maridenadia Posté(e) 3 mai 2006 Posté(e) 3 mai 2006 C'est vrais que le travail du poète n'est pas développé, mais bon sur une heure de diffusion il faut condenser et son travail n'est pas critiqué. On montre un exercice normal dirigé par le poète où on indique tout ce qu'on aime sur une personne et ensuite tout ce que l'on aime pas, le journaliste a utilisé ce biais pour préciser que la classe en avait profité pour indiquer son ressentiment vis à vis de Lola à cause de l'atitude générale de la maitresse et non du poète.
dhaiphi Posté(e) 3 mai 2006 Posté(e) 3 mai 2006 Plus je lis au sujet de cette émission et plus je suis circonspect quant aux intentions réelles de C.Nick. Un montage différent des mêmes images aurait pu donner un résultat très différent, voire à l'opposé de ce qui nous a été présenté comme la "réalité" ("Ceci n'est pas une pipe" disait Magritte).
papyrus Posté(e) 3 mai 2006 Posté(e) 3 mai 2006 Je n'ai pas non plus une grande expérience mais je pense que la pédagogie que je mettrais en place dans ma classe, quand j'en aurai une car pour l'instant je suis remplacente, ne dépendra que d'un seul paramètre: le nombre d'élève dans ma classe. Avec un petit effectif (22 élèves au plus), evidemment je tenterai de me rapprocher de celle du "gentil" PE Dans le cas contraire, la seule solution efficace, d'après mon expérience, est la pédagogie "à la dure", sinon on ne peut pas avancer. Je suis beaucoup plus sévère quand j'ai des classes chargées et je fais moins d'activités difficiles à gérer (peinture, travaux manuelles, etc...) parceque justement elles deviennent vite ingérables. Alors je sais, c'est dur et injuste pour ces élèves mais je ne suis pas responsable de cette situation et il est hors de question que je me bousille la santé à faire la police toute la journée, à gérer des activités de groupe etc... pour pallier les manques et les radineries de l'éducation nationale. Voilà, la "méchante" a 29 élèves, elle leur rappelle et leur explique les raisons de sa sévérité , je suis de tout coeur avec elle car pour l'insant je n'ai pas trouvé de solution plus efficace.
Mel(yMélo) Posté(e) 3 mai 2006 Posté(e) 3 mai 2006 Qu'est ce que tu veux savoir Mel ? heu.. le programme de géo, celui d'histoire et de SVT. ... ce que je veux savoir sur quoi.?
ernestine Posté(e) 3 mai 2006 Posté(e) 3 mai 2006 Qu'est ce que tu veux savoir Mel ? heu.. le programme de géo, celui d'histoire et de SVT. ... ce que je veux savoir sur quoi.? :P Allez courage Mel
Anwamanë Posté(e) 3 mai 2006 Posté(e) 3 mai 2006 Ecole(s) en France Vraiment interessant ! Je n'ai malheureusement pas vu les deux premiers épisodes...mais je vais essayer de voir le 3ème.
Mel(yMélo) Posté(e) 3 mai 2006 Posté(e) 3 mai 2006 bin comment ça s'est géré, si les adultes (le poète et/ou la maîtresse) sont intervenus pour contrebalancer l'hostilité manifeste des autres élèves.
pseudo-06-08-06 Posté(e) 3 mai 2006 Posté(e) 3 mai 2006 Avec un petit effectif (22 élèves au plus), evidemment je tenterai de me rapprocher de celle du "gentil" PE Dans le cas contraire, la seule solution efficace, d'après mon expérience, est la pédagogie "à la dure", sinon on ne peut pas avancer. Je suis beaucoup plus sévère quand j'ai des classes chargées et je fais moins d'activités difficiles à gérer (peinture, travaux manuelles, etc...) parceque justement elles deviennent vite ingérables. Alors je sais, c'est dur et injuste pour ces élèves mais je ne suis pas responsable de cette situation et il est hors de question que je me bousille la santé à faire la police toute la journée, à gérer des activités de groupe etc... pour pallier les manques et les radineries de l'éducation nationale. Voilà, la "méchante" a 29 élèves, elle leur rappelle et leur explique les raisons de sa sévérité , je suis de tout coeur avec elle car pour l'insant je n'ai pas trouvé de solution plus efficace. L'effectif de trente fait peur mais il y a des classes à petits effectifs très difficiles: on peut se laisser facilement déborder par un petit nombre d'élèves parce qu'on pense que ce sera plus facile. Mais trente élèves c'est aussi très porteur, très énergisant. C'est sûr qu'au départ les règles doivent être bien poséees, mais en petit nombre aussi. Celà n'empêche pas le travail individuel, le tutorat, l'entraide, les activités manuelles, la peinture...c'est juste une question d'organisation matérielle. Il n'est pas question de "gentil" contre "méchant", il est question de donner un cadre sécurisant pour permettre d'apprendre et de grandir. Ce qui peut te freiner, c'est plus un profil de classe avec des élèves difficiles. Et là, les techniques Freinet justement peuvent t'aider, mais la pédagogie traditionnelle aussi. Vois où tu te sens le mieux. Ce qui est important, à mon sens c'est le regard qui est porté sur l'enfant. Dans tout ce que je viens de lire on oppose deux types de pédagogie: Or, pour ce que je retire de mon expérience de la vie, les enfants apprennent et évoluent "malgré" ou "grâce à" tous les types de pédagogie! Par contre ils peuvent être bousillés par une réflexion malencontreuse. Le nombre d'élèves peut poser des problèmes pour l'organisation de l'espace. Enfin les techniques Freinet s'apprennent et ne s'improvisent pas. Sors toi de le tête cette opposition "gentille-méchante" pense plutôt en termes d'efficacité et d'objectifs à atteindre, non seulement scolaires mais aussi d'épanouissement... je t"assure qu'à trente c'est possible. Au stade où tu es, il te suffit, je pense d'éviter les réflexions qui tuent. Les enfants sont très indulgents et s'ils apprennent et réussissent ils ne garderont pas un mauvais souvenir de ton passage, au contraire!
Yzaza Posté(e) 5 mai 2006 Posté(e) 5 mai 2006 J'ai lu quelque part que dans cette école de la Paillade (banlieue ghetto de Montpellier), toutes les classes ont plusieurs niveaux, c'est un choix de l'équipe pédagogique (qui doit être géniale :P ) car "faire du Freinet" tout seul dans une école en subissant les critiques voire le mépris des autres instits ne doit pas être facile...J'avoue que des instits comme Véronique, je n'ai vu presque que ça pendant mon année de liste complémentaire...ça fait peur. je dirais que c'est la méthode "rapport de force" pour avoir la contrôle de la classe (avec des élèves qui vont à l'école sans grande envie, voire la peur au ventre). Les vieilles méthodes d'humiliation et de chantage marchent, pourquoi se prendre la tête ! Sinon le forum de France 2 sur cette emission est pas mal aussi Plus précisément, l'équipe a opté pour des classes de cycle
Mel(yMélo) Posté(e) 5 mai 2006 Posté(e) 5 mai 2006 je me posais une quesiton, à propos de Sofiène, dans la classe de Sylvain, qui est ceinture doré (donc qui perd la parole en conseil de classe, ce genre de truc). Le maître a l'air de parier sur l'envie qu'il aura de faire à nouveau partie du groupe à aprt entière. Les autres enfants ne le réintègrent pas à cause de son comportement, le mâitre le pousse à travailler. OK. Ca a l'air de marcher, il semble faire des effots, et finalement les enfants lui donnetn la ceinture blanche (quelques droits mais pas de réponsabilités). Mais que se passe-t-i lsi on a affaire à un élève qui se bloque complètement, n'a plus envie de retourner dans le groupe, juger que participer au conseil et compagnie ça lui est égal, que là ne sont pas ses enjeux? Comment le "socialiser' à nouveau, comment faire qu'il veuille ne plus être exclu d'un groupe dans lequel il est obligé (obligation scolaire) d'être ?
ernestine Posté(e) 6 mai 2006 Posté(e) 6 mai 2006 je me posais une quesiton, à propos de Sofiène, dans la classe de Sylvain, qui est ceinture doré (donc qui perd la parole en conseil de classe, ce genre de truc). Le maître a l'air de parier sur l'envie qu'il aura de faire à nouveau partie du groupe à aprt entière. Les autres enfants ne le réintègrent pas à cause de son comportement, le mâitre le pousse à travailler. OK. Ca a l'air de marcher, il semble faire des effots, et finalement les enfants lui donnetn la ceinture blanche (quelques droits mais pas de réponsabilités). Mais que se passe-t-i lsi on a affaire à un élève qui se bloque complètement, n'a plus envie de retourner dans le groupe, juger que participer au conseil et compagnie ça lui est égal, que là ne sont pas ses enjeux? Comment le "socialiser' à nouveau, comment faire qu'il veuille ne plus être exclu d'un groupe dans lequel il est obligé (obligation scolaire) d'être ? Je me suis posé la même question Mel parce que s'il se sent rejeté par l'école et qu'il intègre aussi bien que ça les codes de la rue...ça ne me semble pas un bon calcul... Je dirais qu'ici ce qui peut l'empêcher de dériver c'est que le rejet n'est pas définitif et n'est pas basé sur sa personnalité mais sur un certains nombres de comportements qui sont clairement recensés et énoncés. Parallèlement aux reproches, l'enseignant doit continuer à le motiver et à lui dire des choses valorisantes, du type c'est dommage que tu ne puisses plus participer au conseil, ton avis est intéressant ou que sais je encore... Enfin si l'élève fait certains efforts, ces efforts sont récompensés, là il récupère la ceinture blanche par exemple.
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