lireli Posté(e) 27 mars 2006 Posté(e) 27 mars 2006 Je connaissais le phénomène mais je ne connaissais pas le chercheur qui l'avait mis en évidence, du coup je suis allée me renseigner un petit peu, ça ne fait jamais de mal :P Moi pour les PS, je n'ai jamais évalué l'écriture du prénom, vu que ce n'est pas quelquechose que je travaille en petite section ! La reconnaissance oui mais pas l'écriture ! Certes certains enfants s'y mettent et désirent l'écrire (ou il y en a qui apprennent à l'écrire à la maison) dans ce cas je mets sur le bilan de fin d'année que l'enfant sait l'écrire, c'est un petit plus ! Mais je ne "stigmatise" pas ceux qui ne le savent pas
calinours Posté(e) 27 mars 2006 Posté(e) 27 mars 2006 Je connaissais le phénomène mais je ne connaissais pas le chercheur qui l'avait mis en évidence, du coup je suis allée me renseigner un petit peu, ça ne fait jamais de mal :P (...) Les liens utiles et les références du livre qui pose le problème auquel Sourimimi fait allusion (je ne voulais pas davantage détourner le sujet initial, pardon) : http://calamar.univ-ag.fr/uag/irem/Apmep_constante_macabre.html http://publimath.irem.univ-mrs.fr/biblio/AVM04003.htm Appréciation d'André LEGRAND (une référence, Ancien Directeur des Lycées) pour donner le ton : "Pour citer un excellent auteur québécois, une manière infaillible d'identifier les bons nageurs, c'est d'organiser un naufrage..."
enviedespoir Posté(e) 27 mars 2006 Posté(e) 27 mars 2006 (...)Appréciation d'André LEGRAND (une référence, Ancien Directeur des Lycées) pour donner le ton : "Pour citer un excellent auteur québécois, une manière infaillible d'identifier les bons nageurs, c'est d'organiser un naufrage..." D'accord avec Sourimini et ce que sous-entend la citation faite par Calinours : selon la façon dont elle est pratiquée, l'évaluation en maternelle relève du naufrage. D'une part chaque enfant a son rythme et lui mettre la pression comme on dit maintenant est dangereux. D'autre part évaluer = ± mettre des étiquettes. C'est déjà bien fâcheux plus tard. Alors à cet âge... quand on entend des enfants de CP dire "je suis nul" il me semble qu'on est autorisé à se poser des questions. Pourquoi ne pas simplement faire le point de ce que l'enfant en question sait faire et suivre sa progression plutôt que de vouloir le comparer à une norme standard ? (et je ne m'étendrai pas sur cette "norme".
stephanie4 Posté(e) 27 mars 2006 Posté(e) 27 mars 2006 Je me permettrai une petite question en retard concernant le recours aux pointillés. J'ai pu observer qu'un enfant habituellement à l'aide avec l'outil graphique dans des exercices de graphismes décoratifs par exemple, se retrouve le poignet et le bras crispés de peur de "râter la ligne". Son tracé est hésitant, tremblant et certains élèves finissent même par repasser sur ces fameux pointillés en supersposant des petits segments discontinus, vous savez.. en les coloriant presque. Alors je ne sais plus trop quoi penser, surtout après avoir passé tant de temps sur les formats plus grands pour travailler la souplesse du geste, la fluidité et l'assurance.. Je me dis aussi que cela doit avoir voir du "bon" pour faire travailler l'oeil avec la main.. Mais en essayant moi même de repasser sur un tracé en pointillés, je me suis retrouvé hésitante et pas si précise que ça..sans pour cela dénaturer la forme initiale.. Un A avec une "jambe" un peu décalé, reste un A, non? Qu'en pensez vous?
calinours Posté(e) 28 mars 2006 Posté(e) 28 mars 2006 Je me permettrai une petite question en retard concernant le recours aux pointillés. J'ai pu observer qu'un enfant habituellement à l'aide avec l'outil graphique dans des exercices de graphismes décoratifs par exemple, se retrouve le poignet et le bras crispés de peur de "râter la ligne". Son tracé est hésitant, tremblant et certains élèves finissent même par repasser sur ces fameux pointillés en supersposant des petits segments discontinus, vous savez.. en les coloriant presque.Alors je ne sais plus trop quoi penser, surtout après avoir passé tant de temps sur les formats plus grands pour travailler la souplesse du geste, la fluidité et l'assurance.. Je me dis aussi que cela doit avoir voir du "bon" pour faire travailler l'oeil avec la main.. Mais en essayant moi même de repasser sur un tracé en pointillés, je me suis retrouvé hésitante et pas si précise que ça..sans pour cela dénaturer la forme initiale.. Un A avec une "jambe" un peu décalé, reste un A, non ?Qu'en pensez vous ? ... Hésitante parce que le tracé à "superposer" perturbe la fluidité de ton propre geste . Les pointillés et les modèles à repasser ne favorisent pas la maîtrise des formes à reproduire, il vaut mieux disposer le modèle visuel à côté que dessous à mon avis. Même problème quand on veut leur apprendre à écrire droit ou respecter les dimensions des lettres, la ligne voire plusieurs interlignes, sont des repères qui désservent l'apprentissage au début de la progression. Personnellement je n'utilise jamais de modèle en pointillés ou à repasser (même pour les activités de graphisme) et dans la progression en écriture cursive, je ne propose des interlignes que lorsque les formes de bases sont maîtrisées et que l'écriture sur l'ardoise ou le papier non ligné respecte les proportions et la direction. Les lignes doivent affiner le repérage des dimensions (entre d et l par exemple), mais les Grands n'en sont pas là... Pour l'écriture en capitales j'adopte la même procédure, les lignes sont inutiles dans ce cas.
enviedespoir Posté(e) 29 mars 2006 Posté(e) 29 mars 2006 Je me permettrai une petite question en retard concernant le recours aux pointillés. J'ai pu observer qu'un enfant habituellement à l'aide avec l'outil graphique dans des exercices de graphismes décoratifs par exemple, se retrouve le poignet et le bras crispés de peur de "râter la ligne". Son tracé est hésitant, tremblant et certains élèves finissent même par repasser sur ces fameux pointillés en supersposant des petits segments discontinus, vous savez.. en les coloriant presque.Alors je ne sais plus trop quoi penser, surtout après avoir passé tant de temps sur les formats plus grands pour travailler la souplesse du geste, la fluidité et l'assurance.. Je me dis aussi que cela doit avoir voir du "bon" pour faire travailler l'oeil avec la main.. Mais en essayant moi même de repasser sur un tracé en pointillés, je me suis retrouvé hésitante et pas si précise que ça..sans pour cela dénaturer la forme initiale.. Un A avec une "jambe" un peu décalé, reste un A, non ?Qu'en pensez vous ? ... Hésitante parce que le tracé à "superposer" perturbe la fluidité de ton propre geste . Les pointillés et les modèles à repasser ne favorisent pas la maîtrise des formes à reproduire, il vaut mieux disposer le modèle visuel à côté que dessous à mon avis. Même problème quand on veut leur apprendre à écrire droit ou respecter les dimensions des lettres, la ligne voire plusieurs interlignes, sont des repères qui désservent l'apprentissage au début de la progression. Personnellement je n'utilise jamais de modèle en pointillés ou à repasser (même pour les activités de graphisme) et dans la progression en écriture cursive, je ne propose des interlignes que lorsque les formes de bases sont maîtrisées et que l'écriture sur l'ardoise ou le papier non ligné respecte les proportions et la direction. Les lignes doivent affiner le repérage des dimensions (entre d et l par exemple), mais les Grands n'en sont pas là... Pour l'écriture en capitales j'adopte la même procédure, les lignes sont inutiles dans ce cas. OH qu'il me fait plaisir Calinours ... Eh oui, Stéphanie 4, les inconvénients de l'apprentissage par la contrainte ( ce qui est le cas de l'utilisation des pointillés) sont énormes. Mais c'est vrai qu'apprendre à entrer dans le geste d'écriture en apprenant à canaliser son propre geste sans pour autant le contraindre semble beaucoup plus difficiles. Et pourtant, ce n'est qu'une impression : c'est plus facile pour tous, maîtres et élèves. Peut-être peux-tu voir des réponses à tes interrogations sur des fils précédents.
cleo17fr Posté(e) 17 juillet 2006 Posté(e) 17 juillet 2006 Quand doit apparaitre l'ecriture du prenom en cursif en moyenne ?
Tahoney Posté(e) 17 juillet 2006 Posté(e) 17 juillet 2006 Quand doit apparaitre l'ecriture du prenom en cursif en moyenne ? En moyenne je dirais milieu de grande section. Mais ils sont nombreux à pouvoir commencer en fin de MS (même bien avant parfois) et en principe, ils doivent savoir le faire au minimum avec modèle en fin de GS. Mais j'en ai vu qui faisaient ça en MS sans modèle et d'autres en CP avec modèle et avec difficultés ! Ce n'est pas tout à fait pareil si tu t'appelle Eve ou Charles-Maximilien ! lol
cleo17fr Posté(e) 17 juillet 2006 Posté(e) 17 juillet 2006 C'est sur...donc eventuellement je mets ca dans ma programmation en fin d'annee ?
calinours Posté(e) 18 juillet 2006 Posté(e) 18 juillet 2006 C'est sur...donc éventuellement je mets ça dans ma programmation en fin d'année ? Si tu veux , mais tu seras peut-être d'accord (suite à la lecture de certaines réponses dans ce sujet) sur le fait que l'essentiel pour la maîtresse est d'apprécier l'opportunité d'apprendre à écrire en cursive (pas forcément le prénom en premier), le moment opportun n'est pas toujours le même pour tous, il faut donc relativiser la programmation des compétences.
cleo17fr Posté(e) 18 juillet 2006 Posté(e) 18 juillet 2006 Oui bien sur...et c'est pour ca que j'ai un peu de mal a faire une prgrammation. Comment distinguer le moment opportun pour l'ecriture en cursive puisqu'il n'y aura pas de reelle necessité ? Sinon, j'imagine par contre qu'au niveau du graphisme, je dois faire des trucs genre boucles et ponts, non ?
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant