Rélinette Posté(e) 12 septembre 2006 Posté(e) 12 septembre 2006 Bonjour tout le monde, Ma fille est entrée en petite section de maternelle lundi dernier. Ca faisait des mois qu'on parlait de l'école, qu'elle avait hâte d'y être etc. Bref... Première matinée, nickel, pas un pleur, 2 minutes après être entrée dans la classe, elle ne s'occupait même plus de nous, donc on est repartis tranquillous, le coeur léger que tout se soit aussi bien passé. Mardi matin, pareil, tout va bien. Mercredi, pas d'école. Jeudi matin, ma louloute se réveille de mauvaise humeur, un moustique lui a fait des boutons énooormes, dont un à la cheville qui la fait boitiller, et je veux bien la comprendre parce que franchement, ça devait être un MGM (moustique génétiquement modifié :P ) pour faire d'aussi gros boutons !! Bref... arrivée à l'école dans les pleurs. Je mets ça sur le compte de la mauvaise humeur engendrée par la douleur de ce vilain bouton de moustique placé au mauvais endroit. Jeudi soir, un gros rhume s'est mis en place dans la journée, ma poupoune a le nez qui coule, mal à la tête, fatiguée, des petits yeux... la nuit, elle a mal dormi à cause de son nez plein... vendredi matin, forcément, on est ronchon et on arrive à l'école de nouveau dans les pleurs. Mais bon, je me dis que ces deux matins ont été "arrosés" à cause de la douleur le premier matin et du méchant rhume le deuxième. Le week end passe, lundi on arrive à l'école dans les pleurs, et ce matin rebelotte... Je précise tout de même que Julia, le matin en se levant, est ravie de dire qu'elle va à l'école ; dans la voiture pour y aller, elle est toute contente, et si jamais je suis obligée de passer devant l'école pour aller me garer plus loin, elle a presque peur qu'on n'y aille pas "pourquoi tu ne t'arrêtes pas ???" ... quand la grille de l'école est encore fermée quand on y arrive, elle trépigne et me dit "mais ! Je veux aller à l'école moi !!", et quand la grille est déjà ouverte, elle saute de joie en disant "ouais !! C'est déjà ouvert !!"... c'est ensuite que les choses se gâtent, au moment d'entrer en classe. Pourtant, la maîtresse m'a l'air très douce, très gentille et elle a l'air de bien savoir s'y prendre, et Julia elle-même me dit que la maîtresse est gentille, et elle me dit même que la maîtresse est jolie, ce qui, à mon sens, prouve bien qu'elle n'a pas de souci particulier avec sa maîtresse... Je commence à être un peu désespérée : moi qui étais persuadée que tout se passerait comme sur des roulettes pour ma louloute qui, il faut le dire, est bien dégourdie, parle déjà très bien et tout et tout... j'en ai parlé avec elle hier soir, j'ai essayé de savoir ce qui ne va pas le matin, mais pas de réponse précise. Elle m'a même dit qu'elle aime l'école, elle m'a dit "aaaaaaah oui ! Ca me plaît !" ... Ce midi, en allant la chercher à l'école, j'ai discuté 2 minutes avec la maîtresse, pour savoir tout de même si ça se passe bien dans la matinée, une fois que je suis partie ; elle m'a expliqué que ma Julia qui, il faut l'avouer, a du caractère, a du mal à se plier aux règles de la vie en collectivité... que quand elle joue, elle ne veut pas aller s'asseoir avec les autres, etc. Elle m'a dit que c'est "tout un ensemble de règles auxquelles il faut qu'elle se plie, et qui feront que bientôt l'école ne sera pour elle pas l'endroit idyllique"... Elle me dit que c'est une petite fille qui a du répondant et ne se laisse pas faire, mais qui participe bien en classe quand même... C'est là que je commence à me remettre en question : jusqu'où appliquer la parentalité sans violence ? Pour ma part, j'ai instauré avec ma fille un dialogue permanent depuis sa naissance, nous ne l'avons jamais frappée, ni fessée, ni tape sur les mains ; nous préférons parler, discuter, expliquer les interdictions, etc. Quand elle se rebelle, car c'est vrai qu'elle le fait régulièrement, on la prend calmement à part, on lui explique pourquoi on ne veut pas qu'elle fasse ci ou ça, on reste hyper calme parce que le calme est contagieux, etc. Quand on veut la "contraindre" à faire quelque chose, on ne le fait jamais par la force : si elle n'est pas d'accord, on lui explique clairement les choses, pourquoi on veut qu'elle fasse ci ou ça, on lui dit qu'elle n'a pas le choix, etc. C'est à dire qu'elle a tout un ensemble de règles à respecter, elle a des points de repère : ce n'est ni une enfant gâtée à qui l'on passe tout sans jamais rien dire, ni une enfant tenue avec une main de fer, c'est juste le milieu entre les deux : elle a des règles à respecter, mais nous les faisons respecter sans crier ni taper... Mais aujourd'hui qu'elle se retrouve en collectivité, la donne change: il est évident que la maîtresse ne peut pas prendre chaque enfant individuellement pour lui expliquer tout en long en large et en travers, sinon elle ne fait plus rien d'autre... Mais ma Julia qui a l'habitude qu'on lui explique tout doit se trouver déboussolée qu'on lui impose des choses qu'elle ne veut pas faire sans lui expliquer... Moi qui pensais lui rendre service en lui expliquant tout, je me rends compte aujourd'hui que le contexte est différent pour elle aujourd'hui et qu'il va falloir qu'elle s'adapte à tout ça... Fidèle à moi-même, je lui ai donc expliqué tout ça : qu'à la maison, on lui explique tout, mais qu'à l'école, la maîtresse ne peut pas se permettre de tout expliquer comme nous, qu'il faut qu'elle écoute ce que dit la maîtresse et qu'elle fasse ce que la maîtresse lui demande de faire, etc. Mais je ne suis pas sûre que ça suffise... Je voudrais tellement que l'école soit justement un lieu idyllique pour Julia, un lieu où elle aille avec plaisir... je suis tellement déçue de me dire qu'elle se sent peut-être mal à l'école... elle qui s'intéresse à tellement de choses, je suis vraiment triste de penser qu'elle ne se sent pas au top parce qu'il y a des règles de vie en collectivité qu'elle n'arrive pas à respecter... Pour les parents dans le même cas que moi, pouvez-vous me rassurer, me dire qu'ils finissent par se mettre au pas comme les autres et qu'ils sont heureux d'aller à l'école ? Surtout que pour l'instant je suis à la maison, donc je l'ai avec moi tous les aprèms, mais dans moins d'une semaine, elle va sûrement devoir rester à l'école toute la journée, à la cantine, donc, etc. Comment puis-je l'aider à se sentir à l'aise dans ses baskets sans lui parler méchamment, sans la taper, mais en lui faisant bien comprendre qu'il faut qu'elle fasse ce que sa maîtresse lui demande de faire ?? Ouf, c'était long, mais j'avais besoin d'en parler... Par avance, merci pour votre aide et votre attention !
Carmel Posté(e) 12 septembre 2006 Posté(e) 12 septembre 2006 Rélinette....le titre de ton post m'a interpellé...puis j'ai lu...et en arrivant au bout je suis perplexe Je pense que tu peux mettre en place des tas de choses avant d'en arriver à : lui parler méchamment, sans la taper, mais en lui faisant bien comprendre qu'il faut qu'elle fasse ce que sa maîtresse lui demande de faire ?? Laisse le temps à Julia de se poser, parle avec elle encore et toujours, elle semble dégourdie et comprendra vite jusqu'où elle peut aller...je pense qu'elle teste un peu tout le monde, surtout qu'elle exprime une angoisse...celle de la séparation, celle de la vie en collectivité... Mais la violence non, sous aucun pretexte ! Bon courage....
Héloïse44 Posté(e) 12 septembre 2006 Posté(e) 12 septembre 2006 Mon fils a connu les mmes pbl d'adaptation aux règles de vie de l'école, parce que c'est un rebelle. Bien qu'il ait eu, et a toujours aujourd'hui, la mme éducation que vous donnez à votre petite... Je pense que c'est une question de caractère, et que ce genre d'enfants met plus de temps que d'autres à se plier aux règles. Mon fils a eu un comportement opposant pdt lgtps, jusqu'à ce qu'il , non pas comprenne (car ça ils le comprennent très bien!), mais admettent qu'ils n'ont pas le choix et qu'ils doivent suivre ces règles communes à tous. Aujourd'hui, il en a pris son parti et sait jusqu'où il peut "aller trop loin"... Bref, si ce n'est pas un élève modèle, c'est quand mme un élève agréable qui n'a plus de souci avec l'Institution. Alors, je pense que votre fille suivra son chemin et arrivera à se plier aux règles, puisque elle est intelligente et surtt si maman et Papa continuent à bien lui expliquer les choses comme vous le faites... Bien sûr, ça fait du souci, mais nos enfants sortent du lot, et pas en mal! Alors, faisons de notre mieux pour les accompagner et laissons-les grandir, tout simplement. Bon courage et bonne continuation à elle!
Rélinette Posté(e) 12 septembre 2006 Auteur Posté(e) 12 septembre 2006 Rélinette....le titre de ton post m'a interpellé...puis j'ai lu...et en arrivant au bout je suis perplexe Je pense que tu peux mettre en place des tas de choses avant d'en arriver à : lui parler méchamment, sans la taper, mais en lui faisant bien comprendre qu'il faut qu'elle fasse ce que sa maîtresse lui demande de faire ?? Laisse le temps à Julia de se poser, parle avec elle encore et toujours, elle semble dégourdie et comprendra vite jusqu'où elle peut aller...je pense qu'elle teste un peu tout le monde, surtout qu'elle exprime une angoisse...celle de la séparation, celle de la vie en collectivité... Mais la violence non, sous aucun pretexte ! Bon courage.... Bonjour Carmel, Merci pour ta réponse. Je tiens juste à replacer les choses dans leur contexte : lorsque je disais "Comment puis-je l'aider à se sentir à l'aise dans ses baskets sans lui parler méchamment, sans la taper, mais en lui faisant bien comprendre qu'il faut qu'elle fasse ce que sa maîtresse lui demande de faire ??" , je suppose que je me suis mal exprimée : en postant sur un forum, on ne sait jamais trop à quel type de réponses on s'expose, et je ne voulais pas risquer de me retrouver avec des réponses de type "donne lui une bonne fessée" ou "crie-lui dessus" : c'est pour ça qu'en demandant des solutions, j'ai précisé que je voulais l'aider SANS violence. Je ne voulais surtout pas insinuer que je pensais que la seule solution qui me restait était la violence, bien loin de moi cette idée là ! Tu as raison, Julia est sûrement dans une phase de test envers la maîtresse, pour savoir ce qu'elle peut se permettre. Quant à l'angoisse de la séparation, je fais tout pour que ça se passe en douceur le matin, je lui dis encore et encore que je l'aime, que je pense bien à elle quand elle est à l'école parce que je sais qu'elle doit être en train de faire plein de trucs supers, qu'elle va passer sa matinée avec ses copains et ses copines, qu'on se retrouve à midi, qu'elle aura plein de choses à me raconter, etc. Ce qui est étrange, c'est que jusque là, elle était chez la nounou et y passait la journée entière, et nous n'avons jamais eu aucun souci... mais là les circonstances sont différentes, elle doit être un peu déboussolée et a besoin de prendre ses points de repère. Il faut que je me remette en question, en fait ce ne sont pas mes principes d'éducation que je dois remettre en question, mais ma réaction un peu trop rapide ; il faut que je lui laisse le temps de s'adapter tranquillement...
Rélinette Posté(e) 12 septembre 2006 Auteur Posté(e) 12 septembre 2006 Mon fils a connu les mmes pbl d'adaptation aux règles de vie de l'école, parce que c'est un rebelle. Bien qu'il ait eu, et a toujours aujourd'hui, la mme éducation que vous donnez à votre petite...Je pense que c'est une question de caractère, et que ce genre d'enfants met plus de temps que d'autres à se plier aux règles. Mon fils a eu un comportement opposant pdt lgtps, jusqu'à ce qu'il , non pas comprenne (car ça ils le comprennent très bien!), mais admettent qu'ils n'ont pas le choix et qu'ils doivent suivre ces règles communes à tous. Aujourd'hui, il en a pris son parti et sait jusqu'où il peut "aller trop loin"... Bref, si ce n'est pas un élève modèle, c'est quand mme un élève agréable qui n'a plus de souci avec l'Institution. Alors, je pense que votre fille suivra son chemin et arrivera à se plier aux règles, puisque elle est intelligente et surtt si maman et Papa continuent à bien lui expliquer les choses comme vous le faites... Bien sûr, ça fait du souci, mais nos enfants sortent du lot, et pas en mal! Alors, faisons de notre mieux pour les accompagner et laissons-les grandir, tout simplement. Bon courage et bonne continuation à elle! Loulou, Merci pour votre réponse. Vous avez raison, il y a une question de caractère, et ma poupoune en a un sacré ! C'est sûr qu'elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, et dans la vie de tous les jours, ça me rassure plutôt pour elle - moi j'ai tendance à m'effacer un peu trop, donc si elle n'a pas pris ma timidité, elle se défendra sûrement mieux que moi ! Je voudrais juste que ça ne lui porte pas préjudice à l'école... mais vous avez raison, et comme je le disais juste au-dessus dans ma réponse précédente, il faut que je me remette en question, mais pas dans l'éducation : dans mon naturel inquiet ! Il ne faut pas que je m'inquiète déjà. En fait, j'étais tellement persuadée que tout allait se mettre en place super facilement que je tombe un peu des nues... mais elle est si petite, je dois lui laisser le temps... Merci !
Carmel Posté(e) 12 septembre 2006 Posté(e) 12 septembre 2006 Rélinette je comprends mieux Je sais que c'est difficile pour toi de la voir "malheureuse" mais vraiment laisse le temps au temps, accompagne la doucement, tranquillement et Julia surmontera vite tout ça
Rélinette Posté(e) 12 septembre 2006 Auteur Posté(e) 12 septembre 2006 Rélinette je comprends mieux Je sais que c'est difficile pour toi de la voir "malheureuse" mais vraiment laisse le temps au temps, accompagne la doucement, tranquillement et Julia surmontera vite tout ça Oui, je vais rester sur nos habitudes de dialogue, je vais continuer de l'accompagner tout en douceur, ça lui facilitera les choses. Et puis il faut aussi que je lui parle des aspects moins "rigolos" de l'école, parce que je me rends compte que depuis des mois on parlait de l'école, pour la préparer à son entrée à l'école, mais qu'on a surtout beaucoup parlé du côté plaisant des choses : qu'elle va apprendre plein de choses, qu'elle va s'amuser, qu'elle va se faire plein de copains et copines, etc. , mais on n'a jamais vraiment mis l'accent sur les contraintes, du genre on ne s'amuse pas quand on veut, il faut écouter la maîtresse et faire ce qu'elle demande, on ne fait pas ce qu'on veut quand on veut, etc. Il va falloir que je dose un peu mon enthousiasme, et ça se passera sûrement mieux. Merci en tout cas pour tes réponses, elles me rassurent !
Carmel Posté(e) 12 septembre 2006 Posté(e) 12 septembre 2006 J'ai un grand garçon qui vient de rentrer en 6ème,( très bon élève du genre qui s'élève tout seul ) et depuis tout petit (1ère année de maternelle) jusqu'à aujourd'hui la première et seule phrase que je lui dis immuablement quand il rentre de l'école, c'est : "est ce que tu t'es bien amusé aujourd'hui à l'école ?" On décompresse ensemble un peu, il goûte, il me fait toujours un résumé de ses récré, ou anecdotes du jour et ensuite on passe aux choses sérieuses Il sait qu'à l'école on y va pour apprendre mais comme toi j'ai toujours mis l'accent sur le côté positif de la chose, sur ce qui m'amusait moi petite en fait...la récré , les copains, les activités artistiques...etc... Du coup, le reste ne ressemble plus à des contraintes, c'est le grand cadre qui permet au petit d'exister.
Rélinette Posté(e) 12 septembre 2006 Auteur Posté(e) 12 septembre 2006 J'ai un grand garçon qui vient de rentrer en 6ème,( très bon élève du genre qui s'élève tout seul ) et depuis tout petit (1ère année de maternelle) jusqu'à aujourd'hui la première et seule phrase que je lui dis immuablement quand il rentre de l'école, c'est : "est ce que tu t'es bien amusé aujourd'hui à l'école ?"On décompresse ensemble un peu, il goûte, il me fait toujours un résumé de ses récré, ou anecdotes du jour et ensuite on passe aux choses sérieuses Il sait qu'à l'école on y va pour apprendre mais comme toi j'ai toujours mis l'accent sur le côté positif de la chose, sur ce qui m'amusait moi petite en fait...la récré , les copains, les activités artistiques...etc... Du coup, le reste ne ressemble plus à des contraintes, c'est le grand cadre qui permet au petit d'exister. Oui, tu as tout à fait raison, et je vais réorienter mon habituel "qu'est-ce-que tu as fait à l'école" par "est-ce-que tu t'es bien amusée ?", je trouve ce positivisme tout à fait à mon goût. C'est dans cette optique que nous avions "préparé" Julia, en lui présentant l'école comme quelque chose de génial, mais bon, je pense qu'il faut aussi lui expliquer le reste malgré tout, tout en ne passant pas non plus d'un extrême à l'autre, genre "tout est rose" à "tout est noir" ! Je vais lui expliquer qu'il y a des règles à suivre etc. Je lui ai déjà expliqué que la maîtresse ne fait pas ça pour l'embêter, mais parce que c'est plus agréable pour tout le monde, etc. Ce que je ne voulais pas, c'est faire comme certains qui disent à leur enfant qui n'écoute pas des phrases du genre "tu verras, à l'école tu ne pourras pas faire ça !", qui doivent un peu détruire l'image de l'école avant même que l'enfant y entre. Mais je pense qu'on a peut-être un peu trop forcé sur la dose de positif et qu'il est nécessaire qu'on lui explique les contraintes... tout en continuant à poser l'école comme quelque chose de positif... à commencer par lui demander si elle s'y est bien amusée ! J'aime beaucoup la formule ! Je reviendrai donner des nouvelles dans quelques temps, en espérant que tout rentre dans l'ordre !
Carmel Posté(e) 13 septembre 2006 Posté(e) 13 septembre 2006 Tu sembles ouverte et à l'écoute de Julia, il n'y a pas de raison que tout ne rentre pas dans l'ordre très vite Donne nous des nouvelles
Rélinette Posté(e) 14 septembre 2006 Auteur Posté(e) 14 septembre 2006 Après la coupure du mercredi, nous voilà reparties ce matin sur le chemin de l'école. Déjà, ça a mal commencé : Julia m'a dit ce matin "je ne veux pas aller à l'école, je n'aime pas l'école"... J'étais un peu éberluée de l'entendre me dire ça alors que jusqu'à présent, elle trouvait ça chouette... Bref. Mardi aprèm et hier, on a beaucoup discuté de tout ça, je lui ai bien expliqué qu'il faut écouter la maîtresse, etc. Je lui ai bien décrit à nouveau le "parcours" en arrivant à l'école ("on se fait un gros câlin, un gros bisou, et ensuite tu vas rejoindre tes copains-copines comme une grande")... on y était presque : habituellement, elle se met à pleurer dès qu'on arrive dans le couloir. Ce matin, jusqu'à la porte de la classe, pas un pleur... on fait le câlin, le bisou... je lui dis, "allez, vas-y"... et c'est là qu'elle m'a agrippée et s'est mise à pleurer toutes les larmes de son corps ! Alors je lui ai refait un câlin tout en lui disant qu'elle allait devoir y aller... j'ai croisé le regard de la maîtresse qui a levé les yeux au ciel et soufflé, comme si ma fille était la plus agaçante de toutes les enfants et moi la pire mère qui soit :o , cette réaction ne m'a vraiment pas plu du tout. Mais je n'ai rien dit, parce que ça n'aurait pas aidé Julia. Petit à petit, j'ai réussi à la faire entrer en classe et j'ai pu m'éclipser... mais du coup, c'est moi qui ai pleuré sur le chemin du retour !!! Je pense que si la maîtresse la prend de haut, bien entendu que ça ne peut pas se passer comme sur des roulettes... Je vais continuer à parler à Julia dans le même sens, et je croise les doigts pour que ces angoisses du matin se dissipent rapidement, et qu'en classe elle se mette à bien faire ce que la maîtresse lui demande de faire. C'est une petite fille gentille comme un coeur, elle ne mérite vraiment pas d'être triste comme ça... j'ai tellement envie que ça se passe bien pour elle...
Héloïse44 Posté(e) 14 septembre 2006 Posté(e) 14 septembre 2006 Allez, t'inquiète pas, ma belle! Ca va s'arranger... faut juste que ta petite se fasse à l'idée, ça va viendre... Je ne sais pas si ça va te remonter le moral, mais mon fils a pleuré le matin pdt ses 3 années en mat chaque fois que c'était moi qui l'y accompagnais... Ca ne l'a pas empêché d'avoir une scolarité agréable pour lui malgré tout.
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