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punition corporelle


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Salut!

Lors de mon premier stage en TPS/Ps dans une classe très turbulente, je me suis vraiment dit à plusieurs reprises que s'ils s'agissait de mes enfants, ils auraient certainement eu une fessée depuis longtemps même si je ne uis pas une adepte et je ça m'a aussi gratouillé la main! Je me suis aussi sentie destabilisée par ce sentiment et surtout par mon impuissance à gérer des gamins de cet âge! On se pose des questions sur ces facultés à enseigner dans ces moments! Je me sentais très énervée et parfois j'éprouvais une forme de rancoeur en pensant au temps que j'avais passé avec plaisir à leur préparer des trucs dont ils semblaient se fichent éperdument! Je pensais qu'il suffisait d'intéresser les léèves pour arriver à les garder au travail! Ben pas dans cette classe! La T1 que je remplaçais avait aussi beaucoup de difficultés!

Mon 2ème stage en CM2 s'est super bien passé et m'a mis du baume au coeur!!

Je pense qu'il est préférable d'en parler entre personnes qui peuvent effectivement comprendre la prression que l'on peut avoir en classe! même mon mari, lorsque je lui racontais me disait "Tu n'es peut être pas faite pour ça finalement!!" :cry:

Bon courage!

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merci à tous pour vos réponse, je me sens moins seule.

Cela dit, je suis tout à fait d'accord avec Patrick 57, n'en parler pas avec n'importe qui. J'en ai parlé avec mon atsem et je le regrette. Nous n'avons pas la même conception de la violence. Elle trouve bien moins grave de parler d'un gamin en sa présence en disant :" Oh, celui là, y'a rien à en faire. Il est vilain, c'est une horreur! et méchant!!!"

La conclusion de tout cela pour moi, ça sera de canaliser mon énergie, dans le yoga ou un sport de combat (j'hésite encore...) et d'essayer de soulever mon bureau à deux mains enn cycle 3 !!

Merci encore à tous !

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Patrick : je trouve ton attitude intelligente et courageuse : être allé voir les parents de l'enfant que tu t'étais laissé aller à frapper, de toi-même.

Merci du compliment, bien que l'attitude la plus intelligente aurait été de ne pas laisser partir la tape... J'avais encore confiance à ce moment là, et la réaction de ces parents là m'a donné raison, mais je ne sais pas si aujourd'hui j'arriverais à faire la même démarche. Après avoir été trainé dans la boue, diffamé pour rien, j'en viens à me méfier de tout, y compris de gestes anodins qui pourraient être mal interprétés. Quand un parent vient me parler de quelque chose qui est arrivé à l'école, je cherche d'abord de quoi on m'accuse, et j'ai un réflexe de défense alors qu'ils ne demandent la plupart du temps qu'une explication, un éclaircissement...

Le mieux de toute façon c'est de ne pas se laisser aller à des actes violents envers les élèves; Self control!

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Le self control... rien de mieux! c'est le maitre mot!

facile à dire ...c'est pas toujours evident :(

Faudrait faire du yoga ou de la sophrologie! je suis sûr que ca doit bien aider dans ce genre de situation

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Moi, ça m'est arrivé deux fois de donner une ou deux tapes sur les fesses l'année dernière; Au même gamin en plus! J'avais moi aussi tenté quelques trucs pour décharger ma colère, du genre aller au fond de la classe, dos aux gosses et répéter plusieurs fois quelques gros mots à voix basse (mopi qui n'en dit jamais, quel soulagement!). Mais là, je n'ai pas pu me retenir: le gamin piquait une colère, aurait écharpé un autre gosse, j'ai du le maintenir, et il s'est mis à me frapper. J'ai appelé les parents le soir même pour leurexpliquer, et heureusement, je suis tombée sur des gens intelligents qui ont bien compris qu'il m'avait poussée à bout (et qui savaient que je lui consacrais beaucoup de temps et d'énergie pour le faire progresser!)

En revanche, avec certains gamins plus durs, grossiers, vulgaires même, j'ai réussi à me retenir, car je savais que j'allais au-devant de grands ennuis si je venais à lever la main sur eux. Paradoxalement, je pense que c'est envers les gosses auxquels on s'attache le plus qu'on hésite moins à se lâcher (peut-être qu'on agit comme on agirait avec les siens? je ne sais pas, je n'ai pas d'enfants!)

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salut Helly,

voici mon point de vue en tant que maman : je crois que je prendrai assez mal que la maîtresse de mon fils m'avoue lui avoir mis une fessée, ne lui en mettant pas moi-même. Je pense que l'école n'est pas un lieu pour çà.

Je sais aussi que certains enfants, surtout les plus petits, peuvent te pousser à bout. L'an dernier je me suis aussi fait frapper par une enfant de 3 ans!! Mais il faut dire aussi que ce n'était pas une enfant qui grandissait dans un environnement très stable et qui devait déjà se prendre de sacrées fessées, voire pire, à la maison.

A cet âge-là un enfant n'est pas responsable de ses actes, c'est mon intime conviction.

Voilà mon point de vue au risque peut-être de provoquer une levée de boucliers.

Mais je suis assez d'accord pour trouver d'autres moyens, même si je ne pense pas être totalement à l'abri de dérapage.

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  • 10 mois plus tard...
salut Helly,

voici mon point de vue en tant que maman : je crois que je prendrai assez mal que la maîtresse de mon fils m'avoue lui avoir mis une fessée, ne lui en mettant pas moi-même. Je pense que l'école n'est pas un lieu pour çà.

Je sais aussi que certains enfants, surtout les plus petits, peuvent te pousser à bout. L'an dernier je me suis aussi fait frapper par une enfant de 3 ans!! Mais il faut dire aussi que ce n'était pas une enfant qui grandissait dans un environnement très stable et qui devait déjà se prendre de sacrées fessées, voire pire, à la maison.

A cet âge-là un enfant n'est pas responsable de ses actes, c'est mon intime conviction.

Voilà mon point de vue au risque peut-être de provoquer une levée de boucliers.

Mais je suis assez d'accord pour trouver d'autres moyens, même si je ne pense pas être totalement à l'abri de dérapage.

Deux choses :

1) les élèves de maternelle ne sont pas forcément les plus dificiles à gérer. ;)

2) un enfant n'est peut être pas responsable de ses actes mais un élève de CE2 qui passent son temps (en classe, dans les couloirs et dans la cour) à chercher la bagarre avec ses camarades ou à provoquer les enseignants, même s'il ne mérite pas d'être frappé (personne ne le mérite) provoquent de la part de ses interlocuteurs(enseignants et élèves) des envies de violence incontrôlables. :(

Ca ne doit amener personne à le prendre violement par le bras ou le manteau voire à l'imobiliser contre un mur mais quand on se rend compte que c'estl e seul moyen de le calmer, on se pose beaucoup de questions... en tout cas, je me sens totalement démunie face à ce type d'élèves et j'en ai marre d'avoir quotidiennement à l'empêcher de frapper d'autres élèves en le maintenant physiquement à l'écart pendant quelques minutes. Surtout que je commence à perdre espoir de le voir aller mieux quand le directeur de l'école gère la situation en le prenant dans son bureau en lui répétant d'un ton mielleux "ce n'est pas bien, X. Il ne faut pas recommencer, bonhomme." A votre avis, que fait cet élève en sortant du bureau du directeur??? :(

Et bien sûr, pour ma conseillère pédagogique, malgré le vécu difficile de mes élèves, vécu que tous les enseignants de mon école connaissent, les problèmes de violences et de dissipation de mes élèves sont entièrement ma faute. A croire que je viens à l'école uniquement pour rendre fou mes élèves... :cry:

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Deux choses :

1) les élèves de maternelle ne sont pas forcément les plus dificiles à gérer. ;)

2) un enfant n'est peut être pas responsable de ses actes mais un élève de CE2 qui passent son temps (en classe, dans les couloirs et dans la cour) à chercher la bagarre avec ses camarades ou à provoquer les enseignants, même s'il ne mérite pas d'être frappé (personne ne le mérite) provoquent de la part de ses interlocuteurs(enseignants et élèves) des envies de violence incontrôlables. :(

Ce ne sont pas forcément les plus faciles non plus. J'ai un petit qui pique des crises quasiment tous les jours (ce ne sont pas des caprices, mais de véritables "pertes de contrôle"), il frappe (adultes, enfants), renverse tout sur son passage, lance ce qui lui tombe sous la main (jeux, chaises...), crache par terre, casse tout ce qu'il peut...

A chaque fois, dans ces moments de crise, je suis obligée de le maintenir physiquement, je trouve ça très violent, mais pour l'instant, on n'a pas trouvé d'autres solutions (ni les collègues, ni la psy, ni moi) pour qu'il ne se mette pas en danger et qu'il ne blesse pas les autres. C'est usant nerveusement et en plus, après on ne se sent pas bien du tout...

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J'ai moi aussi un élève très difficile. Je suis amenée presque chaque jour à la contenir physiquement pour qu'il cesse d'agresser ses camarades. Dans ces cas là, je n'ai pas le temps de réfléchir, je l'attrappe comme je peux! Cet élève m'a déjà attrappée par le col et m'a plusieurs fois mis des coups de pied, et il est en CP! Je pense que le plus important est de savoir se calmer rapidement et de ne pas zvoir de rancune envers l'élève même s'il nous pourrit la vie tous les jours. Tout ceci n'empêche pas cet enfant de venir régulièrement me faire des câins, et dans ces cas là, je les accepte toujours avec plaisir. J'ai envie de l'aider, mais je dois penser aussi au reste de la classe et quand on a un élève aussi difficile tout le monde en pâtit.

J'ai moi aussi un élève très difficile. Je suis amenée presque chaque jour à la contenir physiquement pour qu'il cesse d'agresser ses camarades. Dans ces cas là, je n'ai pas le temps de réfléchir, je l'attrappe comme je peux! Cet élève m'a déjà attrappée par le col et m'a plusieurs fois mis des coups de pied, et il est en CP! Je pense que le plus important est de savoir se calmer rapidement et de ne pas zvoir de rancune envers l'élève même s'il nous pourrit la vie tous les jours. Tout ceci n'empêche pas cet enfant de venir régulièrement me faire des câins, et dans ces cas là, je les accepte toujours avec plaisir. J'ai envie de l'aider, mais je dois penser aussi au reste de la classe et quand on a un élève aussi difficile tout le monde en pâtit.

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