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Les instits n'ont pas le moral


boie22

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Bonjour,

Je viens de lire cet article dans Les Echos du 26/07/2005. Pour moi qui prépare le CRPE, ce n'est guère rassurant. Savez-vous de quelle étude il s'agit ?

J'aimerais par ailleurs avoir vos réactions sur ce sujet. Il est un peu récurent, certes, mais selon cette étude, il tend à prendre de l'ampleur. Le métier d'instit serait-il devenu si difficile ? Et, malgré ce "malaise", peut-on conserver la "vocation" ?

Merci à tous.

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J'ai constaté 2 difficultés mentionées lors de ma maigre expérience de PE2 :

- La complexité des missions éducatives

- La difficulté de faire progresser tous les élèves.

Classique pour un débutant.

Je n'ai aucun recul sur l'évolution des conditions de la profession. Par contre, les anciens que j'ai rencontrés ont en effet constaté la multiplication des missions et la dégradation du comportement des enfants ( arrogance, consumérisme... ) et parfois des parents depuis une dizaine d'années.

Est-ce lié à ce que Claudine Peretti appelle " l'usure à partir d'un certain âge " ( Lequel ? 40 ans ? ) ? Il est vrai qu'on est plus fatigué à 45 ans qu'à 25 ans...surtout quand on a une famille à charge...mais cela n'explique pas tout.

Je suis perplexe. Cela ne fait-il pas 20 ans qu'on parle de " malaise enseignant " ?

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  • 1 mois plus tard...
Ben à première vue, c'est un petit malaise....

je ne l'ai pas menée jusqu'au bout mais c'était le titre pour ma maîtrise en sciences de l'éducation....1994 et en 1960 ( m'a tata me l'a dit) le malaise existait déjà....

avoir la vocation c'est au sens premier entendre des voix ....divines.

on garde l'envie mais on perd ses illusions.

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Je viens de lire cet article dans Les Echos du 26/07/2005. Pour moi qui prépare le CRPE, ce n'est guère rassurant. Savez-vous de quelle étude il s'agit ?

Voir :

ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp...2005/ni0520.pdf

me suis permise de copier le paragraphe qui nous intéresse... si on veut en parler, ce sera plus clair ;)

ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp...2005/ni0520.pdf]Le «malaise » d’enseignants en manque de reconnaissance

Interrogés sur l’existence d’un «malaise » qui serait véhiculé par la presse ou les médias, neuf enseignants sur dix ont le sentiment qu’il existe, et 63 % se sentent personnellement concernés (proportions comparables à celles des enseignants du second degré). Ce sentiment est davantage partagé par les enseignants de 41 à 48 ans (72 %) que par les jeunes (50 %) et les titulaires de postes en ZIL ou brigade (49%).

La première cause de ce sentiment de malaise serait, à leurs yeux (sur la base du cumul de trois choix), « la non-prise en compte des difficultés concrètes du métier » (68%), proportion proche de celle du second degré (66 %), et ressentie plus fortement par les enseignants de 41-48 ans (71 %). Au deuxième rang se situe « la dégradation de l’image des enseignants dans la société » (50%) ressentie moins fortement que par les professeurs des lycées et collèges (58 %), mais qui semble particulièrement concerner les moins de 32 ans (59%). Et, enfin, la troisième raison qui expliquerait ce malaise est « le sentiment d’impuissance face à l’idéal de réussite de tous » (48 %, contre 46 % dans le second degré) qui semble concerner particulièrement les jeunes (57 %), sans doute particulièrement sensibles aux débats et injonctions actuels sur la réussite de tous les élèves. Les« exigences et attentes sociales trop fortes des parents » pèsent sur 38% des enseignants, qui les classent ainsi en quatrième raison. Parmi les autres raisons, « l’accumulation des tâches administratives » concerne logiquement beaucoup plus les directeurs d’école (55 % contre 29 %en moyenne). Des enquêtes effectuées auprès d’autres actifs comme les cadres ou des « seniors » témoignent d’un même sentiment de dégradation des conditions de travail ou d’expression d’un malaise.

pour moi, je relève un peu de toutes les catégories :P

Mais en fait, je n'ai ce sentiment qu'à la fin des vacances... pas envie de rentrer, pas motivée pour travailler, mener qeulque chose... Mais une fois lancée, le malaise n'est plus, c'est devenu une sorte de routine <_<

Et au-delà de l'école, je crois que pour moi c'est la société telle qu'elle évolue qui me met mal à l'aise et le rôle de l'école dans tout ça... Quel est-il ?

Comment peut-on se sentir bien dans un rôle qu'on a du mal (beaucoup de mal) à définir... Je sais ce que je dois faire mais...

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Ben à première vue, c'est un petit malaise....

je ne l'ai pas menée jusqu'au bout mais c'était le titre pour ma maîtrise en sciences de l'éducation....1994 et en 1960 ( m'a tata me l'a dit) le malaise existait déjà....

avoir la vocation c'est au sens premier entendre des voix ....divines.

on garde l'envie mais on perd ses illusions.

houla, ça frise le mystique tout cela ;)

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Ben à première vue, c'est un petit malaise....

je ne l'ai pas menée jusqu'au bout mais c'était le titre pour ma maîtrise en sciences de l'éducation....1994 et en 1960 ( m'a tata me l'a dit) le malaise existait déjà....

avoir la vocation c'est au sens premier entendre des voix ....divines.

on garde l'envie mais on perd ses illusions.

houla, ça frise le mystique tout cela ;)

On a justement eu une conférence à l'instant à l'IUFM sur le métier d'enseignant et on a parlé de la lettre de De Robien aux enseignants dans laquelle il parle "d'enthousiasme" :

du grec εvθουσιασμós «transport divin, état de l'homme en qui la divinité est présente pour l'habiter et l'inspirer»; mot composé du préverbe εv- «dans», et du mot θεós «dieu». Le terme grec est lui-même dérivé du verbe εvθouσιαζoμαι «être inspiré des dieux» source

Je pense quand même qu'une telle lettre doit être bien étudiée et que chaque mot est pesé... Finalement nous ne sommes pas si loin de cette histoire de vocation ;)

On nous pousserait implicitement à adopter d'enciennes idéologies?? :huh::huh::)

Aurore

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