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1.2.3 en petite section?


mimirose

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Attention, pour l'avoir déjà fait :blush: , je trouve que ça les embrouille un peu d'associer une constellation à 1 seul objet ! Donc plutôt 1 point tu prends une chose, 2 points deux choses, etc, au moins au début (en fin de PS ou avec des moyens, c'est pas pareil, je pense). (...)

Exact, c'est toute le différence entre un numéro et un nombre... Mais la proposition de lul reste valable, personnellement en MS et pour les GS en délicatesse avec les nombres nous jouons avec "Le cochon qui rit" avec cette règle:

- 6 pour sortir le corps du cochon ou rejouer

- 1 pour fixer une queue

- 2 pour fixer les deux yeux ou les deux oreilles

- 3 on passe son tour

- 4 pour fixer les quatre pattes

- 5 on passe son tour

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orléannaise : A l'IUFM, j'avais appris que les enfants distinguaient d'emblée les quantités jusqu'à 3 ; ce que mon expérience avait confirmé jusqu'à ce que j'ai une classe de ZEP où même vers 4 ans plusieurs enfants ne distinguent spontanément que "un" et "plus d'un", je dois y aller très progressivement pour construire la notion de nombre, le un, le deux, le trois. Est-ce dû à la structure des familles (pas plus de 2 ou 3 enfants par classe vivent avec papa et maman), à d'autres facteurs?
Selon moi, ils se peut qu'ils distinguent ces petites quantités mais ne savent pas nommer ces petites quantités en terme de deux ou trois. Pour montrer qu'ils différencient ces petites quantités il suffit de leur proposer des exercices de tris de configurations différentes d'éléments (quantités 1, 2, 3). Il y a de fortes chances pour que ce type d'exercice soit réussi par tous les enfants de 4 ans mais cela ne signifie pas qu'ils savent dénombrer et donner le cardinal de la configuration. Il s'agit là d'un autre apprentissage qui implique à la fois les compétences langagières , de mémorisation et de compréhension du concept de numération (Ceci n'est que mon avis perso :blush: ).

Je ne pense pas que la structure d'une famille ait une influence sur la définition des petites quantités (le comptage est une pratique culturelle dont l'enjeu dépasse la simple représentation des quantités / dixit Brissiaud in "Comment les enfants apprennent à calculer")... Plutôt le langage, et encore, certains de nos élèves en difficulté à ce niveau ne se débrouillent pas bien mieux dans leur langue maternelle ...

Je suis d'accord avec Maternellecolor sur le fond du problème : le passage (difficile pour certains PS/MS) du comptage-numérotage (où le dernier mot nombre énoncé n'a pas plus d'importance que les autres) au comptage-dénombrement (où le dernier mot-nombre est le cardinal de la collection). C'est donc effectivement au quotidien, dès que l'occasion se présente, qu'il faut entraîner le dénombrement et associer un nombre à une quantité...

C'est dans cet apprentissage que la connaissance de la suite des mots-nombres peut se développer, le "chapelet de sons" qui sert à numéroter deviendrait une suite (à l'origne insécable) dont le Petit ou le Moyen a forcément besoin pour s'approprier les principes fondamentaux du comptage...

Dans ces derniers, le principe de correspondance terme à terme pose des problèmes aux Petits, il faut leur apprendre à désigner un et une seule fois, et savoir qu'on peut le faire par une procédure non-numérique aussi (distribution ou partage). Par la suite, on a vu des Petits s'adapter à la demande de l'adulte (qui veut une représentation globale de la quantité) en répétant le dernier mot nombre sans vraiment prendre conscience de sa valeur...

Ceci dit, à mon avis, on ne peut vérifier la réalité du dénombrement (comme une compétence maîtrisée) qu'en GS...

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Une autre question: est-ce que vous vous attendez à la reconnaissance du chiffre 1 ou alors vous en restez à la constellation

Il me semble que, d'après le document d'accompagnement des programmes consacré aux mathématiques, l'enseignant peut, en PS, utiliser des écritures chiffrées mais ni leur écriture par les élèves ni leur connaissance ne sont des objectifs.

Je suis d'accord avec Maternellecolor sur le fond du problème : le passage (difficile pour certains PS/MS) du comptage-numérotage (où le dernier mot nombre énoncé n'a pas plus d'importance que les autres) au comptage-dénombrement (où le dernier mot-nombre est le cardinal de la collection). C'est donc effectivement au quotidien, dès que l'occasion se présente, qu'il faut entraîner le dénombrement et associer un nombre à une quantité...

Tout à fait d'accord. J'ajouterais qu'en parallèle à ce type d'apprentissage, il me semble important d'avoir des activités où, sans passer par la comptine numérique, on associe directement un nombre à une collection d'objets (petites collections bien entendues). La comptine proposée par Affable ("Ils étaient cinq dans un grand lit") correspond à ce type d'activité.

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