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Un article du figaro


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Certains parents d'élèves ont mis plus de vingt ans à réaliser que l'école primaire n'apprenait plus aux enfants à lire, à écrire et à compter correctement. Mais moins de cinq minutes pour considérer que le problème était réglé depuis le 3 janvier dernier, le jour où Gilles de Robien a publié une circulaire imposant le retour à un départ syllabique (le b.a.-ba) de l'apprentissage de la lecture. Ce qui prouve qu'ils ne manquent ni de confiance en l'école ni d'aveuglement sur ce qu'il s'y passe... car cette circulaire ne règle évidemment pas tout. Elle ne traite pas de l'écriture, ni de la grammaire, de l'orthographe ou du calcul. Et même sur la lecture, elle ne fait qu'engager la bataille du bon sens, sans réelle certitude de l'emporter. «J'ai d'abord ressenti l'annonce du ministre comme une bouffée d'oxygène, témoigne Pascal Dupré, instituteur à Gien dans le Loiret, qui pratique la méthode syllabique depuis trois ans. Les collègues de mon école l'avaient perçue, eux, comme un feu vert : ils allaient enfin pouvoir relayer mes actions dans leurs classes, sans crainte d'être mal notés ou harcelés par l'Administration. Mais c'était avant qu'on leur dise que cette circulaire n'a pas force de loi tant que les programmes de 2002 restent en vigueur ; et comme ces programmes préconisent de démarrer par de la globale... leur enthousiasme est nettement retombé. Le mien aussi, d'ailleurs.»

Agé de 47 ans, Pascal Dupré est instituteur depuis vingt et un ans, dont onze en cours préparatoire, première année après la maternelle, celle où les écoliers de 6 ans apprennent à lire. Il se souvient fort bien de sa déprime, il y a trois ans. «Désabusé, au bord de la démission», il ne nourrissait alors aucune interrogation particulière sur ses méthodes pédagogiques - conformes aux consignes officielles - mais perdait peu à peu le goût d'enseigner. Ses élèves passaient le plus clair de leur temps à s'ennuyer ou à s'agiter, sans progrès notables, au désespoir de leurs parents, mais dans l'indifférence de l'institution scolaire qui ne voyait là rien d'anormal. Depuis 1998, on sait en effet qu'après huit ans de maternelle et de primaire, 21% des écoliers sont admis au collège sans comprendre ce qu'ils lisent, et 38% sans savoir faire une opération. Pascal Dupré était donc «dans la norme», mais profondément découragé.

Curieusement, ce n'est pourtant pas cela qui l'a incité à changer de méthodes et à recouvrer par la même occasion son moral ainsi que le plaisir et la fierté d'exercer son métier. «J'ai eu un rapport d'inspection très défavorable en 2002, alors que je pensais être dans les clous, raconte-t-il. Je ne voulais pas laisser les critiques jargonneuses et humiliantes qu'on m'adressait sans réponse, mais il m'a fallu me livrer à un énorme travail de réflexion et d'argumentation pour réussir à le faire. C'est ce travail qui a commencé à m'ouvrir les yeux.»

Ensuite, tout s'est enclenché. Son contre-rapport (aussi drôle qu'incisif et insolent, alors que ce maître est d'un naturel très réservé) a fait du bruit. Plusieurs collègues - du primaire, mais aussi du secondaire - l'ont contacté pour lui faire part de leurs propres déboires. Guidés par eux, Pascal Dupré a commencé à correspondre avec les principales associations d'enseignants qui se sont constituées sur internet afin d'y dénoncer tel ou tel problème pédagogique.

«Je n'étais plus seul, isolé dans ma classe, poursuit-il. Et plus je m'informais, plus je découvrais que la dégradation n'était pas seulement générale : elle s'amplifiait. On voyait arriver de jeunes collègues avec de graves lacunes, dont l'un, par exemple, qui demandait à ses élèves de CE1 de conjuguer le verbe "avoir fini" au présent. Les parents, eux aussi, se lâchaient : certains m'ont raconté des erreurs que j'avais commises ou des échecs dont j'étais responsable sans l'avoir réalisé !»

Quand «Au secours» devient «OXOR»

Puis c'est la rencontre avec Marc Le Bris (1). Même âge, même parcours, même contestation de la façon dont ces deux instituteurs avaient «appris à apprendre» dans leurs écoles normales. Très vite, Pascal décide d'adopter dans sa classe les méthodes rodées depuis vingt ans par Marc : combiner l'apprentissage de l'écriture et de la lecture en commençant par les lettres, les syllabes et les sons, étudier toutes les opérations ainsi que les mesures et les proportions, oser des dictées (d'une seule ligne : «Le lapin est près du sapin» ou «Les pommes tombent du pommier», pour les CP de Pascal, plus longues pour les CE2-CM1-CM2 de Marc), réinventer de vraies «leçons de choses» (en expliquant aux enfants comment l'oiseau construit son nid, plutôt que d'attendre durant des heures d'ennui pour eux qu'ils le découvrent tout seuls), enseigner la grammaire et les conjugaisons, leur faire noter consignes et devoirs au lieu de les distribuer sur fiches photocopiées ; le tout sans hurler sur ceux qui rêvent ni délaisser ceux qui peinent. Rien d'extraordinaire en somme, inutile de s'inquiéter : les écoles des combattants de la syllabique ne sont pas des annexes clandestines du pensionnat de Chavagnes. Quant aux parents des élèves concernés, ils paraissent plus rassurés qu'inquiets.

«Depuis que j'emploie la méthode alphabétique, je n'ai plus aucun problème avec eux. Alors qu'avant, ils venaient sans arrêt me dire qu'ils ne comprenaient pas, ou me demander des conseils pour aider leur enfant», constate Magali Pichon, institutrice de CP dans un village au sud du Mans (Sarthe). Comme Pascal Dupré et Marc Le Bris - qui en est l'un des fondateurs avec Michel Delord (2) - Magali fait désormais partie du Slecc (Savoir lire, écrire, compter, calculer), un réseau d'écoles et d'enseignants pilotes dont l'acronyme résume le programme, agréé par la direction des enseignements scolaires. Un réseau qu'elle a intégré après avoir lu le livre de Marc (1), et pris contact avec lui.

Mère de quatre enfants, mais trop jeune pour avoir connu «l'école à l'ancienne», cette trentenaire a mis un bon moment avant de douter des mérites de la méthode globale : «Même face à une enfant de 9 ans, en CE1, qui écrit "OXOR" pour "au secours", on ne se rend pas forcément compte.» Elle était pourtant consciente des difficultés de ses élèves, mais comme son école est située dans une zone d'«extrême pauvreté» et que sa classe est bondée (trente-deux élèves, contorsionnés devant des tables minuscules et sur des chaises instables), elle croyait, ainsi qu'on le lui avait expliqué en IUFM (3), que l'essentiel de leurs problèmes était de nature sociologique ou matérielle. Peu à peu, le doute s'est toutefois insinué dans son esprit :

«J'utilisais, comme tout le monde, une méthode mixte à départ global - Lecture en fête - en démarrant la syllabique assez tôt, dès la troisième semaine d'octobre : les enfants confondaient les sons ou lisaient des mots entiers à la place des autres. Au bout de deux ans, je suis allée voir ma conseillère pédagogique, qui m'a recommandé deux autres manuels, Grain de lire et Ribambelle : c'était encore pire.»

Survient alors l'incident décisif. La propre fille de Magali, alors en CP, se retrouve à son tour «en difficulté de lecture».

«Tant mieux, en un sens, se félicite aujourd'hui sa mère. Je l'ai emmenée chez une généraliste du Mans qui s'occupait déjà de nombreux élèves pour le même type de problèmes, le Dr Wettstein-Badour (4). Depuis, je paie chaque année des droits pour photocopier la méthode de lecture qu'elle a mise au point pour "réparer" ces enfants. C'est de la syllabique pure. Sans aucune image. Un peu austère, d'accord, mais je n'en changerais pour rien au monde.»

La jeune institutrice n'y voit en effet que des avantages : «Les enfants ne confondent plus les mots, et beaucoup moins les sons. Ils ne sont plus dégoûtés des vrais livres, depuis que je les utilise uniquement pour la détente et le plaisir au lieu de les disséquer dans des séances d'ORL : "Observation réfléchie de la langue". Mais le plus utile, avec cette méthode, c'est qu'elle me permet de repérer très vite les élèves en réelle difficulté, et donc de leur appliquer très tôt une pédagogie différenciée ; alors qu'avec la globale, ils font souvent illusion jusqu'en CE2, et on intervient trop tard. Aujourd'hui, tous les enfants que j'envoie au CE1 savent lire.»

Marc, Magali, Pascal et les autres : ils ne sont encore qu'une poignée, parfois harcelés par leurs inspecteurs, longtemps sous-notés, jamais remerciés, toujours privés d'outils adaptés à la pédagogie qu'ils estiment nécessaire d'appliquer (pas de manuel pour la lecture syllabique et le calcul, pas de formation pour l'écriture : «Je ne sais même pas quelle position de la main serait la meilleure pour de jeunes enfants, ni quel type de stylo employer !» se désole Magali)... mais néanmoins heureux.

Heureux de faire classe. D'enregistrer des progrès. D'avoir le soutien des parents. Et de «ne plus être seuls». C'est surtout à cela que leur sert pour l'instant le Slecc.

«Nous nous encourageons mutuellement mais en sachant qu'un seul maître ne peut pas grand-chose, quelles que soient ses méthodes, si toutes les classes de son école ne relaient pas les mêmes en amont comme en aval de sa classe, reconnaît Guy Morel (5), l'un des deux seuls professeurs de lycée - avec Laurent Robin - à appartenir au Slecc. Le mieux étant que cela se fasse dès la maternelle, comme dans l'école de Marc.» Mais il faut bien que quelques-uns commencent. En espérant que beaucoup d'autres se grefferont bientôt sur leur noyau.

Durant les deux premières semaines qui ont suivi sa publication, la circulaire de Gilles de Robien semble avoir provoqué un frémissement en ce sens. Pascal Dupré n'était pas le seul à avoir remarqué que les collègues de son école étaient plus ouvertement sympathisants. «Mais le problème, dans l'Education nationale, c'est que les enseignants ne veulent surtout pas se brouiller avec leur hiérarchie. Pas seulement pour des questions de notes, mais parce qu'elle représente leur unique soutien en cas de problème ; surtout avec les parents.»

Autrement dit, si les enseignants ont l'impression que l'Administration ne suit pas le ministre, c'est cuit pour la syllabique. Mais dans le cas contraire, ils pourraient être nombreux à soutenir Gilles de Robien, comme le font déjà 84% des parents d'élèves. Les professeurs du secondaire mesurent en effet très bien les conséquences de la «médiocratisation» de l'école primaire : collégiens incapables de suivre, qui s'ennuient et empêchent les autres de travailler, exigences à la baisse, cours insipides, examens surnotés, violences. Et les instituteurs n'ignorent pas que l'école primaire a toujours été «massifiée» - depuis sa fondation en 1833, et plus encore après sa laïcisation en 1882 -, preuve que la baisse de ses performances ne s'explique sûrement pas - ou pas uniquement - par l'«hétérogénéité» de son public.

La Fondapol, «usine à idées» créée par Jérôme Monod, a récemment publié un édifiant Cahier du débat sur la lecture. Avec un titre qui résume fort bien ce qui permettrait de mieux l'enseigner : «Le courage du bon sens». Certains, dont le ministre actuel, l'ont déjà. Ils sont encore peu nombreux, certes. Mais c'est ainsi que naissent les révolutions.

(1) Nous avons été les premiers à consacrer, fin 2002, un sujet de couverture aux méthodes de cet instituteur breton, «résistant à la pédagogie moderne», qui fournissait chaque année les meilleurs élèves de son département tout en étant le plus mal noté de son académie. Depuis, Marc Le Bris a publié un ouvrage qui a connu un grand succès : Et vos enfants ne sauront pas lire... ni compter ! (Stock, 2004).

(2) Professeur de mathématiques et vice-président du Grip (Groupe de réflexion interdisciplinaire sur les programmes), Michel Delord est l'auteur d'une réflexion très aboutie sur les conséquences actuelles de l'enseignement du calcul et la meilleure façon de le réformer. On peut consulter ses textes et études, ainsi que sa documentation sur http ://michel.delord.free.fr/

(3) Instituts universitaires de formation des maîtres : créés en 1989 pour succéder aux écoles normales. Très contestés aujourd'hui. A lire : la Ferme aux professeurs, de François Vermorel (Editions de Paris, 2006).

(4) Voir l'article «A quelle méthode se fier ?», page 45.

(5) Auteur avec Daniel Tual-Loizeau de l'Horreur pédagogique et Petit Vocabulaire de la déroute scolaire, aux éditions Ramsay.

http://www.lefigaro.fr/magazine/20060130.MAG0021.html

Qu'en pensez-vous?

Je ne comprends ce que racontent les instits interviewés à propos de leur utilisation de la méthode globale alors que celle ci n'est pas préconisée dans les programmes de 2002! :huh:

En gros quand ils l'utilisaient c'était nul, et maintenant avec la méthode syllabique c'est génial! Mais personne ne leur a demandé d'utiliser la méthode globale, surtout que les programmes ne recommandaient ni l'une ni l'autre.

Quelqu'un pourrait m'expliquer cet article? :blush:

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Quelqu'un pourrait m'expliquer cet article? :blush:

Mon explication de texte : Tous les arguments sont bons pour un journal qui participe activement à la campagne actuelle de dénigrement de l'école et à la manipulation politicienne de ses problèmes ochestrée par un ministre de l'éducation nationale qui soit ignore tout de ce qui concerne l'apprentissage de la lecture soit a des visées bien éloignés des intérêts des élèves et de l'école ce qui, dans un cas comme dans l'autre, est plutôt inquiétant.

Voir : http://www.liberation.fr/page.php?Article=348717

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Tout n'est pas à jeter et on ne parle pas que de la métode syllabique , je trouve par exemple cette réflexion : réinventer de vraies «leçons de choses» (en expliquant aux enfants comment l'oiseau construit son nid, plutôt que d'attendre durant des heures d'ennui pour eux qu'ils le découvrent tout seuls)

très intéressante.

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:ninja::ninja::ninja:

La réflexion d'un instit me choque dans cet article quand il dit que depuis qu'il enseigne la syllabique, il n' a plus de problèmes avec les parents qui ne comprenaient pas son ancienne méthode... Cela équivaudrait à choisir ses pratiques pédagogiques en fonction des parents... donc à leur passer de la pommade en utilisant la méthode avec laquelle les parents ont appris à lire... Il est normal que les parents soient parfois dépassés par nos pratiques... à chacun son métier !! A nous de leur expliquer et pas d'éviter le dialogue en prenant une méthode qui leur convient !!

Il faudrait que ces messieurs journalistes fassent aussi un article sur les recherches en lecture de nos didacticiens... et si les parents ne comprennent toujours pas après explications de l'instit, leur conseiller des bouquins !!! A chacun son métier !! Est-ce que nous nous allons voir les médecins pour se plaindre de leurs traitements ? "je ne comprends pas pourquoi vous me donnez de la cortisone, je préfère un antibiotique..." :ninja::ninja::ninja:

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Ce qui est étonnant, c'est que l'on voudrait nous faire croire que la plupart des enseignants soutiennent la circulaire DeRobien... et que lorsque des PE sont interviewés, ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent! :devil_2:

Le problème, c'est que les parents qui lisent ça y croient car ça correspond à l'idée que se font beaucoup de la lecture ("lire c'est savoir que B-A ça fait ba" : demander à des non-pros leur définition de la lecture, je pense qu'elle est celle ci pour beaucoup).

réinventer de vraies «leçons de choses» (en expliquant aux enfants comment l'oiseau construit son nid, plutôt que d'attendre durant des heures d'ennui pour eux qu'ils le découvrent tout seuls)

J'avoue que l'explication de la façon dont un oiseau fait son nid ne me parait pas très enthousiamante, en particulier si l'on pas eu auparavant l'occasion de voir un nid, voire de le manipuler.

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Tout n'est pas à jeter et on ne parle pas que de la métode syllabique , je trouve par exemple cette réflexion : réinventer de vraies «leçons de choses» (en expliquant aux enfants comment l'oiseau construit son nid, plutôt que d'attendre durant des heures d'ennui pour eux qu'ils le découvrent tout seuls)

très intéressante.

Que l'on ait une discussion sérieuse sur le fait que mettre l'élève devant une situation-problème pour qu'il découvre lui-même certaines notions n'est peut-être pas à pratiquer en toute circonstance (même si je pense que pour certaines notions fondamentales c'est important) est une chose. Mais dire aux lecteurs que des élèves peuvent passer des heures d'ennui à essayer d'imaginer comment est construit un nid, est-ce vraiment sérieux ?

Avec mes excuses, par avance, à ceusses d'entre vous qui ont déjà laissé leurs élèves essayer pendant des heures d'imaginer comment on construit un nid ...

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Tout n'est pas à jeter et on ne parle pas que de la métode syllabique , je trouve par exemple cette réflexion : réinventer de vraies «leçons de choses» (en expliquant aux enfants comment l'oiseau construit son nid, plutôt que d'attendre durant des heures d'ennui pour eux qu'ils le découvrent tout seuls)

très intéressante.

Que l'on ait une discussion sérieuse sur le fait que mettre l'élève devant une situation-problème pour qu'il découvre lui-même certaines notions n'est peut-être pas à pratiquer en toute circonstance (même si je pense que pour certaines notions fondamentales c'est important) est une chose. Mais dire aux lecteurs que des élèves peuvent passer des heures d'ennui à essayer d'imaginer comment est construit un nid, est-ce vraiment sérieux ?

Avec mes excuses, par avance, à ceusses d'entre vous qui ont déjà laissé leurs élèves essayer pendant des heures d'imaginer comment on construit un nid ...

Excellent :P

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Tout n'est pas à jeter et on ne parle pas que de la métode syllabique , je trouve par exemple cette réflexion : réinventer de vraies «leçons de choses» (en expliquant aux enfants comment l'oiseau construit son nid, plutôt que d'attendre durant des heures d'ennui pour eux qu'ils le découvrent tout seuls)

très intéressante.

Que l'on ait une discussion sérieuse sur le fait que mettre l'élève devant une situation-problème pour qu'il découvre lui-même certaines notions n'est peut-être pas à pratiquer en toute circonstance (même si je pense que pour certaines notions fondamentales c'est important) est une chose. Mais dire aux lecteurs que des élèves peuvent passer des heures d'ennui à essayer d'imaginer comment est construit un nid, est-ce vraiment sérieux ?

Avec mes excuses, par avance, à ceusses d'entre vous qui ont déjà laissé leurs élèves essayer pendant des heures d'imaginer comment on construit un nid ...

Oui, ce n'est pas à pratiquer en toute circonstance, et c'est exactement ce que cette réflexion veut dire....

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Oui, ce n'est pas à pratiquer en toute circonstance, et c'est exactement ce que cette réflexion veut dire....

On reconnaîtra là une belle façon objective de lire Le Figaro :D:D

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Oui, ce n'est pas à pratiquer en toute circonstance, et c'est exactement ce que cette réflexion veut dire....

Le problème c'est que le Figaro ne dit pas quelque choses du genre :

Depuis un certain nombre d'années, on a peut-être un petit peu trop privilégié les situations d'apprentissage où on amène l'élève à découvrir lui-même un certain nombre de notions en le mettant face à des situations qui lui posent problème. Si cette façon de procéder semble convenir pour certaines notions, on peut se demander si elle convient en toute circonstance et à tous les élèves. Il ya donc un débat à mener sur cette question.

Non, le Figaro dit (je traduis) : comment voulez-vous que l'école fonctionne et que vos élèves n'aient pas de difficultés quand ils ont à faire à des enseignants qui plutôt que de leur expliquer (avec de belles leçons de choses comme dans le temps) comment les oiseaux construisent leurs nids préfèrent, stupides qu'ils sont, laisser les élèves s'ennuyer pendant des heures à essayer d'imaginer comment on construit un nid.

Il y a plusieurs manières de lire le même article ... ;)

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