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filetca

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Voilà, tout est dans le titre,

en fait ma première séance consiste à observer des photos sur l'école d'autrefois afin que les élèves puissent juger de ce qui a changé ou non (mobilier, mixité, habillement, cantine, jeux à la récré). Pour ma deuxième séance j'aurais aimé qu'ils puissent lire un texte court relatant le quotidien d'un écolier des années 1910-1920. J'ai pas mal cherché sur le net mais je n'ai rien trouvé. J'ai ensuite pensé écrire un texte moi-même mais ça me gêne dans la mesure où il ne s'agira pas d'un document authentique. Je sais que certains auteurs ont écrit sur leurs années à l'école mais il n'est plus temps pour moi de lire Le Grand Meaulnes ou autres ;) . J'aimerais amener les enfants à réagir sur le texte puis à en produire un où ils expliquent leur propre quotidien par rapport à l'école (le lever, le trajet, la cantine, les cours...). Avez-vous quelque chose à me proposer.

D'avance un très grand merci à tous ceux qui pourront m'aider.

Filetca.

PS : Au fait, j'ai un CE1 :blush: .

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tu as les BD : Quand papa avait mon âge et Quand maman avait mon âge de Hélène Laserre et Gilles Bonataux. ce sont des livres qui traitent de la vie d'enfants, il y a quelques années ( je ne sais plus trop quand). Plusieurs thèmes y sont abordés, notamment l'école avec mobilier, fournitures, vie des écoliers, etc.

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Je vais me servir de "Quand papy avait mon âge", dans la même collection que ceux cités par Princess, puis de "Quand maman avait mon âge".

Nous allons aussi lire quelques textes. J'ai trouvé celui-ci pour l'instant :

L'hiver, il fallait apporter, non seulement son pain, mais aussi du bois pour entretenir le poêle de l'école. Chaque matin, ceux qui habitaient loin devaient partir de bonne heure. La mère gardait toujours, de la veille, une écuelle de soupe qu'elle faisait réchauffer devant les tisons ranimés. Pendant que l'enfant mangeait, elle mettait durant un petit moment dans ses sabots, pour en chasser l'humidité, quelques braises mêlées de cendres qui réchauffaient le bois sans avoir le temps de le brûler. La soupe avalée, l'enfant enfilait ses sabots et partait, emportant dans son sac de cuir qui avait deux poches, d'un côté un morceau de pain, du fromage, une pomme, des noix, des châtaignes, et de l'autre côté, une bûche ou deux, si elles étaient petites. A son arrivée, le maître commençait par faire sortir les bûches qu'il estimait de l'œil et de la main. Il avait toujours l'air de les trouver trop petites, ou bien il disait que ce n'était pas du bon bois et qu'elles brûleraient trop vite. L'hiver, le meilleur moment pour les petits écoliers d'autrefois était la récréation de midi. Ceux qui venaient de loin, restaient manger à l'école. Les enfants posaient les sabots, prenaient leurs sacs accrochés au mur, poussaient les tables tout près du poêle, et perchés dessus, les pieds appuyés au tuyau mangeaient leur « midi ». Quelquefois, il arrivait de trouver le pain gelé dans le sac, et il fallait un moment pour le faire ramollir. Les enfants faisaient griller les châtaignes, cuire les pommes mais ce qu'ils aimaient par-dessus tout, c'était le fromage qu'ils faisaient fondre à la pointe du couteau sur le tuyau du poêle : tout de suite il coulait, on mettait vite son pain dessous et il était mangé tout chaud. Les gros chaussons mouillés et plein de boue fumaient en séchant, l'odeur des châtaignes et du fromage emplissait la classe, et de temps en temps le maître passait, méfiant, son nez à la porte. « Dieu que ça sent mauvais ! Tâchez de ne pas mettre le feu à vos habits, criait-il. Et ramassez les morceaux de pain qui traînent, vous les porterez aux lapins ! ».

Le temps passé à l'école d'autrefois était un temps bien employé. Avec les instituteurs d'alors, pas moyen de paresser. Un coup de trique sur la tête ou sur les épaules vous rappelait que vous n'étiez pas là pour faire vos quatre volontés.

Jean-Claude TSAVDARIS, AUTREFOIS l'ECOLE EN PUISAYE

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Dans le film "la gloire de mon père", tu as des passages sur l'école et les écoliers.

Je l'ai fait visionner à mes élèves quand j'ai travailler sur "l'école autrefois".

Nous avons également lu quelques passages du livre.

:)

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Merci pour ces pistes...

Dans le même domaine, j'ai prévu de leur faire faire une enquête auprès de leurs grands-parents ou arrières (beaucoup les ont encore....ils font des enfants jeunes dans mon secteur !)....J'espère que ça va marcher !!

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Merci pour vos pistes. Je savais que je trouverais ici réponse à mes questions, et rapidement en plus! Si d'autres ont des idées, qu'il n'hésitent pas.

Filetca.

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Voici un témoignage que j'avais trouvé sur le net :

« On allait à l'école seuls, à pied. Il fallait marcher 2 à 3 km, hiver comme été. On n'avait pas de cartable : les garçons avaient une gibecière, les filles un sac. Tous les élèves portaient une blouse noire, filles comme garçons. Les classes duraient de 8 heures à 11 heures, et de 13 heures 30 à 16 heures. Il n'y avait pas de cantine, on amenait avec soi sa gamelle, qu'on pouvait réchauffer sur le poêle. Mais on mangeait surtout du pain et du fromage. C'était un poêle à charbon, rond. Ses tuyaux servaient à chauffer la classe. Le feu était allumé par les enfants et l'un de nous était de corvée pour aller chercher le charbon. »

.... Non, il n'y avait pas de bibliothèque. A l'époque, il y avait très peu de livres pour enfants, pas de BD, mais des illustrés comme Lisette, La semaine de Suzette, Pierrot... Il n'y avait pas non plus de pâte à modeler, pas de tubes de peinture, mais des godets à couleur. Le père Noël ne venait pas à l'école et on ne décorait pas de sapin. On était content quand on avait une orange pour Noël. J'ai vu pour la première fois des bananes en 1932, à 11 ans, en allant visiter l'Exposition coloniale de Vincennes.

Il n'y avait jamais de sport, seulement un moment de gymnastique. La maîtresse se mettait au milieu, tous les enfants autour d'elle et on chantait en faisant les gestes :

Étendons les bras en avant

Ainsi tous les muscles grandissent

Mais aussitôt redescendus

Il faut reprendre l'exercice...

De côté lorsqu'ils sont tendus

Aussi important est leur office

Aussitôt redescendus

Il faut reprendre l'exercice...

Demandons à la gymnastique

La vigueur qui nous manque encore

Un, deux, un, deux...

Et la maîtresse martelait du pied en chantant "Un, deux...", c'était son seul exercice !

Les garçons jouaient aux billes, aux osselets, les filles à la marelle, à la corde à sauter, à des jeux de balle, à chat perché, on chantait aussi. On avait école le samedi toute la journée, mais pas le jeudi. Les vacances d'été duraient du 31 juillet au 1er octobre

Témoignage d'une élève qui était en CP en 1921

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"...L'hiver, le meilleur moment pour les petits écoliers d'autrefois était la récréation de midi. Ceux qui venaient de loin, restaient manger à l'école. Les enfants posaient les sabots, prenaient leurs sacs accrochés au mur, poussaient les tables tout près du poêle, et perchés dessus, les pieds appuyés au tuyau mangeaient leur « midi ». Quelquefois, il arrivait de trouver le pain gelé dans le sac..."

Jean-Claude TSAVDARIS – Autrefois l’école en Puisaye

Ces Gens de Puisaye – Edité en 2004

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