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CAPASH 2006 ??


Anne-So

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L'enseignante a remis en cause l'autorité de la CDES en essayant de "l'orienter" ailleurs.

Pas du tout. La proposition de changement d'école du 16/09/2005, acceptée par les parents, a été faite par l'équipe éducative suivante: la secrétaire de CCPE, la psychologue scolaire, le médecin scolaire, le directeur du SEFIS, le directeur de l’école, l’institutrice, et enfin l’inspecteur de circonscription qui a validé les décisions.

Le maire a tapé au plus court, sachant qu'il aurait dvantage de chance de faire des vagues si l'enseignante est blamée que d'essayer de convaincre l'academie de donner des moyens

Pas du tout non plus. La nouvelle classe (CP"simple" de 17 élèves, au lieu d'un CP/CE1 de25) disposait en plus d'un poste d'AVS...

Il me semble que tu ne saisisses pas tous les tenants et les aboutissants de cette histoire.

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L'enseignante a remis en cause l'autorité de la CDES en essayant de "l'orienter" ailleurs.

Pas du tout. La proposition de changement d'école du 16/09/2005, acceptée par les parents, a été faite par l'équipe éducative suivante: la secrétaire de CCPE, la psychologue scolaire, le médecin scolaire, le directeur du SEFIS, le directeur de l’école, l’institutrice, et enfin l’inspecteur de circonscription qui a validé les décisions.

Le maire a tapé au plus court, sachant qu'il aurait dvantage de chance de faire des vagues si l'enseignante est blamée que d'essayer de convaincre l'academie de donner des moyens

Pas du tout non plus. La nouvelle classe (CP"simple" de 17 élèves, au lieu d'un CP/CE1 de25) disposait en plus d'un poste d'AVS...

Il me semble que tu ne saisisses pas tous les tenants et les aboutissants de cette histoire.

Bonsoir,

Fort possible, mais il n'en reste pas moins que la question essentielle reste sans réponse.

Pour l'enseignant, que peut elle craindre puisque parents, equipe educative, et secretaire ccpe ont positivé sa demarche. Sous entendrais tu que chacun se defausse derriere elle?

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L'enseignante a remis en cause l'autorité de la CDES en essayant de "l'orienter" ailleurs.

Pas du tout. La proposition de changement d'école du 16/09/2005, acceptée par les parents, a été faite par l'équipe éducative suivante: la secrétaire de CCPE, la psychologue scolaire, le médecin scolaire, le directeur du SEFIS, le directeur de l’école, l’institutrice, et enfin l’inspecteur de circonscription qui a validé les décisions.

Le maire a tapé au plus court, sachant qu'il aurait dvantage de chance de faire des vagues si l'enseignante est blamée que d'essayer de convaincre l'academie de donner des moyens

Pas du tout non plus. La nouvelle classe (CP"simple" de 17 élèves, au lieu d'un CP/CE1 de25) disposait en plus d'un poste d'AVS...

Il me semble que tu ne saisisses pas tous les tenants et les aboutissants de cette histoire.

Bonsoir,

Fort possible, mais il n'en reste pas moins que la question essentielle reste sans réponse.

Pour l'enseignant, que peut elle craindre puisque parents, equipe educative, et secretaire ccpe ont positivé sa demarche. Sous entendrais tu que chacun se defausse derriere elle?

La question essentielle trouve au contraire bien ici sa réponse: loin d'apporter un progrès à la scolarisation des enfants handicapés, la loi Montchamp est un formidable recul en arrière. Par une formidable campagne de désinformation qui présente l'école (et ses enseignants) comme vecteur d'exclusion des handicapés (alors que dès 1909, l'école publique s'est voulue intégratrice), cette loi veut s'acquérir toutes les sympathies.

Le bilan de cette affaire est sans appel: un enfant en situation de souffrance, une classe désintégrée, une enseignante sanctionnée (car le blâme a été prononcé) de façon scandaleuse...

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La question essentielle trouve au contraire bien ici sa réponse: loin d'apporter un progrès à la scolarisation des enfants handicapés, la loi Montchamp est un formidable recul en arrière. Par une formidable campagne de désinformation qui présente l'école (et ses enseignants) comme vecteur d'exclusion des handicapés (alors que dès 1909, l'école publique s'est voulue intégratrice), cette loi veut s'acquérir toutes les sympathies.

Le bilan de cette affaire est sans appel: un enfant en situation de souffrance, une classe désintégrée, une enseignante sanctionnée (car le blâme a été prononcé) de façon scandaleuse...

Bonjour,

Non cette loi est une belle avancée, un espoir de socialisation reelle, un brassage valide/handi...seulement, les moyens humains n'ont pas été donnés, on a au contraire fermé des structures, ouverts des cellules qui n'ont pas l'habitude de travailler en partenariat, ou font de la retention d'information volontaire.

Inscription ne veut pas dire scolarisation, et la scolarisation doit s'accompagner d'un projet d'accueil personnalisé. Le flou est reel et selon les academies, l'interpretation reste tres libre!

Toutefois, les enfants handis n'ont pas envahi les ecoles contrairement à ce qui avait été avancé, et je ne suis pas sur que se soit le desir des parents. Si en petite section la socialisation en milieu ordinaire aide, ouvre à l'epanouissement par mimetisme, pour l'apres, le corps enseignant n'est pas assez soutenu pour offrir patience, capacités de s'etirer entre les differences... moduler la pedagogie des cours... et faire peser sur les enfants une pression basée sur l'age est souvent contradictoire avec le handicap. On apprend, mais à son rythme.

Pour l'instit qui a été blamée, soit elle a negativé cette enfant dans sa classe, ou soit l'equipe qui l'a suivie s'est defaussée sur elle. Je ne comprends même pas que personne ne soit venu l'aider dans sa classe a essayer de l'aider dans sa demarche educative ( inspecteur, medecin scolaire...)

Casser de l'enseignant est stérile, et n'ouvre aucune voie de tolerance et de travail en équipe. C'est fermer des portes pour les suivants, rendre la socialisation difficile. Mais les académies sont intouchables, irresponsables de fait?

La question qui reste en suspend, c'est comment l'instit aurait du agir? mais en a t-il été question?

Ce cas de figure va se reitérer dans les bourgs eloignés de tout.. Comment articuler inscription/scolarisation/projet personnel d'accueil ?

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Je suis désolée d'avoir été aussi longue à répondre...

Mais bon, voilà un petit résumé de ce qui nous été dit à la réunion où l'inspecteur d'académie était présent.

Les Clis ne semblent pas être amenées à disparaitre, par contre, elles vont accueillir des enfants plus déficient qu'actuellment. Nos élèves actuels qui sont des futurs "SEGPA" donc avec quand même un certain niveau scolaire devront rester dans les classes ordinaires...!

On nous a dit que la société actuelle avait cette forte demande d'intégrer ces enfants le plus possible dans le circuit ordinaire. Nous avons oulevé la question de leur bien-être (ils sont en souffrance dans les classes ordinaires lorsqu'ils sont en échec), mais bon... aucune réponse claire !

En fait, on accueillera des enfants qui pour le moment étaient dirigés vers des IME et IMP.

Notre Ia nous a aussi fait comprendre, en lisant entre les lignes, qu'il y a trop de demandes d'avs. Le but étant de rendre l'enfant autonome, si il y a quelmqu'un près de lui, on l'en empêche... !!!

Bref, ça promet !

Le fondement de tout cela me semble intéressant, mais je ne suis pas sûre qu'on nous donnera les moyens d'y arriver.

Voilà...

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Merci...

Quand j'ai posé la question à ma CPC AIS, elle m'a dit aussi que les CLIS n'allaient pas non plus disparaitre mais que l'interprétation de la Loi variait selon les academies.. voire les départements..

elles vont accueillir des enfants plus déficient qu'actuellment. Nos élèves actuels qui sont des futurs "SEGPA" donc avec quand même un certain niveau scolaire devront rester dans les classes ordinaires...!

Tout depend des CLIS... l'année dernière j'avais un seul élèves de niveau à peu près CE2, et cette année en UPI, j'ai aussi un seul élève qui va intégrer une SEGPA l'année prochaine...

Merci pour ta réponse...

J'ai toujours pas la réponse pour le CAPA-SH.. on verra bien!!

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Ben oui si les élèves de clis vont en segpa...eh bien c'est que ces clis sont des perfs..........et devraient donc être fermées depuis longtemps!!!

Toute l'ambiguité est toujours là! Les segpa sont de l'ordre de l'adaptation donc devrait normalement recevoir des élèves de classes ordinaires en, echec! Mais il ne faut pas oublier non plus que certaines clis ont des élèves handicapés qui sont orientés en segpa, mais parce qu'il n'y a pas d'UPI!!!!!!!!!!!!!!!! Quel mic mac!!!!

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Ben oui si les élèves de clis vont en segpa...eh bien c'est que ces clis sont des perfs..........et devraient donc être fermées depuis longtemps!!!

Toute l'ambiguité est toujours là! Les segpa sont de l'ordre de l'adaptation donc devrait normalement recevoir des élèves de classes ordinaires en, echec! Mais il ne faut pas oublier non plus que certaines clis ont des élèves handicapés qui sont orientés en segpa, mais parce qu'il n'y a pas d'UPI!!!!!!!!!!!!!!!! Quel mic mac!!!!

Pourquoi des élèves handicapés n'iraient pas en SEGPA, s'il peuvent y suivre comme les autres ? (qu'ils soient allés en CLIS ou en établissement spé avant le collège d'ailleurs) L'UPI, c'est autre chose. Dans mon secteur, il y a une UPI et une SEGPA dans le même collège, certains enfants handicapés vont en SEGPA, c'est leur projet scolaire qui les y conduit. Mon Ia le comprend difficilement, mais les jeunes y trouvent leur compte. Le tout est de ne pas envoyer les élèves de SEGPA en UPI...

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En fait, on accueillera des enfants qui pour le moment étaient dirigés vers des IME et IMP.

Les enfants orientés vers des IME et IMPro sont souvent en internat. L'internat peut-être une prescription de la CDES /CDA, il a souvent "des vertues" thérapeutiques.

Les institutions médico sociale sont-elles décriées comme c'était le cas il y a encore quelques décénies ?

Y travaillant, je ne me rend plus compte. Je sais que les parents avec lesquels je travaille, reconnaissent la nécessité et les bienfaits de cet internat qu'ils redoutaient naturellement un peu au départ.

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Pourquoi des élèves handicapés n'iraient pas en SEGPA, s'il peuvent y suivre comme les autres ? (qu'ils soient allés en CLIS ou en établissement spé avant le collège d'ailleurs) L'UPI, c'est autre chose. Dans mon secteur, il y a une UPI et une SEGPA dans le même collège, certains enfants handicapés vont en SEGPA, c'est leur projet scolaire qui les y conduit. Mon Ia le comprend difficilement, mais les jeunes y trouvent leur compte. Le tout est de ne pas envoyer les élèves de SEGPA en UPI...

Les élèves venant de CLIS ou d'UPI (donc handicapés) peuvent très bien intégrer une SEGPA ensuite si c'est un projet et que les equipes éducatives (et la commission) estiment cela possible..... et pas par défaut de structures dans les cas qu'évoquait Fran...

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Merci Anne so!!!

Effectivement au cas par cas un elève handicapé peut aller en segpa..Ce que je deplore ce sont les élèves de clis qui vont tous en segpa. Ca signifie souvent que soit ils n'auraient pas du etre en clis ( ce sont les fameux ex perfs) soit qu'il n'y pas d'UPi dans le coin. Evidemment j'exclu de ce shéma les élèves qui devraient partir dans des établissements spécialisés..

Fran:))

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En fait, on accueillera des enfants qui pour le moment étaient dirigés vers des IME et IMP.

Les enfants orientés vers des IME et IMPro sont souvent en internat. L'internat peut-être une prescription de la CDES /CDA, il a souvent "des vertues" thérapeutiques.

Les institutions médico sociale sont-elles décriées comme c'était le cas il y a encore quelques décénies ?

Y travaillant, je ne me rend plus compte. Je sais que les parents avec lesquels je travaille, reconnaissent la nécessité et les bienfaits de cet internat qu'ils redoutaient naturellement un peu au départ.

Bonsoir,

C'est normal que les parents craignent l'internat, car souvent on minimise leur "perte" des cles educatives. Or si on prepare bien ce moment, tout le monde est gagnant, l'enfant gagne en autonomie, les parents se rendent comptent qu'ils ne perdent pas tout, et gerent leur temps autrement ( penser à soi :) )

Et oui, les services medico-sociaux sont souvent décriés faute de savoir expliquer je pense les étapes. Elles sont davantage vécues comme une depossession et non un investissement. Par experience, je sais que moins on minimise l'etape de la separation, plus les parents font confiance, ils entendent leurs propres questions, et arrivent à cheminer sans douleur. A l'inverse, plus on minimise l'etape, plus la douleur est grande, et la separation vécu comme un arrachement, un déni et du coup personne n'est grandi.

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