carla03 Posté(e) 1 décembre 2005 Posté(e) 1 décembre 2005 Je ne vois pas ou est le pb ; à l' ecole , on apprend aussi à vivre en societe , à ne pas tj faire ce que l' on veut , à respecter les horaires , à ecouter le maitre , comme plus tard on ecoute le patron , les collegues , on va bosser meme si on n' a pas envie.........les enfants s' adaptent tres vite ..............je n' ai pas vraiment ete traumatisee par les horaires , le fait d' apprendre des choses qui ne m' interessaient pas etc; de plus , on ne peut faire du cas par cas à l' ecole , comme on peut le faire à la maison , enseigner à 2 enfants , c' est moins de complications que d' enseigner à 25 ou 30.........c' est claie , ts les enfants n' apprennent pas , et ne s' interessent pas aux memes choses en meme tps ........c' est pareil ds la vie de ts les jours.........et on s' adapte , on compose .....voilà
del20160722 Posté(e) 18 décembre 2005 Posté(e) 18 décembre 2005 Pour en revenir aux horaires et à ce que Betba écrivait...les enfant de trois ans n'ont pas vraiment 6h de classe: ils ont 6h et plus de présence ( sans compter la cantine et le goûter!!)à l'école mais en réalité ils travaillent maxi 3h par jour( quand ils travaillent :P ). J'en ai encore eu la preuve pendant mon stage en PS: entre les consignes, la sieste, les récrés, j'ai calculé que mes élèves travaillaient de 8h45 à 10h40( dont 30 min de motricité et 20 min de regroupement) et de 15h15 à 15h40...si tu retires les temps d'habillage/déshabillage, les retours au calme, les déplacements...ils ne travaillent pas tant que ça; je ne dis pas que c'est mal parce que je pense qu'effectivement la plupart ne peuvent pas fournir plus d'attention...mais attention à ne pas généraliser non plus sous prétexte d'horaires officiels qui ne sont en fait pas effectifs désolée je crois que j'ai un peu dévié le post..je suis d'accord avec mims: à force de donner trop de place à l'enfant, on finit par se faire manger des miettes sur le dos; je pense que la contrainte, la frustration sont nécessaires au bon développement de l'enfant: la vie, c'est ça, du plaisir mais aussi des contraintes
Tahoney Posté(e) 25 janvier 2006 Posté(e) 25 janvier 2006 Tout cela me fait beaucoup sourire. En effet, il semblerait qu'encore une fois on replace le "bon vieux temps" au coeur du débat, encore plus que le savoir ou l'enfant. Et ce "bon vieux temps" est-il forcement celui que l'on croit ? Y a-t-il forcement un lien d'opposition entre "les enfants respectaient le savoir et celui qui lui transmettrait" et "de nos jours c'est l'enfant au centre du système éducatif" ? Je vais vous raconter une petite histoire que me fait penser le contraire. Lorsque j'étais petite fille, dans les années 70 j'allais à l'école où je m'ennuyais horriblement. Je me rappelle des "leçons" d'histoire géo où chacun lisait une phrase du manuel (en s'efforçant de "bien lire"... ou devrais-je dire de déchiffrer le mieux possible...) sur lequel en bas à droite (je revois la page comme si c'était hier !!!) on avait un résumé surligné en jaune de quelques mots à peine, que l'on devait apprendre par coeur. Inutile de dire que je n'ai aucun souvenir par contre du contenu des "résumés» Bref, quel ennui ! En discutant avec ma maman (qui elle, était à l'école primaire dans les années 40) je me suis rendue compte qu'elle avait un souvenir bien plus gai que moi de l'école. Elle se souvient de ses propres leçons d'histoire et de géographie avec nostalgie, des discussions autour des textes... Je me suis souvent demandée comme il se faisait que tout lui semble si idyllique, alors qu'on m'avait toujours raconté qu'à cette époque, les enfants « indisciplinés » étaient sévèrement punis, que la transmission du savoir se faisait de façon tellement rigide... Enfin c'est ce que je croyais... jusqu'à il y a quelques jours. Parce qu'il y a quelques jours, je cherchais à savoir comment j'avais appris à lire (mixte, globale ou syllabique) et je l'ai interrogée. Elle se souvenait très bien de m'avoir vu apprendre (très rapidement) avec une méthode mixte après quelques débuts en globale en maternelle. C'est alors que je lui ai demandé si elle se souvenait de SA méthode de lecture à elle. C'est là qu'elle m'a annoncé qu'elle avait appris « un peu » en syllabique, mais que ce n'était pas de ça qu'elle se souvenait le mieux, mais plutôt du fait que ce n'était pas avec un manuel qu'elle avait appris mais en faisant de "l'expression écrite" (Je reprends ses termes) Je l'ai alors un peu plus précisément interrogée et elle m’a raconté les textes qui reposaient sur les activités de la classe, sur leur vie d’enfants, leur découvertes… Elle m’a aussi expliqué que toutes les matières étaient « vivantes », que les enfants participaient énormément, et ce dans le respect et la bonne humeur ! Tout cela se passait dans les « cité jardin » de Champigny sur Marne de la fin de la guerre aux quelques années qui ont suivi. Alors ? Si on retournait au « bon vieux temps » ?! Celui là, OUI !!!! :P
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