par le système (moi y comprise) mais qui, si on leur avait fait confiance, qu'on avait valorisé leurs pratiques, auraient peut-être développé ce bon sens...

Mais bon, c'est un autre débat...

Je repense à un dialogue dans le film de Tavernier "Ca commence aujourd'hui"...

La femme de l'instit lui dit qu'on les infantilise (les enseignants) en leur donnant des notes comme aux mômes...

Je sais plsu exactement ce qu'elle dit (je peux retrouver) mais j'avais trouvé ça pas faux...

Disons que, si les enseignants sentaient qu'on les considère comme des professionnels, qu'on a à coeur qu'ils soient tenus informés des recherches et qu'on les faisait participer, s'investir, ils auraient peut-être suffisamment de ce bon sens qui permettrait de ne pas "interdire"...

honnêtement mims si tous les enseignants étaient comme toi oui le mieux serait de leur donner plus d'autonomie et de responsabilité dans leur choix sauf que certaines personnes que j'ai rencontré m'ont laissées penser que HEUREUSEMENT la règle est là pour limiter les dérives dont certains seraient capables .... <_<

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Je vais être volontairement provocateur, mais tu ne trouves pas que 30 minutes par jour c'est beaucoup pour des CP ? Et ceux dont les parents ne sont pas dispos pour les aider à relire ?

C'est le temps limite que je donne aux parents pour faire lire leur enfant... en leur expliquant qu'en général, ça tourne autour de 10 - 15 minutes...

Et ceux dont les parents ne sont pas dispos, on fait ce qu'on peut en classe! ;)

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  • 2 mois plus tard...

LES OBJECTIFS DU TRAVAIL A LA MAISON

"Est-ce-que tu as des devoirs ?" voilà une question rituelle qui accueille bien souvent l'enfant qui est de retour chez lui après une journée de classe.

Si le bien fondé du travail à la maison pour les enfants du collège ou à plus forte raison du lycée, n'est plus à démontrer, il est bon de remarquer que les devoirs à la maison, pour les enfants de l'école élémentaire, ont été abrogés dans les textes officiels de l'éducation nationale depuis plusieurs décennies, mais malgré ces textes, de nombreux enseignants ont continué à donner du travail à la maison. Alors, de nombreuses circulaires ont, de loin en loin, rappelé aux maîtres que les devoirs à la maison n'avaient pas lieu d'être et que s'il était éducatif de proposer aux enfants de faire quelques lectures, d'apprendre des poésies ou des "leçons", il n'était pas du tout recommandé après une journée de classe d'exiger d'eux un travail écrit.

Certains sociologues ont même accusé ces devoirs de creuser l'écart entre les enfants des classes favorisées, qui peuvent recevoir de l'aide efficace de leurs parents, et les enfants des classes modestes qui n'ont pas le même soutien à la maison. Mais les us et les coutumes ont la vie dure. Les petits écoliers, qui grandissent et qui deviennent parents à leur tour, ont du mal à concevoir une école pour leurs enfants, sans travail à faire le soir à la maison. Et voilà comment ces fameux devoirs reviennent chaque année: chacun les réclame, les parents les réclament aux enseignants qui les réclament aux enfants. Il peut même arriver que certains enfants en réclament également. Alors, comment résister à une telle pression ? Même les enseignants qui ne sont pas entièrement convaincus de leur bien fondé ont beaucoup de mal à aller en sens contraire de la demande générale.

Essayons d'analyser quel peut-être l'objectif du travail à la maison :

Pour ce qui concerne les leçons, les conditions de la classe ne favorisent pas la mémorisation de tout ce qui doit être appris par coeur : les poésies, les tables de multiplication, les leçons d'histoire de géographie, de sciences, les conjugaisons. Il y a pour ces matières une exigence qui passe par des techniques de mémorisation. Ce sont des procédés : répétition orale, ou écrite, selon les dispositions de chacun qui sont plus facilement mis en oeuvre dans le calme d'une chambre que dans une salle de classe. Les parents peuvent se rendre très utiles également en accompagnant ces efforts de mémorisation, en essayant d'aider l'enfant à évaluer quelle méthode lui convient le mieux pour retenir ses leçons. Préfère-t-il répéter à voix haute, ou silencieusement, ou en chuchotant, apprend-il mieux lorsqu'il a un crayon pour inscrire quelques idées sur un cahier de brouillon etc, etc.

Pour ce qui est des recherches à la maison, elles sont possibles mais dans la limite des outils disponibles (il est évident que les enfants qui ont des dictionnaires, une bibliothèque bien garnie ou un accès à Internet auront davantage de sources d’informations).

Pour ce qui est des devoirs écrits, s’il y en a, il faut considérer que ce qui est demandé doit être facilement réalisé si l'enfant a bien suivi le travail fait en classe. Un des objectifs des devoirs écrits est de permettre à l'enfant de s'assurer qu'il a bien compris. Si ce n'est pas le cas, il faut se poser la question du pourquoi. L'enfant a-t-il été suffisamment attentif aux explications de l'enseignant, a-t-il rêvé, s'est-il dissipé pendant la classe, ou tout simplement il n’arrive pas à comprendre l’explication ? Le travail à la maison peut être l'occasion d'une prise de conscience que quelque chose est à revoir dans la façon de travailler de l'enfant.

Grâce au travail à la maison, vous pouvez ainsi suivre la progression de votre enfant en matière de scolarité : le dialogue avec lui s'en trouvera enrichi. Vous savez où il en est dans ses apprentissages, vous pouvez aborder les thèmes travaillés en classe sous un autre angle. Vous allez ainsi l'aider à mettre plus de sens dans ce qu'il apprend. En tout état de cause, vous soutenez ainsi sa motivation qui est garante de sa réussite.

Pour autant, sans que l'attention que vous portez à votre enfant soit remise en cause, l'intérêt général du travail à la maison est de donner à l'enfant le goût du travail en autonomie. Sans avoir l'assistance de l'enseignant, il va s'organiser dans son emploi du temps, dans le classement de son matériel scolaire, il va se responsabiliser vis à vis de son travail. D'où l'intérêt du cahier de texte qui donne à l'enfant des repères temporels sur la base de la semaine scolaire. Il va apprendre à travailler pour lui : c'est une découverte essentielle dans la construction de sa personnalité qui conditionne d'ailleurs se réussite future. Ainsi il prend conscience qu'il ne travaille pas pour faire plaisir à ses parents ou à l'enseignant mais pour assurer son avenir. Assurément, cette projection dans le futur l'aide à grandir.

voici un texte que j'ai trouvé, à vous de voir ce que vous en pensez, moi suivant tous les arguments que j'ai lu, je ne sais pas vraiment ou me placer. Devoirs écrit : non ou peu, de temps en temps, mais loin d'etre régulier, et surtout pas très long. Mais déjà cette année les élèves trouvaient ça étonnant de ne pas avoir plus de devoirs, en dehors des leçons à apprendre, poésie à revoir, c'est tout. Mais je verrai cette année ce que je décide, à priori c'est clair que je ne donnerai pas beaucoup de choses, mais sans autant ne rien donner. L'expérience m'apportera certainement la meilleure marche à suivre, bien que la question soit très délicate et que chacun de vos arguments sont à prendre en compte...

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Pourrais-tu préciser la source de ce document ? Il parrait être à destination des parents, mais qui l'a écrit ?

Merci :)

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je suis assez partagée sur le sujet en temps que future enseignante (enfin j'espère).

C'est vrai que certains parents sont demandeurs de devoirs, mais certains enfants aussi (le dernier jour avant les vacances, on a fait une journée "cool" en clis, surtout des activités à caractère ludique comme du théâtre et de la cuisine, et pendant la cuisson, les gamins ont réclamé des opérations à résoudre au tableau :huh:).

Pour certains gamins, les devoirs ont un côté ludique, et c'est vrai que dans certaines familles, les enfants n'ont pas forcément à disposition des choses ludiques ou stimulantes (hormis la télévision :ninja:). Ce qui ne veut pas dire qu'il faut leur en donner 3 tonnes, ça c'est sûr!

Pour d'autres, c'est la corvée, et c'est tout à fait compréhensible, les journées sont longues...

Côté durée de la journée, oui 6h c'est long, notamment s'il y a la cantine aussi. Bien sûr la vie en collectivité c'est fatiguant (y a-t-il quelque chose qui n'est pas fatiguant dans la vie?), mais ça a aussi de bons côtés. Je pense notamment aux enfants uniques qui n'ont personne avec qui jouer en rentrant, et aux enfants qui se retrouvent dans des rôles "parentaux" (dès que la famille est un peu nombreuse, en gros) et pour lesquels les seules vraies relations ludiques ont lieu à l'école (et dans les activités extra-scolaires et extra-familiales, quand il y en a...).

Vous êtiez malheureux quand vous restiez un peu plus tard le soir à jouer avec vos copains, ou à manger avec eux le midi?

Je m'interroge, niveau devoirs, sur le fait qu'on a tous nos rythmes d'apprentissage.

C'est quand même difficile de respecter le rythme de chacun en classe (même si on aménage, on différencie, etc).

Donner une lecture ou une leçon à revoir à la maison, une poésie à apprendre, ou des mots pour une dictée, ça permet quand même à chaque enfant d'y aller à son rythme (à condition de ne pas donner les devoirs du jour au lendemain...).

Evidemment, certains vont peut être y passer un peu plus de temps que d'autres, parce qu'ils auront besoin de ce temps en plus, mais bon si on ne leur donne pas de choses à faire à la maison, ce temps en plus pour assimiler, est-ce qu'ils arrivent vraiment à le trouver ailleurs? :huh:

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Pourrais-tu préciser la source de ce document ? Il parrait être à destination des parents, mais qui l'a écrit ?

Merci :)

j'ai trouvé ce texte sur ce site : Enfance et psychologie

http://perso.wanadoo.fr/genevieve.cavaye/index.htm

c'est une femme titulaire du D.E.S.S. de psychopathologie clinique et du D.E.P.S. (diplôme d'état de psychologie scolaire), qui a écrit ces articles. Très intéressants par ailleurs, de nombreux sujets.

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