Aller au contenu

La parentalité sans violence...


Messages recommandés

Posté(e)

@ Yseult

Je n’ai pas la prétention de tout connaître sur le sujet, mais vous osez comparer une petite tape sur les fesses, disons une petite fessée, avec de la maltraitance…

Qui plus est, une maltraitance qui puiserait ses racines dans mes frustrations d’adulte... Laissez-moi vous dire que vous êtes la reine du raccourci facile…

Par ailleurs, vous faites un lien douteux sur la prise d’un plaisir charnel et la naissance inopportune d’un être vivant… J’évite de justesse l’alcoolisme et la drogue, vous êtes trop généreuse… :biggrinthumb:

Je ne fais pas l’éloge de la fessée, je dis simplement qu’administrée dans de rares occasions et à bon escient, elle est salutaire pour l’enfant.

  • Réponses 32
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • Rélinette

    7

  • Yseult

    6

  • Héloïse44

    5

  • Carmel

    4

Posté(e)
P.S : GOlfe, une fessée (pour maruqe le coup :o ) c'est de la violence et je ne pense pas que ça aide un enfant à grandir.

Il y a violence et violence... :cool:

Posté(e)

Non, il n'y a pas violence et violence : il y a violence tout court.

Elle ne se mesure pas sur une échelle à l'intensité de la douleur physique ressentie.

Oui, c'est une facilité que de se "laisser aller" à ce que notre adrénaline nous commande de faire. Il est autrement plus difficile d'être plus fort que ses mains.

Je préfèrerais lire que vous avez perdu votre sang-froid et que la fessée est tombée ; encore une fois, c'est une réaction physiologique normale parce que nous percevons le refus de nos enfants comme une "agression" nous aussi (ils résistent à notre volonté), mais présenter cette fessée comme ayant une vertu éducative, non.

Si Affable passe par ici, elle vous fournira des liens qui démontrent que la violence, même la "petite tape", instaure un mode de fonctionnement dans la personnalité qui n'est absolument pas anodin. C'est une bombe à retardement.

Que la frustration soit nécessaire pour intègrer le fonctionnement des rapports sociaux, c'est un fait et nous sommes des individus sociaux.

Mais vous ne pouvez pas à la fois interdire à votre enfant, parce que j'imagine que vous le faites, de se montrer violent physiquement avec ses camarades et vous-même vous arroger le droit de l'être sur lui.

Ce faisant, vous faites passer à votre enfant le message selon lequel il vous appartient : c'est ce que j'appelle instrumentaliser votre enfant.

C'est pour cela que j'ai écrit que le fait de se donner du plaisir et qu'un être en résulte ne confère en rien au géniteur la propriété de cet être.

Encore une fois, il ne s'agit en aucune façon d'être laxiste : l'éducation est un devoir que nous devons assumer, nous , parents.

Mais en "élevant" nos enfants, dans tous les sens du terme, pas les rabaissant en exerçant sur eux notre supèriorité physique.

PS : et je vous certifie qu'on se fait aussi obéir de ses enfants sans les frapper.

Posté(e)

Je fais partie de ces mamans qui parfois donnent une fessée à leur(s) enfants.

Cependant, je dis aussi que ce n'est pas la solution et qu'en effet, quand elle tombe, c'est simplement que j'ai perdu mon sang-froid.

Je pense, et je reste convaincue que l'on peut l'éviter.

En même temps, je pense et reste convaincue que les négociations qui durent 3 heures ne sont pas non plusune solution. Un exemple :

Le soir quand je dis à mes deux petits montres qu'ils doivent aller se laver les dents, puis aller se coucher. Partant du principe que je leur ai déjà expliqué pourquoi on devait se laver les dents, pourquoi on devait aller se coucher de bonne heure ....., je ne tergiverse pas pendant 3h. Il y a une fois, 2 fois, et la troisième est en général assortie d'une punition.

D'ailleurs, bizarre, je ne mets plus jamais de fessées à mes deux grands ;) . J'enlève la clé Wifi, ça fonctionne aussi bien. :D

Posté(e)
Je fais partie de ces mamans qui parfois donnent une fessée à leur(s) enfants.

Cependant, je dis aussi que ce n'est pas la solution et qu'en effet, quand elle tombe, c'est simplement que j'ai perdu mon sang-froid.

Je pense, et je reste convaincue que l'on peut l'éviter.

En même temps, je pense et reste convaincue que les négociations qui durent 3 heures ne sont pas non plusune solution. Un exemple :

Le soir quand je dis à mes deux petits montres qu'ils doivent aller se laver les dents, puis aller se coucher. Partant du principe que je leur ai déjà expliqué pourquoi on devait se laver les dents, pourquoi on devait aller se coucher de bonne heure ....., je ne tergiverse pas pendant 3h. Il y a une fois, 2 fois, et la troisième est en général assortie d'une punition.

D'ailleurs, bizarre, je ne mets plus jamais de fessées à mes deux grands ;) . J'enlève la clé Wifi, ça fonctionne aussi bien. :D

Ah, mais la punition, je ne dis pas qu'il ne faut pas l'utiliser ! :blush:

Sinon, ce que je voulais ajouter, c'est que l'autre intérêt qui n'est pas le moindre, d'éviter la force pour lui préférer l'explication, c'est que si on obéit à une règle simplement par crainte du châtiment, il y a toutes les chances pour que la transgression se trouve parée de tous les attraits, et parfois, ce sera au péril de la sécurité voire de la vie du "transgresseur"

Dire "non tu ne fumeras pas parce que ce n'est pas de ton âge", c'est presqu'à coup sûr avoir un ado, voire un pré ado qui se laissera influencer par les copains et qui aura envie de se livrer à toutes sortes d'addictions, parce que ce sera considéré comme un espace de liberté par lequel il pensera se libérer de l'emprise parentale.

Alors qu'on peut espérer (sous toutes réserves, évidemment) qu'en responsabilisant depuis toujours l'enfant, il éprouvera moins le désir plus tard de faire des essais dangereux, simplement pour se donner l'illusion qu'il est maintenant assez fort pour défier l'autorité et l'interdit.

Posté(e)

Yseult, je suis d'accord sur la non violence, et d'accord aussi sur le fait que la fessée est une violence. Je voulais juste dire que moi même, "pratiquant" parfois la fessée, je dis que ce n'est pas une solution, simplement la preuve que parfois, on perd son sang froid.

Je pense qu'il y a d'autres solutions, mais parfois, ben, je ne ne les ais pas.

Et, plutôt que le "regard qui tue" du genre ceux que me lançaient mon père quand j'étais gamine, je "préfère" encore la fessée. Ses regards me stoppaient net. et pourtant, il en fallait beaucoup pour me stopper :blush:

Et je garde beaucoup plus de mauvais souvenirs de ces regards que des fessées qu'a pu me donner Môman

Posté(e)
Yseult, je suis d'accord sur la non violence, et d'accord aussi sur le fait que la fessée est une violence. Je voulais juste dire que moi même, "pratiquant" parfois la fessée, je dis que ce n'est pas une solution, simplement la preuve que parfois, on perd son sang froid.

Je pense qu'il y a d'autres solutions, mais parfois, ben, je ne ne les ais pas.

Et, plutôt que le "regard qui tue" du genre ceux que me lançaient mon père quand j'étais gamine, je "préfère" encore la fessée. Ses regards me stoppaient net. et pourtant, il en fallait beaucoup pour me stopper :blush:

Et je garde beaucoup plus de mauvais souvenirs de ces regards que des fessées qu'a pu me donner Môman

vero : je t'avais bien suivie, ne t'en fais pas !

Suite en mp si tu veux.

Posté(e)

vero,

Nul est infaillible, tu es simplement humaine...avec tes qualités et tes défauts, tes limites. :)

Je ne prendrai pas part au débat qui a déja eu lieu sur Graffiti mais je tenais juste à rappeler que la violence ce n'est pas que "physique"..la violence verbale et psychologique est tout aussi dévastatrice.

Et non, ne pas vouloir donner de fessées ne veut pas dire être laxiste. NON et renon.

Oui un enfant a besoin de limites, c'est évident.

Mais un enfant comprendra bien mieux ces limites si on lui en explique l'intérêt.

La violence éducative...

Peut-être qu’un jour on cessera d’appeler cruauté le fait de frapper un animal, agression le fait de frapper un adulte et éducation le fait de frapper un enfant.

Posté(e)

D'autant que je repense à l'origine du post : il s'agissait de faire admettre à une petite fille que l'école était bonne pour elle.

Or, jusqu'à preuve du contraire, l'école en France n'est obligatoire que dans la 6e année de l'enfant.

Donc, lorsqu'on décide de mettre un enfant en maternelle, on le fait pour diverses raisons, la plus commune étant, il ne faut pas se cacher la réalité, qu'on retourne travailler, l'intérêt de l'enfant étant bien entendu l'argument officiel avancé.

Mais dans la réalité, si c'était réellement son intérêt qu'on suivait, on le ramenerait bien vite à la maison lorsque cette intégration se passe mal ou difficilement.

C'est rarement ce qu'on fait.

Alors, bien sûr, on argue du fait que 99% des enfants sont désormais scolarisés à 3 ans, (ce qui n'a pas toujours été le cas, et pourtant on n'avait pas plus d'asociaux il y a 30 ans), et que passés les premiers jours, les premières semaines parfois, les choses rentrent dans l'ordre et le gamin s'adapte à cette nouvelle vie.

Mais soyons honnête : il n'a pas le choix.

Alors, là, on a une petite fille à laquelle il faudrait imposer sans rien lui expliquer qu'elle doit aller à l'école, et qu'elle doit trouver ça irrésistible, de gré ou de force?

Et une "petite" beigne pour ponctuer le tout.

Etonnant.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...