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Pourquoi cet ostracisme envers les centres aérés où l'on apprend aussi des tas d'horreurs ? :P

Trêve de plaisanterie, l'école affligée d'une équipe molle ou dépassée est en effet le lieu idéal pour appliquer des principes de loi de la jungle.

Je constate que nos collégiens d'EREA apprennent beaucoup de comportements regrettables dans la rue et/ou à la maison, et que l'enseignement spécialisé leur apporte beaucoup.

Au contraire, chez nos voisins du collège ordinaire, la "survie" est bien plus difficile car les moyens en personnel sont moins importants, et les personnels sont moins bien formés.

Donc tout dépend du milieu d'origine de l'élève et du travail de l'équipe.

Mais dans une école où la violence est larvée et omniprésente, les élèves vont se faire une bien piètre image de la force de la loi, et ça augure mal pour la suite.

  • 3 semaines plus tard...
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  • André Jorge

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Il est bien vrai que l'enseignant n'est ni policier, ni parent, ni psychologue, éducateur, etc. Je reconnais que nous n'avons pas toutes les compétences requises pour jouer avec efficacité ces rôles.

Il faudrait un travail d'équipe pour régler ces problèmes, mais il faut reconnaître que cela ne se fait que rarement et essentiellement pour les cas très lourds (élèves dangereux, handicapés,...).

L'équipe, c'est qui ? Les collègues ? Le psychologue déjà débordé par les centaines d'élèves à problèmes ? Le maître spécialisé ? Je ne pense pas qu'ils auront le temps de se réunir pour des problèmes qu'ils considèrent comme mineurs parce qu'ils ne relèvent pas d'un enseignement spécialisé ou n'ont pas caractère de dangerosité :

- l'élève X bouscule (disons au moins une fois par mois) les filles qui le contredisent.

- l'élève Y est insolent avec sa maîtresse (au moins tous les 15 jours),

- l'élève Z vole la calculatrice de sa mâitresse, puis 15 jours après, il lui vole son sablier, etc.

- B, C, D et E passent leur temps à bavarder, à désobéir à l'enseignante et n'ont rien à faire des punitions ou des leçons de morale qu'on leur donne.

On va donc faire la morale, envoyer chez le directeur, convoquer les parents, et ça sera réglé pour un moment. Mais l'élève aura-t-il compris, ou alors est-ce que pendant cette période de calme, il ne fera que ronger son frein en attendant de recommencer ?

Quelles solutions l'enseignant (ou l'équipe) va-t-il donc choisir puisque l'école n'a ni les moyens ni les compétences pour les trouver et les appliquer ?

Je pense que ces problèmes dits "mineurs" traînent en longueur, qu'ils ne sont jamais réglés, que certains élèves pratiquent régulièrement le manque de respect, la désobéissance, le vol... et comme l'école est incapable de régler leur problème et n'a peut-être pas les compétences pour cela, elle devient le lieu où ils peuvent pratiquer sans être réellement inquiétés. Ils quittent ensuite l'école sans savoir ce que c'est que le respect, au mieux en ayant appris à craindre les conséquences pour eux, au pire en se disant qu'ils peuvent voler ou tricher impunément.

Je me trompe certainement et peut-être que tout ceci est normal, fait partie de la vie, de l'apprentissage, de la construction de la personnalité (pour les enfants) et que ces problèmes "mineurs" seront régles plus tard et n'auront pas de conséquences. Et dans ce cas, il faudrait au moins une formation pour les enseignants afin qu'ils sachent comment faire face à ce genre de petits souçis et comment les régler ou apporter leur aide.

Mais je me pose la question depuis déjà un petit moment, et quand, lors de la kermesse, je vois revenir certains anciens élèves et que je les vois essayer de tricher ou voler quelque chose (même les nouveaux collègues les repèrent tout de suite), je me pose des questions.

C'est vrai que l'enseignant n'est ni un policier, ni un psychologue, mais c'est un adulte responsable entouré d'enfants qui ne le sont pas encore...

C'est donc bien à lui qu'incombe dans l'école de faire respecter les valeurs nécessaires à la vie en collectivité, soit en convocant les parents (ce que fait régulièrement nadia) soit aussi et surtout en montrant que par son comportement l'élève s'exclue lui même de cette vie collective : ne participe plus à certaine activité par manquement à une règle collective admise par tous.

L'enseignant n'est pas seul, il a les autres enfants qui assurent la cohésion du groupe et ces derniers sont bien là pour que la classe fonctionne.

Ensuite , pour les cas lourds , il y a toujours le signalement qui est possible.

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